Resident evil Operation raccoon city
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 Paf le chien

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WAF
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MessageSujet: Re: Paf le chien   Paf le chien - Page 9 Icon_minitimeVen 26 Fév - 8:05

Le Grand Détective de l'Est entra de façon magistrale dans la salle à manger, avant de commencer à résumer les événements, il fut néanmoins interrompus par un talon lui écrasant le pied droit, c'était sa fidèle Watson.
Et après quelques bourdes, il put enfin désigner le coupable.
Ah que c'était pas l'ex-fiancé, ah que non !
Ah que ce n'était pas non plus le maître d’hôtel, non non non !
Ah que c'était absolument pas le cuisinier, bien sur que non !
C'était....

"Il reste l’insoupçonnable. Qui était chargé d'appeler la police et ne l'a pas fait ? Je vous le donne en mille c'était Pinoulelapin. C'est lui le tueur ! Avouez donc."

Tous les personnages se dégagèrent pour laisser paraître un jeune homme à lunette portant un costume de lapin blanc et grignotant sa carotte crue.
Il semblait être étonné d'être désigné comme étant le coupable.

"Que dites vous cher monsieur ?
- Vous êtes le coupable, vous avez tué le Chasseur, et la victime.
- Euh, Shinichi, est-ce que ça va ? Questionna une certaine Ran Mouri.
- Où est la preuve dans tout cela que j'ai commis ce meurtre ?
- Hé bien la preuve est...
- Dans le portefeuille ! S'éleva une voix inconnue.

Un homme entra, bien bâti, coupe de beau gosse, un petit coté riche et avec un gilet par balle où était marqué "Writter" dessus.

"Je m'appelle Richard Castle, consultant de la Police de New York, et aussi Détective Privé.
- Qu'est ce que vous faites là ? Demanda la femme s'appelant Shiho.
- La victime, Julia Esteban, m'avait demandé d'enquêter sur son petit ami, Monsieur Nonka qui est innocent, il peut partir.
- OK, cool !"

Ce dernier s'en alla donc par la cheminée pour prendre son traîneau et partir loin d'ici.
Le grand écrivain américain fouilla les poches de la victime pour sortir son portefeuille, à l'intérieur de celui ci se trouvait un tas de preuves intéressantes.

"Nous avons l'arme du crime, la tenue ensanglantée de la victime, la fiole de poison utilisée avec la corde et le tabouret ici présent, une capsule de cyanure, de la salive du tueur et l'élément important !
- Quoi ? Demanda le petit lapin.
- Le selfie que vous avez pris avec Madame Esteban après l'avoir tué !"

Il montra la photo de Pinoulelapin tout souriant, se prenant en photo avec la victime juste derrière, il portait sur lui les vêtements sanglants et l'arme du crime.
Il était maintenant clair que c'était lui le tueur, mais une autre personne déboula en trombe pour détruire cette théorie, c'était Takagi qui tenait d'autres photos dans ses mains.

"Voila les images de la caméra de surveillance de la pièce que vous nous avez demandé d'examiner, et la personne que l'on voit tuer cette femme dans ces images, c'est...
- Shinichi Kudo ! Coupa Castle en voyant l'image.
- Nani !? Fit le concerné.
- C'était évidant, comment ai je pus me tromper de la sorte ! Vous l'avez tué parce qu'elle vous trompait avec Heiji Hattori."

Un rideau s'ouvrit, révélant l'homme d'Osaka qui avança les mains dans les poches jusqu'au milieu de la pièce.

"Vous avez gagné.
- Bien sur que j'ai gagné, Monsieur Takagi, veuillez emmener ces 3 là au poste merci."

Takagi commença à s'en aller avec Pinou, Shinichi et Heiji, mais une voix interpella ce beau monde.

"Vous avez faux !"

Tout le monde était étonné d'avoir vu Shiho s'exprimer.

"Shinichi était avec moi durant le meurtre, ça ne peut pas être lui !
- Mince... Bon emmenez quand même les deux autres, Monsieur Kudo vous pouvez rester."

3 personnages disparurent de la scène, un seul resta.

"Bon, je vais devoir vérifier les autres pièces, pendant ce temps continuez l'enquête ici cher Détective."

Et dans la joie et la bonne humeur, l'homme au nom médiéval quitta la salle à manger. Shinichi se retrouva à nouveau à coté des deux femmes qui lui en voulaient, un silence s'était imposé dans le coin.
Ce fut Nonka qui attira l'attention de tous quand il arriva en traversant le plafond avec une tenue de ninja, puis il se tourna vers le Metentai.

"Désoler, j'ai oublié mes clés ici."

Un petit sourire vint atteindre les lèvres de son interlocuteur.

"Euh, je voulais dire que le meurtrier c'était vous Nonka-san."

Cette fois ci, il tenait le bon bout, et Castle cherchait en vain de son coté.
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MessageSujet: Ignorance   Paf le chien - Page 9 Icon_minitimeSam 27 Fév - 18:27

France; ???; ???

Dans un couloir faiblement éclairé, une silhouette marchait tranquillement, faisant trembler le sol avec ses lourdes rangers.
L'Homme surnommé "Guerrier de l'Été" dans le milieu, se trouvait dans sa propre base où sa troupe se trouvait aussi mais vu l'heure, ils dormaient tous encore, il y avait eu une nuit chargée.
Mais ce Chef de bande ne ressentait pas cette même fatigue et il se contentait de chantonner dans les couloirs, pour rendre l’atmosphère encore plus creepy.

GE : Gare aux filles, gare aux filles, gare aux filles qui cachent leur zizi ! Zizi-zam, zizi-zoum, ziza-ziza-zoum !

A vrai dire, à ce moment là il n'errait pas sans but comme un fantôme, en effet il devait aller retrouver un invité de dernière minute pour causer affaire.
Il arriva devant la salle où se trouvait cette personne, devant la porte y menant se trouvait "Sam", le fidèle gaillard qui ferait tout pour son chef. Samuel comme les autres l'appelait ou Sam pour les plus intimes, était plutôt bien bâti, une tête un peu féroce mais avec quelques traits féminins tel que son nez fin, ses yeux étaient de couleurs vertes, ses cheveux étaient rasés et il avait une corpulence dans le ni gros ni maigre. Il parlait d'une voix calme et grave, avec un petit coté féminin pouvant rappeler Mulan dans le film du même nom. Il se mit au garde à vous en voyant son boss arriver mais celui ci lui fit vite comprendre que personne d'autres n'était au alentour donc pas besoin des formalités.
Finalement le subordonné vint droit au but.

Sam : Elle vous attend à l'intérieur.

GE : Merci, je te conseille de rester loin en attendant, je ne voudrais pas qu'il t'arrive un malheur.

Sam : Faites très attention, qui sait de quoi elle est capable.

GE : C'est bien pour cela que je te demande de rester en retrait.

Contre toute attente, le vaillant commandant d'une flotte de mercenaire toucha le visage de Samuel dont lui seul connaissait le vrai nom dans le coin, hormis Sam lui même bien sur. C'était réciproque.

GE : Summer lovin' had me a blast ! I met a girl crazy for me ! Summer days drifting away ! To, oh, oh, the summer nights !

L'attention qu'il lui porta marcha très bien puisque ça le fit sourire et ils s'échangèrent un court baiser, puis ils se quittèrent, Sam partant en lieu sur et le Warrior of Summer entrant dans la pièce se révélant être une cafet où attendait à une table une étrange femme aux longs cheveux bruns lisses comme une poupée Barbie, ses yeux d'un vert radioactive montrait clairement que tout comme la personne en face d'elle, elle ne semblait pas vraiment humaine.
Mais cette femme qui est ce ? Hé bien vous en avez déjà entendu parlé...
Hé oui j'entend ceux du fond me dire la bonne réponse, c'est la fameuse Eve venant du jeu Parasite Eve et causant un tas de problèmes dont les potes auteurs de Maxime sont censés se charger, mais bon il aurait mieux fait de demander à superA, ça aurait été surement plus rapide car elle est très forte mais vous le verrez bien prochainement.
Bref revenons aux oignons, non c'est une image ne partez pas vérifier votre réfrigérateur ! Bref le type surhumain se posa juste en face de son invitée en chantant une autre chanson qui a surement fait fureur en 1978.

GE : I got chills, they're multiplying ! And I'm losing control ! 'Cause the power, you're supplying ! It's electrifying !

Eve : Vous vous êtes cru dans une comédie musicale ou bien ?

GE : Excusez moi, c'est mon moyen de me détendre quand je ne tue pas des gens.

Eve : Bon si je suis venu ici, c'est pour vous proposer un marché, une affaire que vous ne pourrez pas refuser.

GE : Vous m’intéressez.

Il ne put s'empêcher en mode gros méchant de glousser de façon démoniaque, exaspérant un peu son interlocutrice au passage.

Canada; Monts Logan; Chalet

Depuis le départ d'une partie des personnages, ce logis dans les bois avait repris son coté reposant voir même lugubre d'antan. Une personne profitait bien de ce calme et c'était Silvia Marsome, la jeune blonde de 22 ans que Maxime avait sauvé du méchant Robert était entrain de de désaper dans la salle de bain à l'étage où elle était seule bien évidemment, seule dans la salle faiblement éclairée par une ampoule visiblement usée avec le temps. Une fois nue comme un ver, elle s'approcha de la baignoire qui était remplie d'eau normalement chaude, elle vérifia cela en trempant un orteil, et en effet c'était bien chaud comme il le fallait.

Silvia : Ce Jean-Jean a fait du bon boulot.

Elle trempa alors les deux pieds et se laissa glisser dans cette océan de magma avant de prendre son baladeur MP3 qu'elle avait posé au préalable derrière elle. Rien de meilleur que de prendre un bain en écoutant du Rock Alternatif avec ses écouteurs. Une fois coupée du monde extérieur, elle ferma les yeux, la musique se lança, c'était parti pour un tour de disque.
La voix de Hayley Williams vint percer ses tympans avec son groupe Paramore en commençant le single Ignorance que je vous conseille d'écouter pour vous mettre dans l'ambiance solitaire et le sentiment de malaise qui est le message que veut nous faire ressentir la chanson, ou vous pouvez danser comme des timbrés sans prendre garde aux paroles, c'est vous qui voyez.
Désormais, elle ne pensait plus à rien, profitant de ce moment intense, ce mélange exquis. Cette histoire de Wendigo était déjà dans les méandres de sa mémoire, la crainte de mourir s'étant consumée à petit feu.
Mais ce qu'elle ne se doutait pas, c'était que cette créature d'un autre monde était loin d'être le cadet de ses soucies, une tout autre menace avançait à pas de loups jusqu'à une belle grue blonde qu'il avait prit en chasse. La porte s'ouvrit, c'était lui, entrant, méconnu, dans la pièce sombrement éclairé. Il referma dernière lui et verrouilla le loquet, il ne souhaitait pas qu'une tierce personne vienne le déranger dans ce qu'il avait prévu de faire.
C'était cette personne qui avait tué les deux flics au début de l'histoire, et sous son costume métallisé de Ronald McDonald, la mascotte clown de la firme américaine, on pouvait ressentir du plaisir émaner du psychopathe ou du sociopathe qui s'y cachait.
Il brandit de la main droite un couteau qu'il avait piqué en cuisine et se retrouva finalement juste devant la baignoire, très près de la tête de l'innocente jeune femme qui vaguait à son plaisir personnel.
Et dans un geste vif et brusque, il plongea la tête de la demoiselle dans l'eau avec sa main gauche, cette dernière sous le choc tenta de lutter contre l'agresseur et gesticula tous ses membres pour tenter de reprendre surface ou choper un objet pour frapper son adversaire.
Mais dommage pour elle, ce n'était pas elle qui avait les bonnes cartes.
Il l'égorgea violemment avec son schlass, coupant sa respiration qui était déjà bien endommagée et lui ouvrant une grande part de sa gorge qui déversa son flot de sang dans la baignoire pour se mélanger avec l'eau.
Peu à peu, elle perdit en force, luttant de moins en moins tout en perdant de plus en plus de sang.
Finalement les mouvements cessèrent, le Tueur avait gagné ce round et en plus sa lame il l'avait retiré au bon moment, ce qui fait qu'elle était propre puisque l'eau avait absorbé le liquide rouge dessus.
Les secondes suivantes, le clown resta immobile et silencieux à contempler la marre rouge qui se présentait devant lui, abritant une douce mais froide sirène en son sein.
Mais une gêne vint toquer à la porte de la salle de bain, le contraignant un peu, même si ça pourrait être son prochain jouet avec lequel il pourrait s'amuser.
C'était Jean-Jean Jean de l'autre coté qui planait un peu comme à son habitude, faut dire qu'il venait de se fumer un bédo ni vu ni connu pendant qu'il était seul, là il venait prendre des nouvelles de Silvia.

Jean-Jean : Hé Silvia, c'est bien ça ton nom ? Ouais bon l'eau chaude y est c'est bon ? Car j'ai eu un peu de mal à le faire marcher le chauffe-eau, tu vois ?

Pas de réponse. Il colla son oreille contre la porte en bois puisqu'elle était verrouillée, il voulait entendre si quelque chose n'allait pas, la réponse ne fut pas celle qu'il attendait.
Une lame traversa la porte pour se retrouver sous son nez, ses yeux firent presque demi tour en voyant ça et il fit un bond en arrière. Son adrénaline venait de se mettre en marche et la drogue s'en était allé dans son sphincter. Finalement il prit la meilleur décision qui s'imposait à lui, fuir. Complètement paniqué, il prit donc les jambes à son cou et traversa le couloir en sens inverse tout en se cognant dans les angles à cause des virages serrés. Son objectif était de rejoindre l'aide la plus proche, c'est à dire la chambre du super héros et de sa copine de glace.
Il percuta carrément la porte de cette chambre et commença à frapper du poing comme un dératé parce que sa vie en dépendait, tout en jetant des regards en arrière pour être sur que l'ennemie ne vienne pas.
Maxime vint ouvrir en tenue de combat et tenta de la calmer du mieux qu'il pouvait.

Maxime : Jean-Jean, putain calme toi ! Qu'est ce qui se passe !?

Jean-Jean : La salle de bain, on m'a attaqué, Silvia surement mort !

Maxime : OK, je vais voir, Mizore essaye de t'occuper de lui en attendant.

Mizore : D'accord, viens avec moi, tu veux.

Le vaillant justicier alla donc enquêter en partant pour le couloir menant à l’entrée de la salle de bain qui était maintenant grande ouverte.
Laissant entre-passer la vision sanglante du contenue morbide du bain nocturne, Max savait que tout cela n'avait rien de bon.
Il avança quand même prudemment en allumant sa lampe frontale intégrée à son casque, il se demandait d'où est ce qu'on l'attaquerait.
Il pensa au traditionnel "Derrière la porte" mais non il n'y avait rien derrière, dommage, et à part ça il n'y avait pas d'autres endroit où quelqu'un aurait pu s'enfuir, à moi que ce soit un nain et qu'il soit planqué dans l'armoire à pharmacie.
Néanmoins il fit l'erreur de laisser la porte grande ouverte, erreur qui manquera de lui coûter la vie, mais ça il ne le savait pas encore.
Sa nouvelle préoccupation était de savoir ce qui avait causé tout ce sang dans la baignoire, sa mémoire lui rappela que Silvia avait prétendu plus tôt qu'elle allait en prendre un. Il sut alors à qui appartenait tous ces globules rouges, résultat il tapa du gant contre le céramique, ça l'énervait qu'on ait tué une fan de lui à qui il avait sauvé la vie en plus.
Il se jura à lui même de la venger et il le prononça à voix haute.

Pinou : Je jure de trouver celui qui t'a fait ça et l'empêcher de tuer quelqu'un d'autre, de la tuer avant qu'il s'en prenne à Mizore.

??? : Et comment tu vas y parvenir ?

Cette voix trafiquée et ce rire mesquin, nul doute, c'était l'auteur de ce crime impardonnable comme le dirait un certain Détective Binoclard. Max se retourna, il était là, là devant lui, lui montrant un marteau qu'il avait dans sa main gauche.
Dans un élan de courage comme il savait nous le montrer, le jeune alsacien fit sortir ses deux lames cachées de ses gants, elles allèrent se planter dans le mur derrière le clown qui esquiva, ce fut un double raté pour Max car en plus il voulait les attraper à la base pour les utiliser au corps à corps.
Mais son adversaire, lui, ne rata point son coup.
BAM !
Pinoulelapin perdit connaissance, face à la mascotte de Macdo quand même, mais bon dans la vie il y a des hauts et des bas.
Ce fut également le cas pour Silvia.... Mais elle, elle a touché le fond.... Le fond de l'ignorance, en ne sachant jamais qui lui aura porté le coup de grâce....


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MessageSujet: Re: Paf le chien   Paf le chien - Page 9 Icon_minitimeDim 28 Fév - 22:09

Le film commence avec marqué en gros sur un fond noir "Brigade CoAi Pictures presents", le tout en jaune orangé. Puis le texte disparaît, englouti par l'obscurité et la chanson "Le Petit Bonhomme en Mousse" commence à se fait entendre alors qu’apparaît à l'écran l'intérieur d'un bar, le Blue Parrot. On y voyait Shuichi Akai, de bonnet vêtu, accoudé au bar avec une choppe de bière dans la main tandis que Jii nettoyait un verre en arrière plan avec un chiffon.
Finalement l'agent du FBI se tourne vers nous, l'air jovial, et trinque en notre honneur.

Shuichi : Je vais vous raconter l'histoire de la Chimiste et le Détective...

Konosuke : Je crois que c'est plutôt la Belle et la Bête.

Shuichi : Hé oh ! J'ai vu le film 100 fois, je sais le raconter ! Bon tout commençait en Irak lors de la guerre du golf, on l'avait appelé comme ça car tout avait démarré par une partie de golf où les Etats Unis ont vaincu la Russie mais ces derniers les accusaient d'avoir triché...

Konosuke : C'est pas du tout ça, j'ai lu le livre !

Shuichi : On s'en fout du livre ! Bon j'en étais où ? Voila tu m'as fais perdre le fils de l'histoire, reprenons depuis le début.

[...]

L'écran noir laisse sa place à une forêt portant la vie à bras le cœur, le tout accompagné d'une des plus belles musiques que j'ai jamais entendu de ma vie. Nous pouvons voir une petite chute d'eau et des roses rouges en premier plans, entourant un arbre. Le plan part en travelling sur la droite avant de progresser de plus en plus vers l'avant, montrant des oiseaux virevolter en chantant, tandis qu'un château se dessine à l'horizon, la caméra semblant vouloir s'y approcher.
Finalement une ellipse nous projette dans la cour du château avec les autres bâtiments aux alentours, le centre de l'attention cherchant à gagner l'un des vitraux du château. Le narrateur prend enfin la parole après cette ellipse.

Narrateur : Ouais bon vous savez que c'est moi Shuichi, vous m'avez vu au début !

[...]

Shuichi : Il était une fois dans un pays lointain, la France, brrr, il parait qu'ils puent le camembert et passent leur temps à jouer de l'accordéon, jamais j'irai là bas !

[...]

Shuichi : Il était une fois en France, un jeune détective qui vivait dans un somptueux château, bien que la vie lui souriait à pleine dent, hé bein c'était un gros con capricieux, égoïste, du genre à se torcher avec un billet de 500 euros. Et surtout insen...

Le cameraman se cogne contre le vitrail et tombe au sol.

Shuichi : Mais qui a engagé ce Stevie Wonder !?

[...]

Shuichi : En une belle matinée d'été, une bombasse aux gros nénés débarqua au château, ah bein le détective il la laissa entrer, elle, ses sœurs, le cousin machin et le jardinier, ça allait être une orgie phén... Quoi ? Ah, c'est pour les gosses !

[...]

Shuichi : Une vieille mendiante se présenta un soir d'hiver au château, et harcela le détective pour une petite piécette avec son accent de roumaine. Ah bah il eut peur, les pauvres c'est dégueulasse, et il lui claqua la porte au nez. Finalement elle préféra aller au macdo du coin pour faire chier d'autres gens. Et fin ! Ou qu'elle est la bouteille !?

[...]

Nouveau Narrateur : Elle lui présenta une rose en échange d'un abri de fortune, mais le détective prit de répulsion par sa misérable apparence, ricana de son modeste présent...

Shuichi : Et lui dit "Vazy, té ouf mémé !? Ta kru qu'sété lé raisto du keur !?" puis il lui foutu un coup de pied dans le derrière. Elle tenta alors de lui faire comprendre que la vraie beauté venait du cœur, et là ce fut l'illumination pour lui, il sortit une bague de sa poche et la demanda en mariage. Puis ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants, fin !

Nouveau Narrateur : Tu ne peux pas t'en empêcher ?

[...]

Shuichi : Lorsque qu'il la repoussa pour la seconde fois, la hideuse apparition se métamorphosa sous ses yeux en une créature enchanteresse... Ah non excusez moi c'est Vermouth qui tient le rôle donc elle est toujours vieille et laide. Le détective tenta néanmoins de se faire pardonner mais c'était trop tard car elle avait entreprit la sécheresse des pommiers pour inonder le royaume de pommes pourries. En plus de cela, elle le transforma en Serge Lamas et il partit en tournée dans toute la France car il était malade... complètement malade...

Serge : Mais c'est faux !

[...]

Shuichi : Elle transforma en bête monstrueuse, ou sosie officiel de Christine Boutin, ça revient au même. Puis elle jeta un sort sur le château et sur les péquenauds qui vont avec.

On voit ensuite la Bête déchirer un portait de lui, complètement désespéré, tandis que la caméra zoome sur la fameuse rose se trouvant dans une cloche de verre avec juste à coté un miroir magique.

Shuichi : Horrifié par son aspect effroyable, il....

La Bête saute par la fenêtre et s'écrase comme une merde en bas.

Shuichi : Il se suicide. Fin. Bon allez je me tape la petite sœur !

[...]

Shuichi : La rose qui lui avait été offerte était une marguerite enfaîte, qui se flétrirait au jour de son 27ème anniversaire, sachant qu'il en avait 17, bon dieu le temps qu'il va attendre ! Avant la chute de la dernière pétale, le Détective devra galoche une gonzesse et c'est pas gagné, c'est moi qui vous le dit. Si il ne le fait pas, il devra garder l'apparence d'Édouard Balladur pour l'éternité.

La caméra dézoome pour sortir du château, le ciel est sombre et nuageux, des éclairs frappent très fort.

Shuichi : Plus les années passés, plus le Détective avait la gaule mais il savait très bien que personne ne pourrait jamais aimer un gros con avec la tête de Franck Ribéry croisé avec Jean-Pierre Raffarin.

La titre de l'oeuvre apparaît enfin, "La Chimiste" était écrit en rouge tout en étant entrain de botter le cul à "Et le Détective" écrit en gris avec juste les fesses rouges.

Shuichi : Ptain celui là, j'irai le voir au cinéma !

Réalisateur : On aurait dû engager un autre narrateur.


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MessageSujet: Re: Paf le chien   Paf le chien - Page 9 Icon_minitimeLun 29 Fév - 22:23

France; Repaire Guerrier de l'été

La porte de la cafet s'ouvrit en ce petit matin qui s’annonçait ensoleillé, en effet dans le pays du cocorico il y avait un décalage horaire de 8 heures qui fait que là-bas, c'était déjà le demain.
Le commandant des mercenaires en avait donc fini avec son invitée juste à temps car maintenant il allait falloir réveiller les marmottes pour une mission. Il alla donc voir Samuel qui traînait pas si loin de là à attendre justement de ses nouvelles, sans le savoir ils étaient surveiller par une tierce personne.
Sam baissa à nouveau le foulard pour déposer un doux baiser sur les lèvres de son chef, après cela il baissa son regard pour remarquer une petite bourse que Guerrier de l'été tenait dans sa main gauche et qu'il s'amusait à faire frétiller, il devait y avoir quelque chose de sympa dedans. Mais la question était...

Sam : Combien ?

GE : 3 Diamants Purs, elle nous promet le triple si on s'occupe de suivre son plan à la lettre.

Sam : C'est quoi son plan ?

GE : Elle m'a dit qu'on serait chargé de faire diversion pendant qu'elle s'occuperait de quelque chose de son coté, elle ne m'a pas dis quoi. Pour cela on va devoir faire une prise d'otage à la Mairie de Paris dans 2 heures.

Sam : Pourquoi là-bas ?

GE : Il faut une portée médiatique d'après elle, et figure toi que le Roi d'Espagne est en voyage en ville ce matin avec sa femme et il est prévu qu'il  rencontre Madame la Maire qui est d’origine espagnole dans 1 heure pour y rester durant toute la matinée.

Sam : Ça a l'air intéressant... Mais vous êtes sur tu es sur que ce ne soit pas un coup fourré ?

GE : Ne t'en fais pas, j'assure toujours mes arrières, tu le sais bien. Bref va réveiller les Ronflexs, je dois préparer mon discours, et au fait...

Le "cyclope" caressa le visage de son second et lui glissa quelques mots à l'oreille.

GE : Ça me ferait plaisir que tu me tutoie dorénavant en privé...

Il murmura alors le vrai nom de son interlocuteur qui rougit, comme il rougissait à chaque fois qu'il l'entendait le prononçait. Même si Sam jouait les gros dur, il avait un coté sensible comme son petit ami qui avait un coté plus doux qu'il ne montrait qu'en privé.
Un sourire dans l'ombre s'éloigna d'eux tandis que le vaillant guerrier entama une dernière chanson pour la route tout reculant sans le perdre des yeux.

GE : You drive me crazy !I just can't sleep ! I'm so excited, I'm in too deep ! Oh, Oh, Oh crazy, but it feels all right ! Baby thinking of you keeps me up all night !

Une fois disparu dans la pénombre du couloir gris, le mercenaire de 21 ans et qui faisait 181 cm de haut resta un peu seul, il voulut sortir alors une clope pour fumer un petit coup histoire de se détendre avant de jeter du lit les autres.
Mais il semblerait que certains soient très matinaux, vue que deux paires de muscles prirent ce pauvre fumeur sans défense pour le coller au mur et ils ne le relâchèrent pas pour éviter qu'il fuit, laissant le temps aux dents de tout à l'heure de refaire leur apparition en s'approchant d'un pas de meneur.
C'était Émeric Durand, un grand gringalet de plus de 190 cm qui possédait des cheveux blonds frisés descendant jusqu'au milieu du dos et cachant un peu son visage. C'est pour cela qu'il se les dégagea avec sa main gauche, révélant ses yeux cyans ainsi que le fard à paupière noir tout autour.
Il posa ses doigts délicats sur le menton de l'homme prit au piège et qui ne l'aimait pas, au point même qu'il lui cracha au visage. Mais la figure d'autorité qu'était ce cher Durand n'en avait que faire de ce mollard lui parcourant le visage, il en rigola même. Après tout il était le meilleur ici, c'était sans contestation, et il montrait clairement ses sentiments profonds qu'il éprouvait envers Guerrier de l'été et sa clique de mercenaires fidèles. Ils étaient moins nombreux que ceux qui étaient de son coté, ça il le savait, et c'était bien normal de son point de vue.
Finalement il essuya un peu cette bave dégoulinante et prit la parole avec sa voix orientant vers les aigus, rappelant celle du doubleur Sébastien Desjours, celui de Bob l'éponge.

Émeric : Bonjour à toi aussi.

Il rigola, ce n'était même pas un simple ricanement, non, il rigolait vraiment à gorge déployer comme un fous, et ses deux hommes se marrèrent eux aussi en douce, mais ça Samuel ne l'entendait pas de cette oreille.

Sam : Qu'est ce qui t'amuse !?

Émeric : Oh rien, ton culot m’impressionne, je dois te l'avouer, ça m'impressionne beaucoup plus que les pitreries de ton maître.

Sam : Ne lui manque pas de respect vermine !

Émeric : Ah tu peux toujours parler, mais ce que je vois c'est que personne ne m'a encore mis à la porte...

Il fit alors semblant d'avoir comme une révélation et il tapa du poing dans sa main droite.

Émeric : Mais oui c'est vrai, j'oubliais ! J'ai plus de la moitié des types ici de mon coté, et je suis sur que je pourrais en recruter plus si ils apprenaient ton petit secret, et je ne te parle pas de ta liaison avec lui, ça tout le monde le sait.

Sam : Tu parles de quoi alors ?

Il s'approcha de l'oreille droite du brave homme et susurra quelque chose à l'oreille que les deux autres braves gaillards n'entendirent pas. La réaction de l'homme aux cheveux rasés fut d'abord une intense frayeur, puis du dégoût et finalement sa réponse fut un coup de genou dans les parties intimes de ce dégénéré qui rigola de plus belle malgré l'indescriptible douleur lui parcourant le corps, il fit alors signe à ses larbins de le lâcher.

Émeric : C'est pas tout ça, mais je vais te laisser vaguer à tes occupations, j'ai d'autres chattes à fouetter, on se reverra bientôt de toute façon.

Et il repartit fier, hautain et semble t-il, victorieux.
Samuel voulait le buter là et maintenant, mais il ne pouvait pas, c'était tentant mais ça ne ferait que déclencher une guerre au sein du groupe qui provoquerait son implosion. A la place il décida d'aller faire ce que son boyfriend lui avait demandé de faire, réveiller les autres loulous.

Canada; Monts Logan; Alentours de la Tour Radio

Le brouillard neigeux était dense et le vent soufflait plus fort que Ragnarök, malgré ça un véhicule utilitaire tenta de retrouver sa place dans cette montagne de neige. Les arbres n'étaient même plus visible et la conductrice ne voyait presque rien, les essuies-glaces voulaient même en finir avec leur vie. Ça l'énervait beaucoup et elle tapa même du poing sur le volant.

Lila : Tabarnak ! Je ne sais même plus où je suis, il faudrait que j'arrive à localiser le pylône radio pour arriver à me repérer dans ce bazar !

Nine esquissa un petit sourire caché par ses lianes, en effet, les réactions de sa conjointe dans ce genre de situation arrivait à lui faire oublier le pire cotés des choses, et d'ailleurs quelque chose qu'elle aimait beaucoup chez elle, c'était son honnêteté. Faut dire que l'espiègle n'avait pas sa langue dans sa poche mais au moins pas de coup dans le dos avec elle.
Finalement le jingle de NRJ Radio vint étouffer ses plaintes.

Cauet (R) : Nous revoilà de retour avec toute l'équipe, Julie, Piètre, Jeff et Abou Du'a, et nous allons accueillir maintenant une invitée prestigieuse puisqu'elle fait partie de la très célèbre ONG bossant avec l'ONU, la Brigade CoAi. Faites donc un tonnerre d'applaudissement pour Cécile Colomb !

Cécile (R) : Appelez moi superA, si vous voulez bien, c'est comme ça que les gens me connaissent en général.

Cauet (R) : Dites moi [...] Est ce que [...] le porc [...] Halal ?

Cécile (R) : Hé bien [....] saucisse de veau [...] les Marcheurs Blancs [...] bain de sang....

Les grésillements continuèrent, finalement la chauffeuse qui en avait marre, l'éteignit violemment, à priori rien ne voulait leur venir en aide.
Elle rouspéta de plus belle, alors que sa femme, elle posa sa tête sur son épaule droite, touchant le cuir de la ceinture, et elle regarda le paysage extérieur. Elle ne pouvait pas voir ce qui avait au-delà de 3 mètres, enfin si il y avait juste cette petite lumière rouge intense qui se trouvait très haute dans le brouillard et qui attirait son attention.
Ça l'intrigua, et elle comprit alors ce que c'était, elle se tourna vers sa compagne.

Nine : Regarde cette lumière rouge, elle doit venir de la Tour.

Lila : Oh dieu merci, que ferais je sans toi !?

Un cri animal se fit entendre non loin de là, on aurait dit une complainte comme celle d'un humain mais ce n'était pas d'un humain. L'instant d'après l'auteur de ce son s'écrasa violemment sur le pare-choc du véhicule, coupant les moteurs et enclenchant les airbags.
Ça évita aux demoiselles d'avoir un sacré mal de crane, mais le choc les avait quand même pas mal étourdi.
La pale trouillarde enclencha son mode parano en se demanda ce que c'était que ça, et seule sa femme à la peau plus sombre pouvait lui apporter une réponse.

Nine : C'était quoi ça !?

Lila : Je sais pas...

Les coussins se dégonflèrent, laissant apparaître peu à peu la chose se trouvant étalée morte sur le capot. C'était un pauvre orignal, le ventre ouvert avec les tripes qui avaient décidé de faire un tour dehors, qui avait atterri là sans trop savoir comment, mais la réponse allait bientôt pointé le bout de son nez.
La peureuse avait les yeux qui tremblaient au même rythme que son corps, elle ne voulait pas mourir, oh non pas mourir c'est sur. L'autre figure autoritaire quand à elle décida que c'était le bon moment pour prendre le fusil à pompe qui dormait sur la banquette arrière. C'était un Franchi Spas 12 sans crosse et fonctionnent en coup par coup alors que en temps normal, il lest semi automatique avec une crosse qui peut être déplié ou replié avec des fois un crochet pour aider au tir.
Une fois avec ce joujou dans les mains, elle tenta de calmer sa collègue.

Lila : Nine calme toi, je suis avec toi, tout se passera bien.

Nine : Mais... Mais... Mais j'ai peur !

Lila : Crois moi, c'est ce Wendigo qui aura peur quand il me verra, ce fumier.

Nine : Il... Il est où ?

La portière du coté conducteur fut ardemment arraché avec une grande vivacité puis Lila fut jetée hors du véhicule avec son arme pour atterrir dans la neige 5 mètres devant la bagnole.
Nine hurla de frayeur en voyant la tête de l'homme cerf passer à l'intérieur avec un morceau de la peau du cou qui pendulait à son rythme, menaçant de se détacher à n'importe quel moment.
Elle mit la main au niveau de son holster dans la terreur ambiante et saisit son Sig avant de décharger 6 balles dans la bouille du monstre qui ne broncha même pas d'un poil. Ses yeux livides continuèrent à observer sa délicieuse proie à porter de sabot, il montra les dents, près à se fendre sur elle pour la déchiqueter tel un lynx sur un civet.
Un coup de retentit, traversant la vitre près du Wendigo qui sursauta et se cogna contre le toit de la voiture, laissant une belle bosse à celle ci.
Il se dégagea de là pour découvrir qui était le tireur, et c'était bien évidemment Lila qui s'était relevée, bien armée.
Elle tira un second coup sur la bestiole qui fit un très haut saut pour passer au dessus de la Chevrolet et s'évaporer dans la brume, en direction de la lumière rouge.
Mais évidemment la courageuse flicarde savait que c'était loin d'être terminé et regarda les environs, sur le qui vive, près à faire feu au moindre faux pas de l'ennemi mystique.
Mais il y avait quelque chose de plus important à ses yeux, la vie de sa tendre moitié.

Lila : Chérie, tu vas bien !?

Nine : Oui... Il est parti !?

Lila : Pour l'instant... Le véhicule est foutu, sors de là, il faut fuir !

Soudain un bruit se fit entendre, comme des fils qui furent coupés dans le lointain, suivi par un long et lourd grincement qui n'annonçait rien de bon.
Puis une tout autre chose vint changer le regard déterminé de celle qui s'était montré jusqu'ici très brave, maintenant c'est de l'inquiétude qui fut graver sur sa face.
Le rouge s'approchait...
Elle tourna son attention vers Nine qui était encore dans le véhicule entrain de détacher sa ceinture.

Lila : NINE !!! SORS !!!

Cette dernière sentant alors un danger lui peser dessus, tenta d'ouvrir la portière mais celle était un peu coincé, il fallut quelques coups avant qu'elle ne daigne s'ouvrir.
Les deux pieds enfin posés sur la neige dure, elle s'empressa pour tenter de rejoindre son amour qui était à la fois si proche et si loin en même temps.
Mais la vie nous réserve parfois des tours, histoire de briser la glace, elle glissa dessus, se rétamant par terre.
Lila voulut aller la ramasser pour se tirer d'ici mais le pylône s'écrasa sur le sol, aplatissant la voiture et créant un gouffre menant aux mines se trouvant sous terre. Nine fut entraînée avec, sous le regard impuissant de la personne la plus cher pour elle, celle ci criant son nom sans pouvoir obtenir de réponse satisfaisante.
Complètement surpassée par la situation, elle tomba à genou, observant ce gros trou qui s'était maintenant formé devant elle.
Il était trop profond pour qu'elle puisse y descendre, la clé de son cœur étant surement dans un monde meilleur à présent....
Non !
Elle ne pouvait pas croire cela !
Finalement le désespoir l'emporta sur la raison et elle partit en quête, seule dans le brouillard, d'une entré menant à ces tunnels souterrains, alors que le Wendigo rodait toujours dans les environs.
Mais est ce qu'elle ne faisait pas tout cela pour rien ?


Dernière édition par WAF le Lun 7 Mar - 22:13, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: Paf le chien   Paf le chien - Page 9 Icon_minitimeMer 2 Mar - 16:18

L'écran noir laisse sa place à une douce mélodie qui vient accompagner une maison isolée se trouvant juste à coté d'une petite ville. L'architecture rappellera l'Alsace à certains, car c'est la ville de Bischheim, quel hasard !
Une personne sort de la maison mais ce n'est pas une jeune brunette s'appelant Belle, non, à la place c'est Andre Camel qui défonce la porte et qui vient saccager ce tempo agréable. Il est habillé de la tenue traditionnelle de la région et armé de ses couettes, il entame la chanson.

Andre : Ville sageeeeeeeeeeeee, sur un petit nuageeeeeeeeeee !!!

Les oiseaux se crashent partout, les cerfs fuient ce bruit strident et le Gouvernement Français décide d'envoyer la bombe nucléaire pour endiguer cette pandémie virale. Rien que ça !

[...]

Cette fois ci, c'est Shiho Miyano qui est bien là, tout le monde la surnomme Belle et la quasitotalités des citadins la considèrent comme étrange car elle est passionnée des sciences, c'est pas normal ça !
M'enfin bref, elle arrive à l’entrée de la ville et tous ouvrent les fenêtres pour l'accueillir d'un "Bonjour", mais elle leur répond avec un gros Fuck parce qu'elle sait que ce sont tous de gros pervers qui ne pensent qu'à la reluquer.
Elle commence alors à se promener parmi les habitants et voit Heiji Hattori, le boulanger, qui tient un plateau avec du pain dessus.

Shiho : Le boulanger a encore du énerver sa femme, ces deux là ne font que s'engueuler. Depuis qu'on est arrivé, tous me font désespérer, à ne faire que me reluquer...

Heiji : Oi la fille !

Shiho : Tu as appris la politesse ?

Il pose le plateau au bord de la fenêtre de sa maisonnette.

Heiji : Et tu vas où ?

Shiho : Chez ce maladroit de Libraire. Je viens de terminer la thèse de Newton sur les pommes et Shinddha Kory, on y apprend d'ailleurs que...

Heiji : Ouais j'm'en fous en fait... Kazuha ! Mes baguettes, grouille ton cul !

Il prend une des baguettes qui se transforme en sabre laser et saute à l'intérieur pour combattre sa femme qui est en vérité son père.

[...]

Belle se trouve maintenant accrochée à l'arrière d'une calèche, celle ci passe à coté d’une très jolie passante, le chauffeur la salut et elle fait de même.

Chauffeur : Salut ta mère !

La véhicule passe ensuite à coté du charcutier qui est entrain de saluer une cliente tout en la zieutant comme un gros pervers, mais la rousse cliente en question n'est pas dérangée et prend son jambon.

Cliente : Embrasse ta sœur !

Celle ci, juste derrière, le tranche en deux avec sa tronçonneuse.
Pas loin de là, une meuf en manque va voir un vieux dealer.

Drogué : Il me faut de la coke !

Et encore plus loin, un gros mec blond qui a une tête de Raoul vient de se prendre un coup de couteau de la part d’un de ses amis.

Raoul : Tu veux me tuer !?

A ce moment là Shiho craque et se lâche.

Shiho : Je veux vivre autre chose que cette vie !

Elle saute alors alors de la calèche dans une humeur dépressive pour traverser la fenêtre de la Librairie et se retrouver couvert de verres à l'intérieur. Eisuke Hondou, le gérant de cette boutique de livres, arrive pour accueillir sa seule cliente... Oui sa seule cliente, point.

Eisuke : Ah Belle.

Shiho : Je vous rapporte Micrographia.

Eisuke : Comment ça déjà ?

Elle commence à grimper une échelle pour choisir son prochain ouvrage.

Shiho : Je l'ai dévoré en une nuit, il ne reste plus que la couverture. Vous avez quelque chose d'autre ? J'ai faim.

Le Libraire se rapproche en essayant de remettre droit ses lunettes.

Eisuke : Depuis hier non hélas.

Et là il trébuche sur un bouquin traînant par terre, bouscule l'échelle qui tombe, Belle aussi et cette dernière se brise le cou au sol. C'est ballot !

[...]

Belle sort du bâtiment, Raoul et ses potes font genre qu'ils ne la mataient pas, mais dés qu'elle a le dos tournée, ils chantent de plus belle des propos dignes d'un épisode de Games of Thrones. Manque de peau pour eux, la fille de leur rêve tombe sur Arya Stark entrain de faire de l'escrime avec deux autres garçons, elle lui caresse les cheveux avant de lui glisser des mots à l'oreille.

Shiho : Tu peux t’occuper de ces 3 cons là, s'il te plait ?

Elle approuve de la tête et fonce droit avec son Aiguille vers les 3 mecs qui sautent à leur tour dans la Librairie, il allait falloir beaucoup de nettoyage.

[...]

Mme Miyano est assise sur le rebord de la Fontaine avec son ouvrage historique, oui elle s’intéresse aussi à autre chose que la science, qui s'avère être Hexagone de Lorànt Deutsch qu'elle s'empresse de décrire à ses amis moutons.

Shiho : C'eeeeeeeeest, le plus beau des livreseeee.... Et tout ce passage m'enchante, tu voiiiiiiiis !

Mouton 1 : Ch'ais pas ce que t'as pris meeeeehhhh ça mmmmmm'interesse.

Shiho : Eeeeeeeeeeeeellle rencontre Louis XIV, mais elle ne l'apprend pas avant le chapitre 3333333 !

Mouton 2 : Hé putain Boris, viens voir cette conne parle à des mouuuuuuuutons !

[...]

Dans le ciel, un avion de ligne est entrain de survoler la bourgade.
L'un des passagers fume tranquillement en regardant une vieille photo de lui et de ses parents, Jack c'est son nom, il s'engage alors dans un monologue.

Jack : Lorsque mes parents m'ont mis dans cette avion qui m'emmenait voir mes cousins en Angleterre, ils m'ont dit ceci. "Mon garçon, tu es un être exceptionnel, tu es promis à un grand avenir."

Il pose la photo et prend un cadeau de ses parents encore emballé.

Jack : Et le plus beau, c'est qu'ils avaient raison.

Soudain des turbulences, quelque chose avait touché le moteur gauche, l'appareil allait s'écraser.
En bas, sur la terre ferme, un Beretta encore fumant était entrain de savourer sa victoire. Un petit homme surnommé Vodka alla voir le possesseur de l'arme, un certain Gin.

Vodka : Waouw ! Tu ne rates jamais ta cible Aniki, tu es le plus fort tireur du monde !

Gin souffle sur son arme.

Gin : Le meilleur !

Une explosion se fait entendre au loin.

[...]

Gin prend Vodka dans ses bras pour lui montrer sa cible sexuelle.

Gin : Aucune Vodka, et j'ai jeté mon dévolu sur cette délicieuse enfant.

Vodka : Stan Lee !?

L'Assassin de l'ombre est surpris, en effet il avait pointé du doigt la mauvaise personne.
Le vieil homme moustachu visé fit un coucou main Miss France.

Gin : Non mais lui c'est juste un caméo.

[...]

Gin : A l'instant même où je l'ai vu, son beau cul, je suis tombé amoureux d'elle ! Elle est là seule dans cette ville que je trouve digne de moi, et compte bien me taper cette demoiselle.

Après s'être recoiffer dans un miroir, il part à la poursuite de la Belle en passant au passage devant les Bimbettes, 3 groupies fans de lui composées de Ran Mouri, Masumi Sera et de Sonoko Suzumi.

Bimbettes : Il est divin, il a un gros pénis....

Gin fait machine arrière et fait son sourire de beau gosse aux demoiselles.

Gin : Vous en savez des choses sur moi.

Bimbettes : Mon cœur s'emballe, il est si proche ! Y a que lui pour nous donner le grand frisson !

Gin : Ah ça, vous allez le sentir passer !

Vodka : Aniki, tu fais quoi ?

Gin : Vodka, à partir d'aujourd'hui, tu seras un homme.

Il baisse sa braguette.

[...]

Après avoir passé une foule de passants bavards pour arriver sur une grand place tout en étant suivi par Gin, Belle craque à nouveau.

Shiho : Je veux fuir toutes ses conneries !

Gin pose fièrement auprès de tous les villageois croisés jusqu'à maintenant, hormis Eisuke, dont Heiji, Raoul et Arya.

Gin : Elle ferait pour moi un excellent plan cul !

Mais les citadins s'en branlent et se mettent en travers de son chemin.

Citadins : On l'a maté à poil sous la douche, elle avait un corps de sirène !

En ayant marre, l'homme en noir fit le tour via les toits, la Chimiste continue sa route, de plus en plus énervée par cette chanson infernale, et finalement quand elle arrive à la sortie de la ville, elle en eut vraiment ras le bol.
Elle se retourne alors qu'une aura violette l'envahit.

Shiho : MAIS JE VOUS EMMMERDE BANDES DE GROS CONNARDS PERVERS !!!

Grâce à leur instinct de survie, ils se réfugièrent tous chez eux.
Belle soupire et se tourne vers la direction de sa maison mais maintenant un nouvel obstacle se présente à elle, et il avait une casquette Wati B.

Maître Gims : Belle !

Shiho : Oh non, c'est quoi encore ce clown !?

Maître Gims : Elle répondait au nom de Belle, les gens me disaient "Méfie toi de cette fille là, elle faisait trembler tous les villages !" Ils ne voulaient pas...

Il fut heureusement refroidit pour le bien de nos oreilles, Gin sortit victorieux de sa cachette, se préparant à avoir sa Belle qui finisse dans ses bras.
A la place, ce fut des menottes qui vinrent s'accrocher à ses poignets.

Marleau : Capitaine Marleau, je vous arrête pour Meurtre au Premier Degré.

Gin : Non mais Sherry, aide moi !

Malheureusement pour le pauvre Barbie, une explosion se produit à ce moment là dans la maison de la demoiselle, elle accourt alors pour voir ce qui s'y passe, le laissant seul aux mains de la Police Nationale.
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MessageSujet: Re: Paf le chien   Paf le chien - Page 9 Icon_minitimeMar 8 Mar - 18:51

France; Repaire Guerrier de l'été

La cinquantaine de mercenaires se retrouva dans la salle de briefing où ils étaient tous assis sur des chaises à faire les gamins pour la plupart, seul Samuel était debout au niveau du pupitre à attendre l'arriver de celui qui allait tenir un discours ici même. En attendant il était un peu surmené par tout ce tintamarre polluant la pièce, mais heureusement il n'était pas le seul à en avoir marre puisqu'un des bad guy se leva pour se faire entendre.

Mercenaire 1 : Hé, un peu de calme ici !

Mercenaire 2 : Du calme Mike, on fait que plaisanter !

Mercenaire 3 : Et puis t'es pas notre prof !

Mike : Vous savez, Vincent et Thomas, vous devriez retourner à la maternelle, vous seriez plus utile là bas qu'ici à sucer les boules de votre maître !

Thomas : Fumier !

Vincent : C'est toi qui va sucer ma bite si....

Émeric : N'entrez pas dans son jeu !

Ahrmel : Qui veut des Tic Tac !? Ils sont à l'orange !

Vincent : Vas y, donne moi z'en, je vais t'en faire un magnifique suppositoire !

GE : Fermez vos gueules !!!

Le mâle alpha était désormais là, à les foudroyer du regard avec son œil gauche comme un Pygargue voulant abattre Ronald Reagan avec sa M16.
Il prit finalement la place de Sam, histoire de prendre en charge l'éducation de ces bambins qui se comportaient mal.

GE : Bien, vous voyez que vous pouvez être calme quand vous le voulez... Bon si je vous ais réveillé de bonne heure, je pense que vous l'aurez compris, c'est que nous avons une nouvelle mission.

Émeric : Et quelle est cette mission ?

GE : Tu devrais le savoir puisque tu nous espionnais un peu plus tôt dans la matinée.

Le vil brigand crispa à cette remarque, la voix de la parole continua quand à elle.

GE : Dans un peu plus d'une heure, nous attaquerons la Mairie de Paris pour faire une prise d'otage durant la visite du couple royal espagnol. Le commanditaire de cette mission veut profiter de cette diversion pour mener à bien ses plans et il nous promet 9 Diamants Purs si on réussit.

Mike : Et vous êtes sur que c'est pas une grosse arnaque ?

GE : Non, parce que dans cette bourse, se trouvent déjà 3 de ces Diamants.

Le meneur versa le contenue de la bourse dans sa main gauche pour le montrer à ses cadets avant de finalement ranger le tout une fois tous plus ou moins convaincus.

GE : Des questions ?

Mercenaire 4 : Oui moi, une fois qu'on sera là bas et entouré par la police, l'armée et que sais je encore, on fera comment pour se barrer ?

GE : Un réseau d'égout passe juste en dessous de la Mairie, on s'échappera par là. Et si jamais dans le camps d'en face ils ont prévu cela, on passera outre.

Mercenaire 5 : C'est pas un peu sauter dans le champ de mine, ce que l'on fait ?

GE : En temps normal, je serais plutôt d'accord, mais là 9 Diamants sont en jeu, imaginez le fric que ça fera si on le divise pour chacun d'entre nous.

Mike : Beaucoup d'argent.

Ahrmed : Ma femme et mes gosses seront ravis.

GE : Voila, maintenant préparez vous, on part dans un quart d'heure. Go !

Tous se levèrent et se dispersèrent, s'évaporant hors de la salle.
Seuls, le Leader, son petit copain et Ahrmed restèrent, ça étonna le premier que le dernier soit encore là, il alla le voir de plus près de façon amical car c'était quelqu'un qu'il appréciait bien.

GE : Oui Ahrmed, tu veux me voir en privé ?

Ahrmed : Je voulais juste vous mettre en garde tous les deux, Émeric et sa clique préparent un sale coup, vous devez vous en douter mais là je crois que ça pourrait vraiment ne plus tarder à déborder. Surtout que le secret de Sam risque d'être mis à découvert.

Samuel fut intrigué d'entendre son nom dans cette conversation, il se rapprocha, un peu inquiet, en se demandant pourquoi ce thème revenait souvent en ce moment.

Sam : Tu le sais ?

Ahrmed : Oui, j'ai surpris Émeric le dire à ses chiens de gardes préférés. Et je ne veux même pas imaginer ce qui se passera si cette bande de machos apprend aussi cela. Que Allah vous protège vous deux...

Il leur adressa un regard compatissant et se retira, les laissant dans une ambiance apeurée et tendue.

Canada; Monts Logan; Sous Sol Chalet

Des petits couinements se faisaient entendre dans ces couleurs sombres et terrifiants, ce n'étaient que deux rats entrain de faire la reconstitution de la chevauchée du Colorado en utilisant corps et âmes pour le faire. Ça insufflait une forme de vie dans ce cimetière de babioles, où le bruit perpétuel d'une goutte d'eau tombant sur le sol résonnait sans cesse pendant des heures sans que rien de vienne la troubler.
Rien.
Rien mis à part une gothique avec une torche accrochée à son oreille gauche qui vint faire signe de sa présence en se mêlant au décor morbide de par sa tenue et son maquillage.
Elle se retrouva, après avoir traversé un long couleur en suivant l'arrivée d'eau, dans une petite pièce ouverte où se trouvaient deux étagères qui se faisaient face. Elle commença à scruter en détail celle de gauche, de haut en bas, pour voir ce qu'il y avait d’intéressant.
Et elle tomba sur quelque chose qui lui fit avoir des petites perles dans les yeux, quelque chose qui lui plaisait bien, la copie du masque du Ghostface dans Scream, non pas le film mais la série TV cette fois ci.
Elle tenta ensuite d'appeler son nouveau pote qui l'avait accompagné dans ce charmant endroit.

Tiffany : Stive ! Viens voir, j'ai trouvé une perle rare !

Elle sentit alors quelque chose de bizarre toucher ses doigts, une sensation de papier vaguant sur l'un de ses sens. Elle retourna le masque pour voir un petit mémo scotché à l'intérieur, elle s'empressa de le retirer pour le lire, sa curiosité prenant le dessus.

Mémo de Duval Matome

Hé, si tu lis ce morceau de papier, c'est que j'en ais marre que tu laisses traîner toutes tes affaires de films d'horreurs un peu partout dans le labo, donc je te prierais de les mettre dans le Chalet juste à coté, de toute façon on a un accès qui mène directement au sous sol, alors magne toi parce que ça fais tache. Ensuite j'aurais besoin de toi pour étudier le Wendigo, il était trop calme durant toute la journée, tu as surement dû encore fumé un joint près de sa cage, ça puait la marijuana dans toute la pièce. Tu fais chier avec tes conneries, on risque d'avoir des problèmes si on ne suit pas les règles qu'elle nous a donné.

L'écrit s'arrêtait là et laissa la jeune femme de 19 ans sans voix, elle venait sans le vouloir de glaner une nouvelle pépite qui pourrait élucider le mystère qui entoure cette affaire.
Une main toucha soudainement son épaule, elle se retourna en se retenant de pousser un couinement, et elle vit que ce n'était que Stive qui répondait enfin à son appel et qui avait remarqué le document qu'elle tenait.

Stive : C'est quoi ça ?

Tiffany : Un indice.

Elle le lui tendit en mode Sherlock Holmes et Watson le prit pour le lire à son tour en dégageant bien sur les mèches rebelles qui se crurent essuies glaces.
Quand il eut fini, il rangea l'item et regarda sa comparse avec un regard illuminé, il avait envie de jouer les détectives là et maintenant.

Tiffany : Tu crois qu'on devrait prévenir ton ami ?

Stive : Même pas en rêve, allons plutôt chercher l'entrée de ce labo...

Il remarqua le changement de regard de celle qui se tenait devant lui, un regard qui voulait dire "Attention derrière toi !" Il se retourna pour voir un homme, vêtu du costume de Ghostface qui avait été trouvé il y a quelque chapitre au RDC par Lila, se tenant droit devant eux à l'entrée de la pièce par laquelle ils étaient venue.
En bon héros, Stive se mit devant Tiffany pour la protéger au cas où et il prit une clé à molette qui traînait sur l'étagère à un niveau plus bas.
Une tension s'était installer entre les deux camps, et on se demandait bien qui allait frapper le premier.
Ce fut la face de fantôme qui bougea le premier en posant un grand pas pour l'homme devant lui tout en criant bouh, lui faisant perdre toute crédibilité, il partit ensuite en fous rire. En face, ils ne comprenaient pas ce délire, ils durent attendre que le monsieur veuille bien enlever son masque pour enfin voir qui c'était, et c'était l'humoriste Pierre-Emmanuel Barré dans un de ses grands moments. Il les pointa du doigt dans son élan de rire avant d'arriver à articuler quelque chose.

PEB : Vous auriez vu les têtes de cons que vous avez faits !

Stive : On ne peut plus rien pour lui.

Tiffany : En plus il pue l'alcool, viens on se casse.

Ils s'en allèrent par l'autre sortie tandis que le clown bourré tentait de les convaincre de revenir tout en continuant à se plier les tripes, alors qu'un autre clown non loin derrière lui se contentait de regarder en silence.
Attendant son heure pour faire à nouveau le show, et répandre au passage quelques boyaux.
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MessageSujet: Lost Memory   Paf le chien - Page 9 Icon_minitimeVen 11 Mar - 23:36

POV superA

Le froid, une sensation de fraîcheur me parcourait le corps.
Enfaîte non, seulement la jambe, et elle ne semblait pas naturelle.
Je sentais ce froid comme si il était en moi, ou plutôt dans mon mollet.
C'était glacial, et ça me piquait aussi. Peu à peu, je commençais à sentir quelque chose sortir de mon mollet, un liquide ?
Finalement le prochain sens à me revenir fut l’ouïe. Des gémissements proches me vinrent, quelqu'un qui se plaignait sans jamais plus jamais n'obtenir de réponse. Des aboiements de chiens, de gros chiens, vinrent vibrer cette douce nuit à leur tour, puis se fut des crissements de pneus lointain qui arrivèrent en dernier sur la liste.
La prochaine chose que j'arrivai à sentir, c'était mes doigts, je commençais à les faire danser, sentant un engourdissement sur ceux ci. Ensuite ce fut la pression de ma tête qui se fit sentir, en effet je pouvais tout de suite le remarquer, j'avais la tête à l'envers.
L'odorat fut là pour me faire rappeler la puanteur du lieu où je me trouvais, c'était la pollution qui était maître ici en dirait, j'étais en ville.
Je luttais alors contre vents et marées pour me sortir de cette tempête, finalement je pus ouvrir les voiles.
La première chose que je vis après avoir regardé droit devant moi pendant 10 seconde comme un légume, c'est que j'étais dans une voiture qui était retournée et qui donc avait dû faire une cascade de folie.
Je regardais au niveau de ma jambe pour voir dans quel état elle était, et c'était comme vous le devinez, pas beau à voir.
Je pouvais voir l'os sortir par mon mollet du façon pas très naturelle avec du sang pas encore sec tout autour, ça risquait de s'infecter.
C'est là que me vint une question très intéressante.
Qu'est ce que je fous ici !?
Au dernières nouvelles, j'étais tranquillement entrain de dormir dans mon lit douillé chez moi à Saint-Bonku dans le département de la Loire, et voila que je me retrouve dans cet endroit sordide, blessée en plus.
Maintenant je devais trouver un moyen de sortir de ce foutoir et celui qui gémissait dehors commençait à me vriller les tympans.
Je regardai à gauche, juste un type mort. Il était habillé en noir, de type asiat, il avait un tatouage sur le cou en forme de katana transperçant un œil humain. Ça avait l'air d'un Yakuza, pareil pour son pote mort au volant qui avait le même tatouage. Le type dehors devait l'être aussi, et il devait être à la place juste devant moi vue que la portière y est ouverte.
Bref, la seule solution qui s'offrait à moi, c'est à ma droite où par chance la vitre était grande ouverte, je pouvais m'y faufiler une fois ma ceinture détachée, ce que je fis.
Agrippant le bord de la sortie, je m'y hissai sans trop de problème, grimaçant un peu à cause de la douleur qui commençait à venir au niveau de ma jambe.
A peine la tête sortie que je pus voir voir le mafieux japonais encore vivant qui tenait à peine debout et qui poussait des gémissement car lui aussi il avait un problème à la jambe. Sa jambe gauche était complètement déboîté, ça me faisait presque oublié ma blessure à moi.
Je sentis un goutte tomber sur ma main droite, putain je saigne aussi du front !
C'était pas ma journée, et pas pour l'autre type non plus car le voila qui tombe à la renverse, prit d'un assaut de frayeur en voyant une nouvelle menace se porter sur lui.
Un Ninja en rouge surgit de l'ombre et se retrouva en un éclair derrière le Yakuza alors qu'il juste avant 3 mètres devant lui. Le gangster eut la tête qui tomba et roula sur le sol, le corps suivit à son tour, et la lame maintenant rogue de l'assassin fut orienté vers moi.
Merde, il m'a vu ce con !
Et j'étais pas vraiment en état de bouger, j'allais devenir un méchoui si je ne faisais rien.
L'individu dangereux se prépara à faire en sprint tout en restant aussi silencieux qu'une tombe, mais il sep rit une balle à l'arrière de la tête qui lui fit rejoindre justement une tombe.
Son corps tomba en poussière avant d'avoir pu effleurer le bitume, laissant que son pyjama en guise de souvenir.
C'est quoi ce délire !?
En tout je voulais remercier la personne qui m'avait sauvé la vie, en espérant que ce serait un allié.
Je vis une jeune femme un peu plus jeune que moi sortir d'une ruelle et venir vers moi, méfiante, elle avait de sublimes cheveux violets et des yeux jaunes/marrons. Elle me rappelait quelque chose mais quoi ?
Ah oui, la copine décédé de Maxime ! Il m'avait montré une photo d'elle une fois !
Mais qu'est ce qu'elle foutait là en chair et en os !? Vivante qui plus est.
Néanmoins je me disais que je pouvais la faire confiance, elle pourrait surement m'expliquer la situation, je pris alors la parole.

Moi : Tu peux m'aider, je suis blessée et en plus j'ai aucune idée de ce que je fous ici. On est plus à Saints-Bonku, n'est ce pas ?

Elle me regarda intrigué, puis son visage changea du tout au tout et se montra plus chaleureux. Elle m'aida à sortir de cette carcasse ainsi qu'à m’asseoir contre celle ci pour examiner ma blessure, elle fit vite un constat.

Violette : Une belle fracture que tu à là, il faudra la faire soigner au plus vite. Au fait, je m'appelle Violette Espinosa, je...

Moi : Je sais qui tu es, Maxime m'a parlé de toi, et il m'avait parlé de ta mort. Les zombies, c'est à la mode ?

Violette : Longue histoire. Donc tu ne te rappel de rien ?

Moi : Non, pas depuis que je me suis couché le 14 Mars.

Violette : OK pour faire simple, on était venu ici pour une mission qui consistait à reprendre un Virus informatique mis au point par la Main pour pirater cette simulation de l'Univers Marvel, Terre 616, mais les Yakuzas sont intervenus, ont prit le virus et t'ont kidnappé toi. On m'a envoyé te sauver mais à priori la Main m'a devancé et à buter tes kidnappeurs, au moins tu es vivante et j'ai mis la main sur le virus qui se trouve sur cette clé que j'ai pris au mort juste avant.

Elle montra la clé USB en forme de Magnéto puis elle la rangea dans son soutif.

Violette : Bon, le quartier a été évacué et nous devons rencontré Daredevil, quelques rues plus loin, il pourra nous aider à faire soigner ta jambe et à nous emmener à l'endroit où on doit amener cette clé pour s'en débarrasser.

Moi : D'accord.... Mais c'est qui ça là bas.

Je pointais du doigt une silhouette s'approchant vers nous, je n'aimais pas ça, était ce un allié ou un ennemi ?
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MessageSujet: Re: Paf le chien   Paf le chien - Page 9 Icon_minitimeLun 14 Mar - 10:53

Monts Logan; Mines

Les ténèbres, c'est tout ce que pouvait voir Nina après sa chute dans une mort certaine, ou presque certaine, car peu à peu la lumière sacrée lui revint en mémoire pour reprendre possession des lieues.

Valentin : Bonsoir Twisted Fate, j'aurai besoin de vos services pour kidnapper un certain Maxime Moulin, il me semble que vous le connaissez déjà. Il est la cause de tous mes soucies, mais ça vous vous en fichez, vous voulez connaitre la prime. 500 000 d'euros au total, la moitié se trouve déjà dans l'enveloppe où se trouvait la clé USB contenant cette vidéo. Vous y trouverez aussi une carte indiquant l'endroit où je voudrais que vous l'emmeniez. Il parait que vous êtes l'un des meilleurs, alors faites ça bien.

Alexis : Bon Anniversaire Valentin !

Thibaut : Ouais !

Alexis : On a pas vu le temps passer !

Thibaut : 17 ans déjà !

Alexis : En tout cas j'espère que ça va bien de ton coté, et je voulais te dire qu'on passera, Sbire et moi, bientôt te voir à Strasbourg, ce sera peut être l'occasion d'aller aussi dire bonjour à quelques vieilles connaissances.

Thibaut : Maxwell et Stive.

Alexis : Rhoooo, tu gâches le suspense ! Bon bref à plus !


Dernière édition par WAF le Jeu 24 Mar - 17:26, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Paf le chien   Paf le chien - Page 9 Icon_minitimeVen 18 Mar - 21:32

Il courait sous le ciel étoilé sans savoir où aller. Il était en sueur... Mais, il était arrivé à destination. Il se trouvait devant une maison, la maison des Kudo...
Exténué par sa course, il fit un malaise avant d'atteindre la sonnette. C'est le professeur Agasa qui le trouva gisant devant chez lui et qui le ramena chez lui.

"Ai-kun, s'écria t-il.
- Qu'y a t-il Agase? Répondit-elle somnolente.
- Un homme a fait un malaise. Viens m'aider !"

Variante 1

L'homme commençait à se réveiller, quand il ouvrit les yeux, il vit un vieil homme, du moins il en avait l'air, habillé d'un peignoir et avec près de lui une jeune fille de 8 ans en robe de chambre.

" Monsieur, monsieur, vous m'entendez ? Demanda Agasa.
- Un vieux !!! Gueula l'inconnu.
- Hein ?
- Une petite fille !
- Super, fit cette dernière, un attardé mental.
- Pédophilie ! Je vais appeler la police !"

Et en un tour de combiné magique, Takagi et Sato débarquèrent dans la maison pour menotter ce cher Hakase qui tenta de se justifier.

"Mais elle n'est pas mineure, elle a 18 ans !
- Mais bien sur, fis Sato sans trop y croire.
- Et elle était consentante ! N'est ce pas Ai-kun !?"

Malheureusement à la place de la chimiste se tenait maintenant une grosse pancarte avec marqué dessus "Si vous me cherchez, je suis déjà dehors."

Variante 2

L'homme se réveilla, Agasa lui demanda si il l'entendait, la réponse ne tarda pas à arriver.

"Hein !? Comment !? Parlez plus fort mon brave !"

Il sortit un énorme sonotone qui pesait 80 kilo, celui ci s'écrasa par terre et traversa le plancher, l'homme tomba avec, disparaissant dans les Enfers.
Hiroshi resta bouche bée contrairement à Ai qui resta de marbre.

"Oh moins, dit elle, il ne pourra pas tomber plus bas."

Ensuite, ils firent un gros sourire à la caméra avec le pouce en l'air, et le générique de fin de l'épisode se lança sous une musique battante avec la fin des faux rires ET des acclamations enregistrées.

Variante 3

Le mystérieux inconnu se savait pas vraiment quoi répondre.

"Où suis-je ?
- A Châtelard bien sur !
- Oh non ça veut dire que... Je suis dans la Creuse !
- Oui mon brave !
- NONNNN !!!!"

Le type sauta d'un bond, traversa le plafond, et puis se percha en haut du clocher de la ville pour admirer l'horizon avec sa vision de l'aigle.
En effet, cette impression d'être dans un coin paumé, on ne la retrouvait que dans cet endroit là.

"Mais qui m'a volé ma Delorean qui fait des bulles ?"

Il eut bientôt sa réponse en voyant l'acteur, Christophe Barberon, se baladait tranquillement avec les oiseaux du matin et la bagnole sous le coude.
Il devait la lui piquer, c'est pour cela qu'il sauta telle une hirondelle mais s'écrasa comme un vieux pigeon moisi sur le bitume car dommage pour lui, la meule de foin était à 5 mètres à sa gauche, il l'a raté de peu.

Variante 4

Agasa lui expliqua comment il l'avait trouvé, il demanda ensuite à Ai de chercher un café, ce qu'elle semblait faire.

"Comment vous appelez-vous monsieur ?
- Ah ça bonne question, voyez vous à ma naissance je n'avais pas de nom, mais on m'appelait "Suzanne", j'ai jamais su pourquoi.
- Ah bon ? Et comment ça s'est passé votre enfance ?
- Hé bien..."

Il ne put lui répondre car son interlocuteur se prit une seringue dans le cou de la part d'Haibara qui s'était vêtu d'une robe rouge et avait teint ses cheveux en noir, histoire de nous rappeler une espionne chinoise du nom d'Ada Wong.

"Un cadeau de ma part."

Elle voulut se tirer avec son lance grappin mais celui ci dit "Nop" et explosa, la tuant sur le coup. Quand au Professeur il se transforma en Jamel Debbouze et commença une blague à deux balles.

"Hé hier j'ai pris le métro, tu sais ce qu'on m'a dis ? T'as pas un sou ! Houhouhouhou !
- NONNNNNN !!!!"

L'homme surnommé Suzanne enfila la tenue de Dark Vador et partit faire le Djihad en Syrie.

Variante 5

Hakase lui demanda son nom.

"Ah bah !? Vous me reconnaissez pas !?
- Eu... Maintenant que vous le dites votre tête me dit quelque chose.
- Bien sur, j'ai même pissé dans un avion pour venir ici.
- Gérard Depardieu !?
- Un peu mon neveu, j'ai picolé comme un arrache trou, mais bon j'ai l'habitude des comas éthyliques, hic !"

Ai ramena un biberon Vodka, le Vodka que l'on connait des HEN, qui avait été rempli au préalable d'un mélange d'alcool, le célèbre acteur français commença à le sucer.

"Hé bein, t'as un bon gout mon pote !
- Eu merci... Mais où est Anikita ?"

Finalement l'assassin fut dévoré tout cru par l'ogre, FIN... Ou pas.

Variante 6

L'inconnu tenta de se rappeler son nom.

"Mon nom est Cule, Jean de mon prénom.
- Jean Cule.
- Ah ah ah ah, je vous ais eu !"

Une équipe TV arriva dans le salon, Ai aussi car elle était dans le coup.

"C'était une caméra caché, et je suis Jean-Yves Lafesse !
- Ah vous tentez encore de me piéger.
- Non pourquoi ?
- Eu...
- Ah ah ah, deux fois ! Bien sur Lafesse n'est pas mon vrai nom de famille !
- Ah ah ah ah...
- Riez !
- Ah ah ah ah ah !
- RIEZ !
- AH AH AH AH AH !!!
- Riez, en imitant la gestuelle du gorille en rûte."

Il obtempéra, décidément le vieux était trop gentil.

Variante 7

L'Homme ne se rappelait de rien, ce qui était embêtant.

" Je ne me souviens de rien.
- Vraiment ? Ouf...
- Comment ça ?
- Parce que comme ça vous ne vous rappellerez pas que vous aviez deux bras avant.
- Qu'est ce que..."

Le type remarqua enfin son bras gauche qui n'était pas là, à la place il y avait un fouet électrique en mode off.

"Désoler mais j'avais besoin de votre bras pour une expérience consistant faire fuir les fourmis de leur territoire grâce à un arôme spécifique.
- Cible : Hiroshi Agasa. Élimination Confirmé."

L'homme fouet fouetta à mort le pauvre professeur qui mourut en en lâchant une bonne, ce qui fouetta.

Variante 8

L'amnésique tenta de se rappeler de quelque chose, finalement quelque chose lui revint.

"Ah si...je me souviens d'une chose, mon nom de code... Anokata..."

Un verra se brisa sur le sol, et la fille auparavant de marbre, semblait perdue et elle se dirigea vers un placard pour le fouiller à la recherche de quelque chose. L'homme était intrigué.

"Il y a quelque chose qui pourrait m'aider dans ce placard ?
- Un conseil petit, fuis."

Agasa alla se planquer tandis que la chimiste en petite tenue se retourna, avec un sourire sadique sur le visage, un gros Desert Eagle dans la main.

"Je dois tuer Anokata !"

Le concerné eut très peur pour sa vie et prit ses jambes à son coup, en évitant dû mieux qu'il pouvait les tirs en sa direction.
Finalement il n'esquiva pas un missile téléguidé qui le réduisit à l'état de molécule, et Sherry fut victorieuse, elle s’empressa d'appeler le Détective pour lui annoncer la bonne nouvelle.

" Haibara, t'as vu l'heure qu'il est ?
- J'ai tué Anokata.
- Ouais ouais c'est ça, et moi j'ai couché avec Vermouth... Ah merde, c'est vrai en plus !"

Il raccrocha.

Variante 9

Un détail importante revint en mémoire de l'amnésique.

"Ah si...je me souviens d'une chose, le code de mon compte bancaire est 0748910269. Est ce que ça peut aider ?
- Oui, bien sur..."

Il fit signe pas très subtilement à Ai d'aller craquer le compte en question, mais ce qu'elle comprit, c'était qu'elle devait aller arroser des plantes sur l'autoroute du soleil. Elle quitta la demeure et le moustachu binoclard serra quelque chose qu'il gardait dans sa poche gauche.

" Et sinon, aucun autre détail ne vous revient ?
- Non, désoler... On peut appeler la police ?
- Bien sur... Après que je vous ais tué !"

Une lame sortit et sa planta dans la ventre du cameraman qui trébucha en arrière et mourut dans d'atroces souffrances.

"Coupez ! Hurla le réalisateur. Mais qui m'a embauché cet imbécile !? Vous êtes viré !"

Agasa eut un court circuit dû au choc émotionnel et tomba à la renverse.

Variante 10

L'inconnu se souvint d'une bribe de son passé.

"Ah si...je me souviens d'une chose, on m'appelait souvent John Doe dans le passé.
- Ah comme dans la série.
- Oui, et d'ailleurs, je sais tout !
- Très bien nous allons jouer alors à la question à 1 million de yens : Comment s'appelle le Monarque de Turniche ?
a) Jean-Pierre Petit.
b) Jésus.
c) Moi.
d) La Réponse D.
- Facile, Harold Bnarfalakolipsotitupatussez !
- Oh mon dieu, vous êtes le Messie !"

Une auréole poussa sur la tête de John Doe, il fut alors vénéré par tous les personnages de Détective Conan.
Il épousa Ai et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants. Fin....
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MessageSujet: Re: Paf le chien   Paf le chien - Page 9 Icon_minitimeLun 21 Mar - 21:13

Conan et Haibara marchaient tranquillement le long d'un trottoir à Tokyo, non loin derrière d'un trio de mioches insupportables. Vous ne me croyez pas ? Je vous laisse les écouter un peu.

Genta : J'ai faim !

Mitsuhiko : Toi le jour où tu n'as pas faim, ce sera la fin du monde.

Genta : T'es jaloux de moi !

Mitsuhiko : Jaloux !? D'un gros tas de graisse comme toi !

Genta : Si tu me cherches trop, j'appelle mon père pour qu'il te pète la gueule !

Misuhiko : Vas y, qu'est ce qu't'as dit bâtard !?

Ayumi : Une voiture !

Et pam, les enfants valsent en étant percutés de plein fouet par une Mercedes-Benz, tout ça parce qu'ils n'avaient pas pensé à regarder avant de traverser, le feu était au rouge.
Heureusement que les deux adultes rajeunis n'avaient pas fait cette connerie et étaient sains et saufs au bord de la route à regarder avec stupeur ce qui venait de se passer devant eux.
Conan fut le plus surpris, surtout quand il vit qui se trouvaient dans cette voiture entrain de passer Ma Benz de NTM à fond la sono. Il y avait JoeyStarr au volant, Lord Kossity coté copilote, et entre les deux se tenait Ran Mouri habillée façon Racaille des quartiers sensibles.
Elle pointa du doigt le petit Conan en mode vénère et elle commença à lui balancer des insultes gratuitement avant d'argumenter.

Ran : Hé vas y, j'sais qu't'es Shinichi bouffon hein !? T'as cru qu'jétais triso ou quoi !? Alors j'nique ta mère, voila, et puis vas voir ailleurs si j'y suis pas ! A plus pédé !

Elle lui fit un doigt et la voiture partit au quart de tour, laissant Kudo dans un état second suite à ce surplus d’informations lui traversant l'esprit.
Quand il eut à nouveau les idées clairs, il se trouvait devant chez le Prof et Haibara était sur le point de lui dire au revoir.
Il la regarda silencieusement, ses verres s'étant teintés comme d'habitude pour montrer qu'il était en mode vénère concentré. Ai le remarqua et tenta de se montrer sympathique envers celui qui venait de perdre ce qui pensait être l'amour de sa vie, en même temps malgré qu'elle essayait de se le cacher, elle l'aimait ce petit con.

Ai : Tu peux entrer tu sais, Agasa n'est pas là, il est à sa plantation de marijuana. Et puis un bon thé te feras surement du bien.

Conan : Merci Ai c'est gentil, mais je me dois de refuser... Je vais plutôt aller voir Amuro pour qu'il me fasse un bon café et que je puisse me noyer ded...

Il fut interrompu dans sa réflexion conne par la pression du corps d'Haibara contre lui. En effet elle était entrain de le serrer de ses petits bras métissés pour l'inonder d'une chaleur agréable à ce froid d'été.
Le détective en culotte courte se laissa faire, il ne l'avait jamais remarqué auparavant, mais il aimait la présence de la chimiste à ses cotés.
Pourquoi ? Pourquoi je me sens si bien dans ses bras ? Pourtant Ran vient de me quitter, je devrais être dévasté, mais je me sens bien, comme si je m'étais débarrassé d'un fardeau. Et surtout... Je bande putain !
Aucune parole ne put s’échapper de sa gorge, aucune réponse ne put lui venir en retour. A par juste ce pointeur rouge qui se baladait le long de son corps pour finalement attendre son épaule droite, un espace qui n'était pas recouvert par la jolie fille aux cheveux auburn.
Un tir dans le crépuscule, le Metentei tomba en arrière, aspergeant de sang sa belle camarade qui tourna son regard vers le tireur à la fenêtre de l'étage de la Maison Kudo.
C'était Subaru avec son œil d'Akai regardant sa cible, tenant le même fusil qu'il avait utilisé dans le Film 18. Voyant qu'il avait réussi son coup, il le posa sur le coté et prit un mégaphone qui traînait par là. Il appuya sur le bouton magique qui fait changer de doubleur pour reprendre sa voix de base, et hurla quelques mots dedans.

Subaru : C'est ma meuf, connard !

Haibara eut à son tour un burnout mental en assimilant toutes ses infos cruciales qui venaient de lui taper le crane, mais bien sur c'était pas fini !
Un petit chat, une femelle, se faufila et tel un ninja lança un couteau qui se planta dans l'épaule de la scientifique avant de prendre le petit Conan dans ses bras pour qu'il ne puisse pas s'échapper.
Le regard assassin se tourna vers ce félin qui s'appelait Masumi Sera.

Masumi : Si tu tiens à ta vie, pas touche à mon Conan !

La Détective Lycéenne tourna brièvement son visage vers son frère et lui fit un pouce levé avant de finalement disparaître en un sourire, comme si elle n'avait jamais été là, emportant sa proie avec.
Quand à Ai, cette dernière se laissa entraîner par ses pitites jambes à l'intérieur de la baraque de l'inventeur où elle s'installa sur le canapé pour repenser un peu à tout ce qui venait de se passer sous ses yeux.
Pourquoi est ce que Subaru lui a tiré dessus ? Parce qu'il serait jaloux de notre relation ? Pffff, ça n'a aucun sens, Kudo-kun ne peut pas m'aimer. Et pour Sera ? Si elle croit que je l'aime, elle se fout le doigt dans le soleil.
Elle sentit alors un doute s'incruster dans ses sens, et quelque chose vibrer en elle.
Est ce que je l'aimerais ? Non c'est faux, et puis même si c'était le cas, ce serait inutile. Pourtant je sens mon cœur vibrer... Ah non c'est mon portable.
Elle décrocha et une voix inconnue retentit de façon rauque et foudroyante.

??? (T) : 7 jours...

Ai : Nani ?

??? : Hum désoler, j'ai un chat dans la gorge... Je disais, ça fait 7 jours qu'on attend le payement de votre loyer, alors...

Elle raccrocha, de toute façon avec tout le fric qu'Agasa avait dépensé pour les gosses, les gadgets de Conan et de Kaito, il était maintenant fauché.
Le lendemain matin, Conan se leva de bonne heure pour être près à accueillir sa vaillante camarade de classe, il attendait donc devant le portail d’entré de chez le Professeur. Après l’érection d'hier, le pitit détective se sentait chaud pour aller la draguer comme un gros relou. Finalement le grincement de la porte métallique se fit entendre avec fracas, Conan se retourna et... Oh bon dieu, elle est à POIL !!!!
Il l'aspergea de sang pour la remercier, sang venant tout droit de ses deux narines, il en tomba même dans les pommes.
A son réveil, elle était désormais vêtu et elle croisait les bras, les yeux fermés en faisant genre qu'il ne s'était rien passé. Se remettant du choc nasal, le Metentei se releva et confronta la sorcière sur ce fait.

Conan : J'aurais pu en mourir !

Ai : Je ne vois pas de quoi tu parles, où sont les autres ?

Conan : Ils sont morts, mais on s'en fout de ça !

Ai : Bien, alors allons à l'école.

Elle partit devant, et il la rattrapa pour être juste à coté d'elle, il détourna ensuite les yeux pour faire genre qu'il était en colère.
Je crois que c'est le bon moment, le bon moment pour emboîter le pas, et voir si je l'aime vraiment.
Il tendit sa main vers celle de la personne à sa gauche et la prit en rougissant comme une tomate, il prit finalement la parole d'un ton gêné.

Conan : Tu sais, j'ai toujours voulu te dire ça, je.. je... Je t'aime !

??? : Oh jeune homme, moi aussi !

Cette voix, ce n'était pas elle. Il tourna son regard paniqué vers la personne à qui il tenait la main. C'était Misae Yamamura, la grand mère de l'Inspecteur Débile. Elle était toute souriante et s'approcha dangereusement vers le p'tit Kudo.

Misae : Embrasse moi, grand fou !

Conan : AAAAAAAAHHHHHHHHHH !!!!!

Il ne put s'échapper à l’araignée l'attirant dans sa toile.
Haibara de son coté s'était barrée et marchait tranquillement le long d'un trottoir, sans se douter une seconde qu'une Porsche Noire était garée non loin de là, avec Gin au volant. Il la reconnu instantanément et ne put s'empêcher de rigoler avant de s'allumer une clope.

Gin : Ah la la, je t'ai retrouvé Ginette et je vais te faire voir de quel bois je me chauffe, non mais !

Avec une voix digne d'un méchant de Nicky Larson, il appuya sur l’accélérateur et percuta de plein fouet Vodka qui revenait avec des provisions sous le coude. Sa Sherry entendit le raffut et jeta un bref regard pour voir le véhicule foncer tout droit vers elle, elle reconnu immédiatement le chauffard.
Ciel, mon mari !
A la GTA IV, elle piqua la moto (Honda 750 NR) d'un passant et prit la fuite pour échapper à Barbie avec ses longs cheveux. Elle fonça dans le premier magasin venu, passa par l'arrière boutique et sortit par la sortie de secours, toujours poursuivi par l'autre taré qui détruisait tout sur son passage. Evidemment la Chanson "Kimi Ga Ireba était entrain de passer en fond sonore, c'était logique. Dévalant les ruelles à l’artère du magasin, elle finit par tomber sur un tremplin qui lui permettrait de rejoindre les toits où se serait plus rigolo. Elle l'emprunta sans hésiter, la moto fit un beau vol pour atterrir parfaitement sur la toiture en zinc, la voiture en fit de même quelques secondes après.
Maintenant en mauvaise posture sur cette toiture interminable, la chimiste tenta de réfléchir à un moyen de s'en sortir vivante.
Je devrais peut être descendre avec la moto ? Non, on repartirait à zéro.... Si seulement quelqu'un venait pour m'aider.
Miracle, le bruit assourdissent d'un moteur combiné avec des pales commença à se faire entendre de plus en plus fort tandis qu'une forme noire était en approche dans le ciel. C'était un Mitsubishi MH 2000 avec l'une de ses portes d'ouverte, celle du coté de la poursuite. Sherry pouvait voir une forme familière lui faire signe de la main, c'était son petit Kudo, et juste à coté de lui se trouvait un homme assez grand vêtu de bleu et de rouge. Il avait un air très sérieux, le genre de gueule que tu ne voudrais pas provoquer, et il braquait la voiture de Gin avec son Colt Python, près à tirer.
Le coup parti, la cible se prit le projectile dans la tête et tourna le volant vers la droite, faisant faire un saut à sa voiture. Celle ci se crasha en contrebas et explosa comme dans tout bon film de Michael Bay.
Malheureusement, pas le temps de se réjouir, car plusieurs mètres devant la moto se trouvait un grand espace qu'elle ne pourra pas traverser. Si on ne faisait rien, la pauvre scientifique finirait comme son ex amant qui brûle dans la carcasse de la Porsche.
Heureusement pour elle, l'hélico se mit en stationnaire au dessus de ce vide, donc quand arriva le grand moment, elle sauta hors de la moto en avant pour s'agripper à l'hélico. Elle réussit à attraper une des pattes, mais ses doigts commencèrent à glisse dangereusement, et un funèbre destin l'attendait si elle venait à glisser. Juste au moment de lâcher, deux mains attrapèrent les siennes, c'étaient celles du Détective Binoclard, lui même tenues par les jambes par l'homme au gros magnum. Ils furent tous les deux ramener à bord à la paire de bras la plus forte au sein de l'appareil, ils étaient dorénavant sains et saufs.
Haibara souffla un peu et put respirer un grand bol d'air, son regard se porta attentivement sur l'inconnu qui les avaient aidé, finalement c'est son camarade à lunette qui lui répondit à voix haute.

Conan : C'est Ryô Saeba, un vieil ami de mon père, j'ai fais appel à lui quand je t'ai perdu de vue avant, mais pas qu'à lui.

Ai : Ah ?

Conan : Le pilote... C'est Lupin III.

Elle afficha une expression de surprise mais aussi d’incompréhension avant de regarder droit vers la personne mentionnée qui était tranquillement aux commandes de l'hélico avec une tasse dans sa main droite, contenant un drôle de liquide noir.
Entendant son nom, il se retourna vers ses passagers et leur fit un sourire noirâtre à cause de ses dents qui dégoulinaient.

Lupin : J'ai bu tout le carburant !

Silence, 3 cris, un fou rire... Page de Publicité !
Une salle de bain dans un grand appartement du centre ville de Tokyo, la porte s'ouvre, révélant une vieille femme qui semblait avoir vécu durant plusieurs siècles. Mais son visage et ses cheveux blonds étaient familiers aux fans du manga. Elle s'avance pour se mettre face au miroir et contempler sa peau ridée, une voix trop classe se fait alors entendre par les auditeurs.

Akai : Marre de ces problèmes de rides ? Alors utilisez la nouvelle crème hydratante bonne pour la peau, Anokata, après ça vous aurez l'air d'avoir a nouveau 20 ans.

La vieille femme s'en passe sur le visage et rajeunit d'un coup pour se révéler n''être autre que Vermouth, elle affiche un petit sourire.

Vermouth : C'est vrai qu'avec la nouvelle crème hydratante Anokata, je me sens mieux dans ma peau.

Anokata : Oh Moumoute tu grouilles ton cul, il y a Derrick qui commence !

Elle affiche un petit rictus et s'empare d'une paire de ciseaux avant de quitter la pièce avec un air assassin... Fin de la Page de Publicité !
Retrouvons les deux protagonistes dans un restaurant 4 étoiles français nommé "La Merde Très Chère" où ils étaient entrain de dîner tranquillement devant une grand vitre donnant une belle vue sur le couché de soleil de Tokyo. Ai noyait son doigt dans son verre de vin, Conan la regardait en transe tout en tenant son verre de champagne, et le serveur les regardaient dubitatif. Il ne savait pas si il devait appeler les Services Sociaux pour savoir ce que pouvait bien foutre des gamins de 7 ans avec autant de fric aussi tard dans ce restau. Il s'abstenu de le faire et alla plutôt voir l'ivrogne se trouvant à une autre table qui lui rappelait étrangement le célèbre Kogoro Endormi, et la femme qui l'accompagnait était le parfait sosie de Yoko Okino.
Finalement le Shinichi rajeuni décida de commencer à goûter le délicieux contenu de son verre avant de poser une question à son "amie" tout en s’essuyant la bouche avec sa manche droite.

Conan : Alors Ai, tu as bien mangé ?

Ai : Oui, la nourriture française est la meilleure.

Ils se turent ensuite, chacun d'entre eux voulait dire la même chose, mais ça refusait de sortir.
Je dois le faire, lui dire mes véritables sentiments !
Oh pourquoi ça ne veut pas sortir merde !?
Et juste au moment où ils étaient près à enfin le dire, un cri retentit dans la pièce, alertant tous les clients et les employés. C'était la Stars de la Pop qui venait de sauter de sa chaise pour se précipiter sur le Célèbre Détective qui était tombé au sol, de la mousse blanche autour de la bouche, il avait été empoisonné. Qui avait bien pu faire ça ?
Conan le savait, il avait lu le script, il se tourna vers une serveuse à lunette qui avait un air familier et la pointa du doigt en gueulant.

Conan : Eri Kisaki, c'est vous la coupable !

Aussitôt ce fut dit, que Sato et Takagi, qui comme par hasard dînaient aussi ici, la menottèrent et l'embarquèrent. Une affaire vite faite, bien faite.
Le gamin au nœud pap rouge régla la note et emmena sa future copine dans un lieu moins morbide, Beika Parc.
Malheureusement, arrivés devant le lac qui brillait de mille feus, avec un marchand de glace qui tentait de gagner du fric malgré l'heure. Ils étaient arrivés au moment il fallait se séparer, mais aucun n'arrivait à dire "Au revoir".
Pourtant il était déjà 19H50, l'heure du Journal approchait très rapidement en TGV, il fallait donc se grouiller de le prendre à temps. Ils se contemplèrent pendant quelques secondes, sans pouvoir penser, comme un zombie en manque de cerveau.
Finalement une phrase, pourtant déjà entendu un millier de fois mais qui résonnait très fort en eux, leur vint à l'esprit. Sans tergiverser, ils se déclarèrent enfin.

Conan + Ai : Je t'aime !

Ça y est c'était sorti, on commençait à croire qu'ils étaient constipés. La seconde d'après ils se prirent dans leurs bras et d'échangèrent le doux baiser de la victoire, la victoire de l'amuuuuuuuuure. Enfin c'est ce qu'ils croyaient, mais un coup de tonnerre vint briser ce beau moment romantique.
Un éclair traversa la cage thoracique du Tantei qui lâcha prise et tomba amèrement sur le bitume dur qu'il y avait derrière lui.
La Divine Déesse resta plantée là comme une plante verte, ne comprenant pas ce qui venait de se passer devant elle, regardant le sang couler le logn de ses branches. Mais rapidement son cerveau activa ses brindilles et ses feuilles se serrèrent, son regard se tournant vers le vendeur de glace.
C'était lui, c'était lui qui avait tiré.
Elle le reconnu, Misao Yamamura était son nom.
Ce Faux Marchand rangea le joujou dans sa boite et afficha un sourire niai adressé à la femme à 4 mètres devant lui.

Misao : Il avait pas qu'à toucher à ma grand mère.

A peine la phrase fut fini qu'il sentit une présence derrière lui, lui toucher l'épaule. Il tourna ses yeux à droite et vit en premier un chapeau beige, puis une grosse face avec une grosse moustache.
Aucun doute, c'était Megure-keibu qui fit un "Hmmm !" habituel avant de s'approcher de l'oreille de sa future victime, puis de dire avec élégance un mot qu'il affectionnait tant.

Megure : NANIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !!!?

La tête du crétin explosa, Conan était vengé, Ai s'était pendue à un lampadaire avec une corde à sauter, et Megure s'était installé sur un banc pour manger une glace tandis que la caméra prenait de l'envol pour nous montrer le soleil disparaissant dans la pénombre.
FIN !!!


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MessageSujet: Re: Paf le chien   Paf le chien - Page 9 Icon_minitimeDim 17 Avr - 20:42

La brise soufflait sur les flammes naissantes de l'essence qui coulait à petite goutte le long de la route, pour nous signaler qu'il ne valait mieux pas traîner dans le coin.
Mais une personne nous empêchait de partir, moi et Violette, une seule personne que nous dans ce cimetière portant le nom de "Grow Street".
Hors question de courir, je serais un poids mort avec ma jambe amoché qui risquait de faire plus de tort que de bien si on choisissait cette option.
L'ombre s'approcha de nous, n'étant plus qu'à quelques mètres, contournant quelques débris obstruant son chemin.
Son visage passa sous l'auréole d'un réverbère, révélant son identité...
Ou pas car son visage ne me disait rien.
En vérité, je pus constaté qu'ils avaient des vêtements de touriste, dont un sac à dos, un appareil photo, une carte dans sa main droite, une bière dans la gauche, et un gros drapeau belge sur son tee shirt.
Il était très gros ce type, il avait aussi de la moustache, des cheveux qui se perdaient et des lunettes qui sentaient la friture.
Il nous salua de la main, nous étions à la fois intrigué par cet énergumène et surtout soulagé de voir que c'était pas un ennemi à priori, il se montra plutôt sympathique envers nous.

Touriste : Excusez moi, nom d'une frite là ! Je cherche, ah bah comment qu'vous l’appelez déjà !? Ah oui Time Square, j'crois qu'ça porte ce nom là. Bon savez vous où qu'ça s'trouve une fois ?

Je me suis retenu de rire, car son fort accent bruxellois était hilarant, mais c'était pas sa faute, et je ne voulais pas qu'il soit vexé le pauvre.
Violette elle aussi réussit à garder son calme et tenta d'aider le belge en regardant la carte qu'il tenait avec lui.

Violette : Alors, vous passez par "Wonder Street", vous tournez à droite et continuez jusqu'à "Monk Plaza", vous allez à gauche et vous y êtes.

Touriste : Rho bah merci ma p'tite dame hein !? Ret bonne journée a vous aussi hein !?

Il s'en alla alors passant derrière nous pour aller contourner la voiture accidenté et continuer son petit bonhomme de chemin dans cette ville bruyamment silencieuse.
Mais il n'était pas encore temps de se reposer, et malgré mes blessures, on devait s'en aller, rejoindre ce Daredevil.
Celle qui m'avait sauvé était maintenant entrain de regarder une ruelle sombre à notre gauche, je savais déjà ce qu'elle allait dire.

Moi : C'est par là que nous devons aller ?

Violette : Oui, et dépêchons nous avant que....

Elle se figea en un instant, je comprenais qu'il y avait danger.
Ça se lisait sur son visage, c'était de la peur, elle me regarda alors intensément, s'inquiétant pour ma pomme. Puis elle me prit la main et m’entraîna dans cette ruelle qui me faisait pensé à la mort, en effet s'aventurer dans les ruelles de New York est rarement une bonne idée.
Les survivants du SS Lazare le savaient.
A peine je fus englouti dans cette obscurité, qu'une question déborda de mes lèvres.

Moi : Qu'est ce qui se passe !?

Elle ne me répondit pas sur le moment et finalement après avoir passé un angle nous tombions sur une clôture recouvrant le chemin.
Il allait falloir l'escalader. C'est à ce moment là que Violette se décida enfin à répondre à ma question.

Violette : Je les ais entendu, ils allaient nous attaquer ,alors il fallait fuir.

Moi : Mais qui ?

Nous commencions à entreprendre l'escalade quand elle révéla l'identité de nos poursuivants.
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MessageSujet: Re: Paf le chien   Paf le chien - Page 9 Icon_minitimeDim 17 Avr - 23:50

POV Conan

Comment avais je pu être aussi idiot ?
Comment est ce que tout cela avait pu se passer sous mes yeux sans que je ne puisse rien faire ?
Finalement c'est elle qui avait raison, ceux qui trahissent l'organisation sont voués à mourir, j'ai essayé de changer ça, en vain.
Je me rappellerai de cet instant de ma vie, l'instant qui a ébranlé mon sens de la justice si fort. Après ça je n'étais plus le même homme, je n'étais plus cet idiot ayant envoyé en prison un tas de bonnes personnes parce qu'ils devaient payer leur crimes. Finalement, si j'avais su que je deviendrai comme eux, un meurtrier.
Je me souviens encore du bruit que faisaient mes pas sur le sol cimenté de cet entrepôt abonné. Ma course effrénée contre la montre, dans l'espoir d'arriver à temps pour lui sauver la vie, même au fond de moi même j'avais la désagréable sensation que le Destin n'allait pas me faire de cadeaux.
En même, il faut dire que je le méritais un peu, ce fut le prix à payer pour le manque de discrétion dont j'ai fais preuve ces derniers temps.
Ça faisait déjà 5 minutes que je courrais, j'étais presque arrivé à destination, mon cœur était sur le point d'exploser.
Malgré la douleur, je ne m'arrêtais pas, le chevalier en armure se devait de sauver sa belle, coûte que coûte.
Je devais sauver Shiho.
Finalement j'arrivai dans une grand pièce, presque vide, la seule lumière éclairait la seule chose ayant de la valeur pour moi ici.
Elle.
Elle était là, allongée sur le sol, sur le dos.
Elle était agonisante, une marre de sang déjà bien large s'était formée autour d'elle, lui dressant une paire d'aile à ce bel ange.
Je criai son nom, inutilement, et me précipitai à son chevet, tant qu'elle était encore consciente. A ce moment là je ne pouvais plus cacher mes larmes car je le savais, je savais très bien ce qui allait se passer, c'était inévitable.
Et pourtant j'espérais, j'espérais qu'un miracle se produise, que tout ceci ne soit qu'un rêve, et que je me réveille dans mon lit, à l'Agence.
Mais non, ce n'était pas un rêve, c'était la dure réalité qui venait frapper à ma porte à coup de bélier.
Elle... Elle... Excusez moi, rien que d'y repenser, j'ai mon corps qui tremble, ma gorge qui se serre et mon cœur qui veut se barrer.
Elle me regardait avec un petit sourire aux coins des lèvres, c'était le regard du condamné, de celui qui savait qu'il n'y avait plus d'espoir de survivre.
Elle me toucha alors le visage avec doigts délicats, m'adressant finalement un dernier message, ses dernières paroles.

"Baka... Ne fais pas cette tête.... Tu m'auras appris à ne pas fuir mon destin.... Même si c'était inutile... Mais je t'en suis reconnaissante.... Je t'aime.... Shinichi Kudo...."

Elle rapprocha son visage du mien, voulant me faire partager quelque chose qu'elle rêvait depuis longtemps, pour qu'elle puisse ensuite reposer en paix. J'acceptais son dernier cadeau, savourant le contact avec sa langue, avec ses douces lèvres débordantes de tendresse, une tendresse inimaginable.
Puis... plus rien.
Elle relâcha tout, coupant le contact, et sa tête tomba en arrière, les yeux fermés, elle était partie pour un long sommeil sans échappatoire.
Et moi j'étais là, à tenir son corps sans vie, sans pouvoir rien faire.
J'étais là, comme un con, le con que je suis, à ne pas avoir pu protéger celle que je me devais de protéger !
Je suis lamentable !
Je ne suis qu'un misérable crétin, Sherlock Holmes, lui, aurait tout compris !
Oui, mais moi je suis loin d'être Sherlock Holmes !
Ça me fait mal de l'admettre mais Heiji, Sera, Hakuba, Amuro... Et même Eisuke ou encore Kogoro sont de meilleurs Sherlock Holmes que je le suis !
Même Akai ou même Kaito ont plus de points communs avec mon idole que j'en ais avec celui ci.
C'est un comble quand on parle là du Punisher et d'Arsène Lupin, faut le dire.
Ah si, je vois, je vois à qui je ressemble !
A ce super héros de comics américain !
Daredevil ! Lui aussi c'était une grosse tache !
Maintenant que j'y pense, son évolution dans la dernière série est un peu comme la mienne, sauf que la mienne est survenue trop tard, j'ai ouvert les yeux quand il faisait déjà nuit.
Silence, obscurité, tout ça m'entourait, tandis que ça faisait déjà 10 minutes que je tenais son corps.
Incapable de bouger, de dire un mot, de penser clairement.
Entendant juste le bruit des rats qui s'amusaient à esquiver le noir du monde en jouant entre eux.
Et moi, moi, j'avais perdu celle qui aurait pu être la femme de ma vie.
Et à priori, rien ne pouvait me la ramener.
Après tout, on ne peut pas ressusciter les morts.


Si ?


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MessageSujet: Re: Paf le chien   Paf le chien - Page 9 Icon_minitimeLun 18 Avr - 9:20

Rebonjour à vous qui lisez ce récit. Je pense que ce que je vous ais raconté la dernière fois vous a laissé avec de nombreuses questions dans la tête, aujourd'hui je vais essayer de répondre au plus grand nombre que possible.
Commençons par le début, le début de cet enchaînement de malheurs.
Pas le début du cauchemar en lui même, ce fameux cauchemar qui a commencé juste après un meurtre au Mystery Coaster quand j'ai poursuivis cet homme en noir avec comme pseudo Vodka. Quand j'ai disparu, laissant Ran derrière moi, alors qu'en vérité, c'est le jour où je suis devenu Conan Edogawa.
Mais ça ce sera pour une autre fois, car si je devais vraiment vous parler à partir de ça, il me faudrait au moins 90 Volumes pour pouvoir tout raconter, et encore.
Non là où commence mon histoire, c'est un peu plus d'un an après avoir rapetissé, quand la chaleur de été commençait à laisser sa place à la fraîcheur de l'automne.
C'est fou mais ce fut pour moi la plus longue année de ma vie, il s'en est passé des choses durant ce temps là, à là fois bonnes et mauvaises. J'ai par exemple fait des rencontres qui m'ont marqué, comme Heiji, Haibara, Vermouth, Eisuke et Hidemi Hondou, Bourbon, et puis évidemment la Famille Akai-Sera-Haneda. Une sacré bande de cas sociaux, tous des génies en plus, j'avais jamais vu ça auparavant.
Et puis il y avait aussi de nombreux événements qui ont eu leurs lots d'importances. Vous voulez que je vous les cites, et dans l'ordre ?
OK, mais vite fait, sans explication.
- La Disparition de Shinichi à Tropical Land.
- Le Cambriolage de Masami Hirota.
- L'Attentat manqué dans le train par les HEN.
- La Mort de Tequila.
- La Découverte par Heiji Hattori que j'étais Shinichi Kudo.
- L'Arrivé d'Ai Haibara.
- L'Assassinat commis par Pisco à l'Haido City Hotel.
- Quand je suis redevenu Shinichi kudo grâce à l'antidote d'Haibara (J'avais eu la frousse de ma vie quand elle m'avait pointé ce flingue sur la gueule !)
- Quand je lui ais sauvé la vie dans le Bus.
C'est bon ? Je peux arrêter ? Parce que je n'en suis même pas à la moitié, 1/4 on va dire donc ce sera encore un peu long.
Je vous l'avais dis, + de 90 volumes, c'est sur.
Revenons à nos moutons, après cette année chargée, on peut dire que j'avais pas mal avancé sur les Hommes en Noirs, même si j'ai surtout eu du cul parce que j'ai pas vraiment chercher à les trouver. En général j'attendais qu'ils me tombent dessus. Oui je sais, je suis con.
Là en ce moment c'était plutôt l'Arc Rum si vous voyez ce que je veux dire, et ce Rum n'était autre que le second du Boss de cette organisation de merde. Si j'arrivais à le coincer, je pourrais remonter jusqu'à Anokata et en finir pour de bon.
A ce moment là ma piste était que cette fameuse Asaka qui avait disparu n'était autre que la fille qui vivait avec Sera et que cette dernière appelait "maman". Mais j'étais loin d'être sur qu'Asaka soit Rum, si ça se trouve c'était un piège tendu envers cette personne. Rien n'est jamais simple avec ces Corbeaux.
En parallèle, j'essayais d'éviter d'impliquer Ai dans l'affaire, je ne voulais pas risquer sa vie, c'était plus fort que moi, quelque chose qui m'était encore inconnu me poussait à l'éloigner inutilement du danger.
Ce fut ça qui se révélera être mon erreur, j'aurais dû me préparer AVEC elle. Bref j'avais prévu de prévenir Heiji sur le sujet maintenant que j'avais un peu plus d'infos, et Subaru alias Akai était celui qui m'aidait le plus dans l'affaire.
Il avait réussi à trouver mon identité, faut dire que sans m'en rendre compte, j'étais de moins en moins discret ces derniers temps, et de plus en plus de gens finissaient par le savoir.
Et évidemment ce fut le cas de "vous savez qui". Mais ça je l'ignorais, non ce que je faisais depuis quelques jours c'était de regarder mon téléphone portable, celui de Shinichi, en cachette pour lire le message que Ran m'avait envoyé. Il y était marqué qu'elle ne pouvait plus m'attendre indéfiniment et qu’elle s'était mis en couple avec Eisuke qui était de retour sur le sol japonais dans le cadre de sa formation pour rejoindre la CIA. J'aurais cru qu’elle finirait par se mettre avec Araide, mais c'est vrai, il avait déjà quelqu'un, sa servante.
Oui, là par contre ce truc là je l'avais senti depuis quelques temps, qu'elle finirait par me lâcher. Et en même temps je me disais au fond de moi que c'était le bon choix, qu'elle puisse enfin se mettre avec quelqu'un qui puisse vraiment s'occuper d'elle.
Surtout que les sentiments que j'avais pour elle avaient changé, sans le savoir, on peut dire que j'étais un peu nul pour ne réussir à bien connaitre mon cœur et ses sentiments.
Et ce fut finalement ce jour là en tournant mon regard vers ma camarade à ma gauche que mes véritables sentiments amoureux se révèlent.
Le soleil orangé se reflétait parfaitement bien avec ses cheveux auburn que je me rendis compte qu'elle était très belle, à ce moment là son visage d’adulte me revint en mémoire.
La rencontre dans la forêt après qu'elle ait pris un antidote temporaire pour sauver les gosses du chalet en feu, l'un de ces fameux jours où j'ai failli à ma mission.
Mon cœur se mit à battre la chamade, et les bons moments que j'ai passé avec elle me revinrent, loin du froid de Décembre. [NDA : Ceux qui trouvent la référence, auront le droit à une surprise.]
Le stade, le château ou encore quand elle a essayé de me sauver lors de l'affrontement avec Vermouth et Calvados.
Maintenant j'avais ma réponse, je l'aimais.
Mais est ce qu'elle m'aimait en retour ?
Si j'en crois ma mère ou encore Ran, la réponse serait oui, je me rappelle aussi de toutes ces fois où elle m'a dit qu'elle m'aimait avant de dire que c'était une blague.
Alors j'avais ma réponse, il ne me restait juste qu'à le lui dire.
Une voix irritée m'adressa la parole durant mon voyage dans mes pensées, c'était Kobayashi-sensei qui s'adressait à moi en particulier.

"Edogawa Conan, peux tu te rasseoir s'il te plait ?"

J'aurais aimé voir la tête que je faisais à ce moment quand j'ai constaté que j'étais debout à fixé Ai comme le dernier des pervers, cette dernière était entrain de ricaner en silence, et Ayumi semblait d'humeur jalouse.
J'écoutai sans broncher la voix de la sagesse, et le reste du cours se passa sans encombre.
A la fin de l'heure, tout le monde se mit à ranger ses affaires, on eut même le droit à la visite de Shiratori-keibu qui venait pour parler en tête à tête avec sa petite amie. Quand à moi je me suis dépêché de tout emballer puis je me suis approché sans attendre de la table voisine, celle où se trouvait la chimiste de mes pensées.
Elle devait se demander ce qui m'arrivait, et finalement comme à son habitude, il lui arriva une remarque bien sarcastique à sa sauce, la sauce Haibara.

"Alors comme ça, le Metentei ne peux plus se passer de la beauté de sa charmante voisine, que c'est mignon."

Et moi en réponse, je me suis approché de son oreille gauche et je lui ais susurrée à l'oreille quelques paroles :

"Tu as raison, je t'aime, Shiho Miyano"

Je n'y suis pas allé par quatre chemins, mais je ne voulais pas refaire deux fois la même erreur, la faire attendre.
Elle eut dû mal à me croire durant les premières secondes, croyant que je jouais son jeu. Mais après avoir vu sur mon visage que j'étais très sérieux, elle m'embrassa sans faire durer le suspense.
Je pouvais encore entendre les cris de stupéfactions des autres élèves derrière. Ainsi que Ayumi rouspéter en quittant la salle, suivi par Mitsuhiko qui voulait surement la réconforter et peut être plus si affinité, et pour Genta il était déjà parti depuis longtemps pour manger des anguilles.
Ce fut le plus beau jour de ma vie, ce qui allait contrasté avec les suivants.
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MessageSujet: Re: Paf le chien   Paf le chien - Page 9 Icon_minitimeMer 20 Avr - 20:56

POV Ai Haibara

Ah ce Kudo-kun, il me surprendra toujours.
Même si celle là je ne l'avais pas vu venir.
J'avais compris que quelque chose clochait, mais je ne m'étais pas plus tracassée la tête que ça.
En effet, ça m'avait paru un peu bizarre qu'il m'annonce que Ran avait trouvé quelqu'un d'autre d'une façon assez neutre, comme si ça ne le touchait pas tant que ça.
Et pourtant, ça ne l'empêchait pas de regarder le message en question durant les cours sans se faire remarquer. Seulement ce n'était pas de le tristesse qui coulait de ses yeux, mais une pointe de doute, j'aurais voulu le questionner mais je me doutais bien qu'il dirait un "Ça va !" qui veut dire tout le contraire.
Finalement ce fut le choc pour moi quand il m'avoua ses sentiments. Je ne m'y attendais pas, pas après tout ce temps à tourner autour de ma nouvelle grande sœur. Mes espoirs avaient commencé à s'envoler, peu de temps après notre affrontement avec Vermouth au port, je crois.
On va dire que c'était durant cette période qu'il s'était montré le plus proche de moi, j'avais même pensé que mon rêve allait peut être devenir réalité, puis plus rien.
Et ensuite il y a eu le voyage à Londres et tout le tralala, et là je me suis dis "C'est bon ma p'tite, retour à la réalité, il est temps d'arrêter de te faire des films."
Et ce serait mentir que de dire que ça ne me faisait pas mal au cœur de les voir tous les deux virevolter à contre courant sans jamais se toucher. Surtout au début, après c'est devenu lassant tellement s'en était ridicule.
"Oh ma chère Ran, dommage que ton Shinichi adoré ne soit pas là !
- Mais ce n'est pas mon petit ami, Sonoko !"
Ah oui ? Ça se voit comme un couteau au milieu de la figure.
"Oh mais c'est ta petite amie, Shinichi ?
- Bakayarô, arrête de dire des bêtises !"
Dis celui qui est près à éventrer celui qui ose draguer sa princesse... Désoler, ça m'a fait penser à Subaru.
Finalement après ce jour, je suis devenu sa princesse, il faut croire.
Même si pour moi c'était lui ma princesse, mais chut, ça le vexerait si il venait à l'entendre. ^^
Quoi ? Mes sentiments ?
Ah oui je vois où vous voulez en venir, depuis quand j'aime Kudo ?
Depuis le début je pense, inconsciemment, on va dire.
J'ai commencé à me douter de quelque chose quand j'ai pleuré sur lui en lui reprochant de ne pas avoir sauvé ma sœur. Je ne savais pas pourquoi, mais ça me faisait du bien de me lâcher un bon coup, sur lui en particulier.
Et finalement mes doutes se sont fondés quand il m'a sauvé de l'explosion du bus, alors que je voulais me sacrifier pour que plus personne ne soit en danger par ma faute. Avec ses fameux mots "Ne fuis pas ton destin", ça m'a fait chaud au cœur, d'entendre ça, même si mon petit coté Tsundere m'a évité de lui en faire part.
D'ailleurs ce costume de chaperon rouge m'allait bien, je suis sur que si je le combine avec mon Pistofleur, ça peut donner une bonne blague à faire à l'occasion.
Il faut dire que je sais très bien m'habiller, lire des magazines de mode ça sert au final. Ma sœur serait très fière de moi si elle me voyait maintenant, elle qui voulait que je trouve un petit ami, ce fut chose faite.
Mais bon je digresse, je vais maintenant vous conter ce qui s'est passé le lendemain matin, c'était un Vendredi.
Nous étions en cours à nous faire chier, comme d'hab quoi, mais il y avait quand même quelques trucs de nouveaux. Déjà Kudo avait reçu deux invitations du vieillard accro au Kid pour venir ce soir au Musée de la monnaie de la banque du Japon dans l'arrondissement de Chūō. Oui, deux invitations, une pour Kudo et une pour Conan, nous en avions aussi reçu nous aussi les Detectives Boys. J'avais prévu d'en parler plus tard en tête à tête avec lui, car la méfiance était de mise.
Hormis ça, Kobayashi-sensei était absente, donc ils ont envoyé le dernier des blaireaux pour la remplacer. Un certain Naru, un jeune français à peine sorti du berceau, et qui avait dû mal à se faire comprendre, c'était peut être aussi dû à son Japonais qui était assez douteux.
Même moi j'avais dû mal à comprendre certaines phrases, quand je pense que moi je maîtrise 5 langues bien mieux que lui, dont sa langue natale d'ailleurs, donc j'ai pas pu m'empêcher.

"Odayakana koro... Komo... Korpomotachi !
- Avez vous dû mal à parler japonais professeur Naru ? Vous voulez que je prenne votre place ?
- Hein !?
- O migoto Ai-chan !"

J'ai bien ricané suite à ça, et chose surprenante, Kud... Shinichi aussi, lui qui était du genre à faire sa tête de glandu à ce genre de moment, il s'était calmé depuis quelques temps, et il devenait même plus sympa et bossait plus en équipe, ce qui avait aussi surpris les 3 autres loulous.
Ça me plaisait personnellement, je commençais même à croire qu'il pourrait en effet être le digne successeur de Sherlock Holmes... Après le fameux Détective Lycéen Saguru Hakuba. J'avais jamais eu l'occasion de le rencontrer, même notre binoclard préféré lui l'avait déjà croisé à deux reprises, le chanceux.
Ce fut enfin l'heure de la fin du cours, et de la matinée au passage, ce qui fut un très grand soulagement pour nous tous, et surtout pour ce remplaçant pathétique qui devait surement espérer que notre sensei revienne en forme pour qu'il puisse ne plus subir mes remarques blessantes. Je fais toujours cet effet là moi, c'est un don naturel.
Après je ne sais pas pourquoi, quelque chose me chiffonnait chez cet homme aux cheveux bruns foncés. Peut être ses yeux noirs perçant ? Non. Un homme en noir ? Nah suis je bête, je l'aurais senti !
Je laissai tombé, c'était qu'une perte de temps, je rangeai mes affaires personnels sans prêter attention à l'agitation qui m'entourait puis je me rapprochai du Metentei qui avait fini aussi d'emballer de son coté tout en étant comme à son habitude perdu dans ses pensées.

"Alors Conan, tu penses à notre duel de ce soir face au Kid ?"

Il semblait enfin me remarquer, il me répondit avec un petit rire idiot avant de se lever pour argumenter sa phrase.

"Ouais, tu as vu juste.
-Je te lis comme dans un livre ouvert, tu le sais ?
- Ouais, dommage que ce ne soit pas réciproque.
- Bon, allons y, les autres nous attendent."

Comme je le disais, ils étaient sur le palier de salle de classe à nous guetter silencieusement. Ayumi me faisait la gueule depuis hier, j'espère juste qu'elle pourra comprendre, si seulement je pouvais lui dire qu'il avait en vérité 17 ans et moi 18. Mitsuhiko, lui, tentait de lui faire comprendre qu'il fallait passer à autre chose. En même temps ce n'était pas le plus gêné par la chose, il hésitait entre moi et elle, donc au moins ça lui avait maintenant simplifié la tache. Et la tête d’œuf, elle continuait à se plaindre qu'elle avait faim, qu’elle voudrait manger des anguilles. Heureusement qu'il a de la chance que j'en ais rien à carrer de son poids à lui, car dans le cas contraire, il mangerait cher.
J'espère qu'Hakase n'a pas touché au gâteau dans le frigo, je le verrais bien de toute façon.
Bref, désormais réunis, nous entamions la marche vers les casiers, et j’espérais qu'il n'y ait pas d'affaire pour nous, déjà qu'on va surement passer une nuit agitée, alors autant se reposer un peu en attendant.
Pendant le trajet, mon joyeux petit copain m'annonça quelque chose.

"Il n'y aura pas que nous là bas, le vieux Jirokichi a invité d'autres personnes, il doit avoir encore un plan génial pour battre le Kid.
- Il y aura qui d'autre ?
- Heiji Hattori, il m'a envoyé un message juste avant.
- Ah c'est pour ça que tu regardais ton téléphone avant."

Son ami d'Osaka, un as de la discrétion, lui et Hakase se valent bien.
"Shinichi !
- Oi Kudo !"
Ah la la... J'y pense, ce sera la première fois qu'il affrontera le Kid, ce sera marrant.

"Il y aura aussi Saguru Hakuba, tu sais le Détective Anglais dont le père est le plus haut gradé de la police ici, tu sais aussi qu'il chasse le Kid, hein ?
- Oui, et que vous vous êtes déjà croisé deux fois, dans un château creepy et sur une île flippante."

Ce sera cool qu'il soit là lui, oui, il n'y pas que d'Higo que je suis fan.

"Sera m'a aussi prévenu qu'elle avait été demandé à l'appel."

La sœur d'Akai, ça va être marrant, surtout après hier soir.
Oui il s'est passé quelque chose hier soir, si vous voulez en savoir plus, faites le moi savoir, en attendant je continue mon récit.

"Ran m'a dit que Eisuke a aussi été convié à venir, elle s'y rendra avec lui et Sonoko."

Eisuke Hondou, un sacré personnage qui m'était sorti de la tête tellement il avait marqué la trame scénaristique nous concernant.

"Et pour finir Akai sera de la partie, il a reçu une invite en tant que Subaru, et d'après lui Amuro aussi.
- Amuro, c'est Bourbon c'est ça déjà ?
- Oui."

C'est vrai que nos chemins s'étaient quasiment pas croisés nous deux, même si il semble connaitre mes parents, à l'époque du Mystery Train il l'avait dit au Kid qui était déguisé en moi, et je l'avais entendu grâce à l'oreillette qui servait de micro aussi.
N'empêche ça faisait un paquet de monde, et quasiment que des Détectives, et pour le reste c'étaient des personnes qui pourraient l'être si ils le voulaient.
N'empêche que le temps passa vite avec notre petite discutions, nous étions arrivé à l'endroit voulu et nous avions enfilé nos chaussures d'extérieur et nous étions près à prendre un peu l'air.
C'est à ce moment là que Genta décida de nous faire signe qu'il était là, et de tenter d'affirmer en vain sa position de chef, il y croyait encore.

"Nous les Shōnen Tantei-dan, nous vaincrons Kaitou Kid !
- Ouais Genta-kun ! Cria Ayumi.
- C'est nous les meilleurs ! Enchaîna Mitsuhiko.
- Il sont à fond dans leur délires, me murmura Conan.
- C'est toi qui dit ça, lui répondis je en ricanant."

Près pour l'aventure, 6 heures trop tôt, nous nous rendîmes dans la cour principale de l'école où d'autres enfants étaient entrain de s'amuser.
Et ce qui attira directement notre attention, c'était la nuée de vautours entassée de l'autre coté de la barrière les empêchant de nous étouffer avec leurs questions.
Les 3 vrais enfants de notre groupe avaient les paillettes dans les yeux car ils pensaient naïvement qu'ils intéressaient ces journalistes. Pffff, non, ils n'étaient là que pour questionner le célèbre gamin qui est connu pour être le rival du Kid, mais je n'allais pas briser leurs espoirs. Moi perso je ne tenais pas spécialement à me faire remarquer, il ne faudrait pas que Gin me remarque, ce serait problématique si c'était le cas.

POV 3ème Personne

Naru-sensei observait depuis la salle de classe, ce qui se passait en bas, au niveau de la cour mais aussi de la route principale juste devant l'établissement. Il tenait un portable dans une main près de son oreille et il avait un air très sérieux, finalement il répondit à son interlocuteur en français.

"Ouais, c'est bien eux, il n'y a aucun doute à cela."

Finalement il s'éloigna de la fenêtre et s'approcha de son bureau où se trouvait un FN Five-seveN, version Tactical, il posa son autre main juste à coté puis écouta la personne à l'autre bout du fils finir sa phrase.

"OK, vous vous occupez d'eux, tenez moi informez si jamais vous avez besoin d'un renfort."

Il raccrocha, il avait terminé sa mission du jour.
Non loin du portail où étaient attroupés la foule de micros et de caméras, se trouvait une Porsche 356A Noire stationnée avec à l'intérieur d'elle, un grand homme aux cheveux argentés et au regard assassin se trouvant accompagné de sa secrétaire personnelle.
Celle ci portant le pseudo de Vodka était excitée comme un gamin à propos de ce qui allait se passer ensuite contrairement à son grand frère qui restait d'un calme terrifiant, avec juste un petit sourire carnassier aux coins des lèvres.

"Anikiti, on les tue maintenant ?
- Tu rigoles ? Avec ces piafs là, tu ne le penses pas sérieusement ?
- On fait quoi alors ?
- On attend ce soir au Musée pour attaquer, et je peux te dire une chose, j'essayerais d'offrir un cadeau exceptionnel à Sherry, car c'est un peu notre anniversaire à nous deux aujourd'hui."

Le petit homme en noir préférait ne pas en savoir d'avantage de la vie sexuelle de son partenaire et il préféra se taire sur l'instant. Gin se remémora de doux souvenirs de sa chérie étant toute nue, il n'allait pas laisser passer cette occasion, ça c'était sur.
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MessageSujet: Re: Paf le chien   Paf le chien - Page 9 Icon_minitimeLun 25 Avr - 21:54

J'avais agrippé la grille avec mes deux mains quand elle m'annonça enfin qui était à notre poursuite.

Violette : Les Centenaires du Club de Bridge de Manhattan.

Mon visage se figea pendant quelques secondes, j'eus un petit rictus tandis que mes yeux se plissèrent légèrement.
J'essayais de voir si elle se foutait de ma gueule ou non, mais elle semblait être "sincère", ce qui ne me plaisait pas.
Je lâchais l'obstacle pour m'approcher d'elle et poser mes phalanges sur ses épaules en soupirant.

Moi : Hé bah dis donc ma pauvre fille, une brique t'es tombée sur la tête ou quoi ?

Violette : Mais je suis tout à fait seine d'esprit, regarde !

Elle me pointa du doigt 5 vieillards qui étaient entrain d'arriver de par le même chemin que nous, en même temps il n'y en avait pas quinze mille non plus.
Ils étaient équipés de cannes ou de déambulateurs, mais surtout leur chef possédait des cartes dans une de ses mains et il prit son regard le plus mauvais avant de nous poser la fatale question.

Chef : Vous faites une partie ?

Je voulais lui répondre gentiment mais ma sauveuse en avait décidé autrement, elle visa en prenant son temps la tête du vieil homme.
Un coup fut tirer, la balle lui explosa le crane, répandant sa cervelles sur ses vieux amies, ne laissant que la langue qui pendouillait pour semble t-il, vouloir nous dire quelque chose.

Violette : Pardon, j'ai pas entendu ?

Langue : Je disais, tuez les !

Mon amie qui n'était pas rose voulut leur en loger quelques unes pour leur apprendre la mort, mais son chargeur était malheureusement vide, et c'était pas le moment.

Violette : C'est pas le moment !

Moi : Recharge !

Violette : J'ai plus de chargeurs !

Il fallait faire quelque chose car sinon ce club finirait par avoir raison de nous, mais quoi ? Je sentais que c'était à une force extérieur d'en décider la tournure de ces événements.
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MessageSujet: Re: Paf le chien   Paf le chien - Page 9 Icon_minitimeSam 30 Avr - 21:49

POV Conan Edogawa

Dois je vraiment vous raconter cette soirée là ?
Il le faut bien, je suis sur que vous vous êtes demandé comment cela se faisait que Haibara savait à propos de Subaru = Akai.
Hé bien c'est parti, mais je vous préviens ça va être un gros chapitre intense, donc si vous avez envie d'aller aux toilettes, c'est maintenant. C'est bon ?
Ce petit aparté au récit principal se déroulait à peine 1 heure après que j'ai enfin compris, mais surtout révélé mes sentiments à Ai, ou devrais je dire Shiho.
D'ailleurs comment n'avais je pas pu voir ça avant, sa beauté éclatante, suis aveugle à ce point ? Devrais je me mettre à faire des concertos de pianos comme Gilbert Montagné ou Ray Charles ? Je ne sais pas.
Toujours est il que la petite brebis égarée qu'est ma pauvre personne avait enfin remarqué l'Ange Gris se trouvant à mes cotés, et j'avais suivi le long chemin blanc me permettant d'être avec elle, pour toujours.
Mais au milieu de cette route nuageuse, il y avait ce passage en question. C'était le crépuscule, le soleil commençait à se faire de moins en moins sentir, mais ses rares lueurs orangées contrastés bien avec les cheveux de ma Belle. Et moi j'étais la Bête à ses cotés [NDA : Cadeau à celui qui trouve la référence] qui attendait son courroux divin... Mais je m’emballe surement un peu.
Mais comment ne pas succomber à son charme ?
Même le plus chaste des prêtres aurait envie de passer la nuit avec elle.
Et elle était clairement consciente de sa beauté inestimable, même si elle ne s'en vantait pas, à l'inverse d'une certaine Sonoko.
Elle s'amusait à jouer avec moi sur ça, et ça avait commençait à ce moment là.
On était à deux rues de chez moi, et donc de chez Agasa, quand elle détourna son regard d'Ange Doux vers moi pour le transformer en celui d'un Démon Vengeur quand elle vit que je la reluquais comme le dernier des dégueulasses.
Elle s'arrêta.
Puis elle se tourna vers moi et se pencha un peu avec son regard assassin, j'étais mort de trouille.
Comment elle fait pour passer d'un extrême à l'autre !?
Vint le mot qui était là pour désigner ma personne.

"Pervers."

Dit elle de sa voix douce avant de reprendre un air un peu plus cool. Elle se remit droit et croisa les bras, sans me lâcher du regard.

"Je ne suis pas un pervers, c'est juste que tu... tu... tu es sublime.
- Flash Spécial, le Détective Aveugle a enfin ouvert les yeux !
- Idiote...
- Conan-kun ! Dit une voix androgyne."

Cette voix, pas elle....
Sans crier gare, je me retrouvai enseveli dans les bras d'une adolescente surexcitée à l'idée d'avoir retrouvé son petit nournours qui lui manquait tant. Heureusement que sa poitrine est une vraie planche à pain, si c'était de gros melons dopés aux hormones, je serais mort un peu plus tôt que prévu, et l'histoire aurait été très courte.
Mais vous devinez que je ne peux pas mourir dans ce chapitre, pareil pour Ai.... Non ?
Bref vous aurez reconnu la Grande Détective connue de peu de gens, à savoir :
Sera Masumi ! Tintin tintin tintin !
Elle avait une sacrée poigne quand même, ça devait être de famille, sacrée famille d'ailleurs.
On aurait dit qu'elle revoyait un amant qu'elle croyait mort depuis 10 ans, c'était... Il faut le vivre pour le croire.
Cependant Ai n'était pas aussi enthousiaste à l'idée de voir son nouveau petit ami se faire piquer par une autre, elle alla jusqu'à pincer la joue gauche de Sera pour stopper le câlin.
Malgré ça, cette dernière garda son sourire et se mit debout comme si de rien n'était, elle savait garder sa bonne humeur habituelle. C'était loin d'être le cas de mon Ange qui était en général de bonne humeur quand elle me lançait des pics, c'était sa façon de me témoigner de son amour, ce qui ne me dérangeait pas tant que ça on va dire.
Vous la sentez venir, la confrontation n'est ce pas ? La voila.

"Ne touche pas à mon petit ami, et trouve toi s'en un. Commença calmement Ai.
- Ça va, ça va, lui répondit en rigolant Sera, je rigolais juste avec mon petit Conan !
- Et tu vas nous prendre pour des buses encore longtemps ? Rouspéta mon Ange.
- Comment ça ? Demanda innocemment la Détective Lycéenne.
- Je sais que tu sais que l'on sait que tu sais que c'est Shinichi Kudo.
- Ah, je me doutais bien qu'on en arriverait finalement là.
- On pourrait en parler ailleurs ? proposais je.

Elles me regardèrent un peu dubitatives, mais elles comprirent quand je faisais signe subtilement avec ma tête pour désigner un gars qui était planqué à quelques mètres de notre position, caché derrière un lampadaire.
Il était vêtu d'une veste bleu avec juste en dessous un tee shirt rouge, mais contrairement à ce que l'on pourrait croire avec sa carrure très grande et au holster qu'il avait sur lui, il ne nous espionnait pas pour mieux nous tuer ensuite. En vérité, il bavait beaucoup, et avait les yeux illuminés en direction de Sera, il avait l'air d’avoir compris que c'était une femme, il avait de bons yeux alors et un bon sens de l’observation.
Elle me fit signe de la tête qu'elle avait compris, pareil pour ma comparse, puis elle reprit son air enfantin pour s'adresser à moi.

"Alors Conan-kun, où est ce qu'on pourrait parler en privé !?"

Ah tiens, c'est vrai que c'est une bonne question ça, j'ai un peu parlé sans réfléchir donc je n'ai pas la réponse.
On pourrait aller chez Agasa, c'était un peu ce qui était prévu à la base, mais je ne voudrais pas trop le déranger avec ça à cette heure ci.
Il restait ma demeure...
Oui, ma demeure, c'est bien ça.
Une idée me traversa l'esprit, un remord qui me rongeait depuis un long moment, et qui s'était accentué maintenant que j'avais dévoilé mes sentiments envers ma chimiste préféré.
C'était ce mensonge qui revenait me hanter au plus profond de moi même, ce mensonge qui avait commencé depuis que j'avais découvert que Akai Shuichi était en vérité Dai Moroboshi et que je n'avais rien dit à elle.
Je m'en voulais de ne avoir rien dit, et le poids s'était alourdi quand Akai lui même m'avait dit qu'il ne voulait pas je dise un seul mot à propos de ça et qu'il attendrait le moment venu pour le lui dire, lui même.
C'était après sa fausse mort, et depuis je joue au jeu du "Prend moi pour un con" avec Ai pour pas quelle découvre qui est vraiment Subaru Okiya.
Mais ça c'est fini, je ne veux plus mentir à ce propos, elle devait le savoir.
Je dirais même elles devaient le savoir.
En toute logique, ma réponse fut :

"Allons chez Subaru pour cela."

Evidemment je vous laisse deviner le regard qu'elles m'ont lancé toutes les deux à mon égard quand j'ai dit ça, un regard méfiant et sérieux, qui n'allait pas avec le visage enfantin habituel de Sera.
Sans attendre Noel, nous partîmes donc vers le Manoir de ma famille pour aller expier ce péché si je puis dire.

POV Ai Haibara

Il nous cachait quelque chose, ça se voyait aussi clairement sur son visage qu'un éléphant à Wall Street. Mais la question restait évidemment, qu'est ce qu'il cachait ? Alors que pourtant il sait que c'est dangereux de me cacher quelque chose à moi, quand je m'énerve, ça fait toujours mal.
Bien sur, il ne se doutait pas une seconde que j'épiais ses faits et gestes pour trouver la clé à cette porte qui entravait notre confiance mutuelle.
Je devais néanmoins faire avec, j'avais l'habitude, mais j’espérais qu'il perde cette sale manie maintenant que nous étions ensemble.
Nous nous sommes donc retrouvés, nous trois, devant ce chic Manoir où résidait actuellement Subaru Okiya, un étudient de 27 ans assez mystérieux. Conan ne m'a presque rien dit à son sujet, mais ce que je sais c'est qu'il est au courant pour les hommes en noirs, et qu'il semble savoir notre véritable identité. Dernière chose à son sujet, sa manière de parler et de m'appeler me rappelle Dai Moroboshi, le copain de ma sœur.
Sans le savoir à ce moment là, j'étais sur le palier de la vérité à son sujet.
Tant qu'on parle de lui, il semblait avoir remarqué notre arrivé puisque la porte s'ouvrit avant même que Sera n'ait pu sonner à la porte, ou l'ouvrir. Ouais ce type ne fermait jamais à clé donc tout le monde entrait dedans comme dans un moulin, pratique.
Mais ce n'est pas le sujet. Subaru contempla Conan avec son regard fermé pendant une dizaine de secondes, laissant dubitatif la détective à nos cotés, je n'étais pas la seule à me douter de quelque chose on dirait.
Finalement il loucha sur nous deux puis nous adressa un petit sourire et nous fit signe d'entrer tout en prenant sa voix sobre et chaleureuse.

"Installez vous donc au salon pendant que je discute avec le petit Bōya"

Nous écoutions donc son invitation à nous installer mais une fois hors de sa vue, arrivées dans le salon, je pris la parole, ayant remarqué quelque chose qui clochait.

"C'est la première fois qu'il appelle Conan comme ça.
- Est ce qu'il saurait votre véritable identité ? Me demanda Sera.
- Je crois, je sais pas, Conan ne m'a presque rien dit à son sujet.
- Bizarre... Bon installons nous cote à cote, histoire de faire passer le temps en attendant leur arrivé."

C'est vrai que j'avais pas envie de rester debout plus longtemps, c'est pour cela que je pris place dans le canapé moulant en cuir qui ornait la pièce. Cette femme prit place à mes cotés en me faisant son petit sourire de chat, révélant sa croc, faut dire qu'elle était plutôt jolie malgré son coté androgyne garçon manqué.

"Tu es en couple avec Shinichi, c'est ça ? Me demanda t'elle innocemment.
- Oui, depuis 2 heures.
- Je vois."

Sa mine s'assombrit, la tournant vers le tapis de sois qui recouvrait le sol de bois. Avais je touché une corde sensible ?
C'était pas vraiment mon but, à croire que je suis bonne pour faire du mal aux gens, même sans le vouloir.

"J'ai l'habitude, commença t'elle d'une voix rauque, si ça n'avait pas été toi, ça aurait Ran. Il n'y a jamais eu de place pour moi dans son cœur, pas depuis cet été d'il y a 10 ans, depuis c'est comme si je n'avais jamais existé pour lui. Ma mère avait peut être raison, je me suis fais des illusions, il est temps que je retourne à la dure réalité."

Elle me faisait de la peine, alors que pourtant je ne l'appréciais pas à la base puisqu'elle collait trop mon détective neuneu à moi. Pourquoi je ne suis plus comme ça avec Ran ? Oui je l'avais été au début, mais j'avais finalement accepté l'inévitable qui fut évité, et puis je la considérais comme une grande sœur de substitution depuis qu'elle m'avait sauvé de Berumotto.
Enfin bon, cette Masumi, je pouvais la comprendre, j'ai été dans la même situation qu'elle il n'y pas plus tard que ce matin. Donc dans un élan de bonté, je sortis un mouchoir du paquet que j'avais sur moi et j'épongeai les larmes qui commençaient à sortir de ses yeux de félins.
Elle me regarda, donnant un regard plus clairsemé en mon honneur, elle venait sans doute de comprendre à l'instant que j'avais un peu endurer la même chose pendant 1 an. Ce fut une scène touchante.

"Merci, me lança t'elle.
- Pas besoin de me remercier, et tu peux m'appeler Shiho en privé si tu veux.
- Merci, et toi tu peux m'appeler par mon prénom aussi.
- D'accord Masumi.
- Tiens je crois qu'ils arrivent Shiho."

Comme pronostiqué, ils vinrent pointer le bout de leur museaux.
Seulement Subaru avait changé son look, ses cheveux étaient maintenant recouvert par un bonnet noir, ses yeux étaient ouverts révélant leurs poches uniques surplombés par un regard calculateur, et son col était abaissé, révélant un collier qui ressemblait à ceux qu'Hakase avait commercialisé et qui permettaient de changer le timbre de la voix.
Avec ce nouveau look, il ressemblait à... Non c'était lui, c'était sur et certain. Mais qu'est ce qu'il faisait là déguisé en ce personnage de Subaru Okiya ?
Voyant la tête que je faisais, il eut un petit sourire.

"Aussi prévisible que ta sœur, Princesse."

Sa confirmation fut comme un millième coup de poignard dans le dos, traversant une cote innocente pour aller se loger dans mon cœur haineux.
Je soupirai, c'était prévisible cette conclusion. J'aurais été plus surprise si il s'était révélé être un alien du nom de Xondor, Roi des Plutiplaviens.
Je lançai un petit regard à ce détective en culotte courte pour qu'il comprenne qu'il m'avait déçu sur ce coup là, de m'avoir caché ça.
Mais malgré cela, aucune réponse ne vint à ma bouche.
Il eut le silence comme réponse.

POV Masumi Sera

Shu-nii !
Ça fait plaisir de savoir que tu es vivant, même je m'en étais un peu doutée, c'est vraiment super !
Il était donc Subaru depuis le début, il avait juste trafiqué sa voix avec ce collier, avait teint ses cheveux et avait fermé les yeux pour qu'on n'y voit que du feu !
Mais la question que je me posais et qui restait inexpliquée, c'était pourquoi ? Pourquoi mon grand frère irait jusqu'à faire ça ?
Voulait-il nous protéger ? Pour pas être impliqué dans ses affaires ?
Si c'est pour ces "Hommes en Noirs" comme les appelle maman, il devrait savoir qu'on est déjà impliqué jusqu'au cou, papa en est même mort.
Heureusement que Kichi-nii est un peu en dehors de ça, et avec sa notoriété ils auraient du mal à s'en prendre à lui.
M'enfin bon, je n'allais pas rester là à ne rien faire comme ferait surement Ran dans cette situation, je pris le taureau par les cornes et sortis la question fatale !

"Pourquoi Ani !? Pourquoi ne pas nous avoir mis dans la confidence !?"

Il soupira, je sentis son souffle me traverser, il semblait dégager une pointe de remord.

"Parce que je ne voulais pas vous impliquer plus que ça, toi, mom et Shuki. Ce qui s'est révélé être inutile puisque tu es venu, puis j'ai appris grâce à Conan que Mary était là aussi.
- Conan était au courant ?
- Juste que tu étais ma sœur, pour notre frère et mom, il ne savait presque rien."

En effet, Conan semblait aussi surpris que nous, pas pour les mêmes raisons bien sur, mais ça l'affectait aussi pas mal. Aniki continua alors son speech.

"Et surtout désolé de vous avoir caché ma mort truqué à toutes les deux, c'était un stratagème mis au point par le boya pour permettre à Kir de ne pas avoir sa couverture griller au sein des Hommes en Noirs, et surtout d'éviter pour moi de vraiment mourir. Suite à ça, grâce à à Yukiko et ce cher Agasa, j'ai pus mettre au point ce déguisement et ils se sont arrangés pour me créer une fausse identité. Voila l'histoire, mais sache Shiho...
- Ne m’appelles pas par mon prénom !"

C'était sorti sans que je m'y attende, la voix du désespoir, emplie de rage. Elle l'avait gueulé avec une voix de femme mure qui contrastait avec sa voix de fille innocente qu'elle avait habituellement, c'était la première fois que j'entendais cette voix là. Son regard était caché par ses cheveux, lui donnant un coté sombre qui me fit pâlir, ça sentait le roussi pour mes petites miches ! Conan était visiblement triste de la voir comme ça, je le plaignais, il en mangeait, je n'aurais pas aimé être à sa place. Mais Ani quand à lui, resta d'un calme mécanique, comme à son habitude il faut dire.

"Je comprend que tu m'en veuilles, je n'ai pas su protéger Akemi de ces ordures quand elle avait le plus besoin de moi, c'est pour cela que je me suis juré de faire en sorte qu'il ne t'arrivera rien. Je ne ferai pas deux fois la même erreur, je ne laisserais pas Gin tuer encore une fois quelqu'un qui m'est cher.
- Pourquoi dois je toujours être la princesse à protéger !?"

Elle avait relevé son visage, révélant ses yeux débordant de larmes, j'avais aussi envie de pleurer, merde !

"Pourquoi personne ne me dit jamais rien, avec pour excuse foireuse qu'il ne faut pas que je me mette en danger ! Pourquoi !?
- Parce que c'est ce qu'il veut, Gin... Il veut que tu viennes à lui pour qu'il puisse serrer la corde autour de ton cou, c'est pour cela.
- Je fais quoi alors !?
- Tu nous aides à distance, telle Oracle pour Batman, avec tes compétences de chimie par exemple.
- L'antidote...
- Je sais que c'est chiant, mais tu es obligée d'accepter, sinon c'est la mort qui t'attends, qui nous attend."

Elle prit une pause, sécha ses larmes et sembla réfléchir quelques secondes. Quand à moi je ne savais pas quoi dire donc je préférais me taire pour le moment, restant la spectatrice en première place pour cette pièce émouvante qui se jouait devant moi. P'tain c'est triste !

POV Shuichi Akai

Pauvre Shiho, la vie était loin d'être facile pour elle, mais elle devait l'accepter. Au moins elle nous avait à ses cotés, deux gardes du corps, dont un petit ami au passage, et une précieuse amie.
Finalement elle avait cessé de gâcher son jolie visage en coupant l'arrivée d'eau et elle semblait un peu plus calme pour me répondre.

"J'accepte, je suis obligé après tout.
- Merci... Ah et avant que j'oublie, une dernière chose.
- Quoi ?
- N'en veux pas à Conan, il voulait te mettre dans la confidence de ma fausse mort et donc sur mon identité depuis le début, mais je lui en avais empêché pour pouvoir de le dire au moment voulu. Ce qui est con, sachant que ce moment n'avait pas fait parler de lui. D'ailleurs il est venu aujourd'hui en me suppliant de vous révéler ce subterfuge car il ne pouvait plus supporter de te mentir de la sorte maintenant que vous sortez ensemble, c'était comme si son cœur saignait à chaque mensonge, ce sont ces dires. Donc ne lui en veux pas, ce serait enfoncer encore plus le couteau dans la plaie au marteau."

Je me tus, l'observant regarder le boya avec un peu de peine, elle devait surement regretter les regards assassins qu'elle lui avait lancé tout à l'heure. Je sentis alors qu'il était surement le moment pour les adultes de sortir de la scène.

"Masumi, je voudrais te parler en privé"

Elle avait compris où je voulais en venir et me suivit sans réfléchir, puis dés que l'on fut hors de vue de ces deux là, nous restâmes là à écouter ce qu'ils allaient se dire.

"Désolée Shinichi.
- Tu n'as pas être désolé, c'est moi qui devrait l'être, j'aurais dû désobéir à Akai et tout te dire... J'avais peur que tu me quittes à cause de ces mensonges, si ça avait été le cas, je crois que j'aurais tout laissé tomber.
- Shinichi...
- Même si tu dois rester dans l'ombre, ça ne veut pas dire que tu ne dois pas combattre, on les fera tomber à nous deux, je te le promet. Tu n'auras plus jamais peur que Gin ou un autre te tombe dessus dans la rue, s'en prenne à tes amies, à moi ou encore à Hakase. Et si tu venais à mourir, je me sentirais vraiment comme le pire des détectives qui puisse exister, incapable de sauver la vie de l'ange de sa vie. Tu comprends ?
- Je comprend..."

Plus aucune réponse ne vint après cela, ma petite sœur eut alors le bon réflexe de jeter un coup d’œil et son visage s'embellie et sembla fleurir en voyant ce qui se passait. Sans même avoir besoin de moi aussi regarder, j'avais compris que les deux tourtereaux étaient entrain de s'embrasser.
Si seulement Elle était encore là pour voir ça...
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MessageSujet: Re: Paf le chien   Paf le chien - Page 9 Icon_minitimeJeu 5 Mai - 21:01

POV Conan Edogawa

Je sais ce que vous vous dites.
Ça fait à peine deux heures qu'ils sortent ensemble et on a l'impression que c'est un couple d'au moins quelques années qu'on a en face de nous.
C'est ce que vous vous dites ? Je n'ai malheureusement pas de réponse à vous offrir, c'est ce qui s'est passé, ce que j'ai pensé sur le moment. Peut être que notre couple était bizarre, allez savoir !
Par contre ce que je peux vous expliquer c'est pourquoi je lui ai révélé mes sentiments aussi rapidement. En fait je n'y avais pas vraiment fait attention sur le moment, mais maintenant que j'y repense ça m'intrigue beaucoup.
J'avais eu comme cet étrange sentiment que si je ne le faisais pas maintenant, j'allais vraiment le regretter plus tard. Et durant notre période de couple, j'avais aussi eu cette drôle de sensation que ceci n'allait pas durer bien longtemps. Peut être était ce écrit depuis le début ?
Mais arrêtons de dériver de notre route, et retournons le lendemain, à la fin d'après midi, chez le professeur. Ce dernier était déjà parti dans sa Beetle pour chercher le Trio de Gosses Détectives histoire de les emmener au Musée, mais comme sa voiture était déjà pas mal chargée, il n'y aurait pas eu de place pour nous 6, donc finalement ce sera Subaru qui ira nous chercher avec sa... Subaru. Malgré le fait qu'il logeait juste à coté, il en mettait du temps, donc en attendant j'avais allumer la TV et je m'étais posé sur le canapé pour voir ce qu'il y avait bien de beau.
Un tremblement de terre à Kyoto, causant de terribles dégâts et faisant 6 morts et 21 blessées. Ce genre de chose était monnaie courante ici au Japon, c'est comme les Tornades aux Etats Unis.
Sinon il y avait la météo sur TV Tokyo qui nous indiquait que ce soir il y aurait une forte pluie, de quoi faire rire le Kid, et que par contre demain, il ferait très beau et très chaud.
Finalement, j'optai pour Nichiuri TV, la chaîne où il fait pas bon d'y être producteur. Il y avait le film du moment qui passait en inédit, à savoir Gomera VS Kamen Yaiba The Movie. J'en connais trois qui ont dû lancer les enregistrements avant de partir avec le Prof, mais bon c'est vrai que ça donnait comme film.
J'avais atterri sur une scène avec un décor style Dragon Ball Z où ces deux grand personnages étaient entrain de se faire face comme dans un Western Américain. J’espérais juste qu'ils n'allaient pas se mater pendant 3 heures comme deux Anges Pleureurs attendant l'arrivé du Docteur.
Heureusement le gros monstre cracha une grosse boule de feu sur le super héros qui fit un triple salto arrière pour l'éviter et ainsi atterrir sur sa moto qui l'attendait là. Allez savoir pourquoi il ne s'y était pas rendu plus tôt, ce con.
Je dois avouer que j'étais plutôt pour Gomera, parce que c'était une série de films qui a marqué mon enfance, puis l'autre faisait trop propre sur lui.
N'empêche tout ça me rappelait le nombre d'affaires qu'on avait eu en lien avec ces deux personnages, on avait même eu le droit à un meurtre "commis" par Gomera, ou plutôt par le comédien qui l'incarnait et que j'aimais bien, dommage qu'il ait dû en venir au meurtre. Depuis je trouve les films ont perdu en qualité, Shugo Matsui tu nous manques !
Mais bon tu es en prison maintenant, grâce à moi. Franchement je dois dire que la raison de son acte était on va s'en dire compréhensible, mais ce que j'ai dû mal à lui pardonner, c'est qu'il ait laissé des indices qui auraient fait accuser un innocent.
M'enfin bref, revenons au film où Kamen Yaiba chevauchait sa moto sauvage, faisant de multiples cascades ne servant à rien, pour ensuite sauter en l'air droit vers Gomera et... Et puis écran noir.
En effet, une main délicate avait appuyé sur le bouton off de la TV et était entrain de reposer la télécommande sur la table basse.
C'était le signal pour me dire que ce cher Akai était arrivé, et vous devinez bien sur de qui venait ce signal. Non ?
Bien sur, cette chimiste aux cheveux enflammés qui me fixait du regard comme si j'étais un extraterrestre. C'était un regard inquisiteur qu'elle portait à mon égard, avec une lumière blanche venant de derrière elle qui aurait pu me faire croire qu'elle allait me demander comment j'allais mourir. Mais non ce ne fut pas le cas, elle se contenta de pointer d'un hochement de tête vers sa gauche, la TV, avant de s'exclamer :

"Tu regardes ce genre de truc maintenant ?
- J'ai pas le droit ? Demandais je innocemment.
- Tu sais, ricana t-elle, je commence à croire que l'APTX a eu des effets néfastes sur ton cerveau.
- Ah bon ? Répondis je en me prenant à son jeu."

Car oui sous son masque d’asocial sarcastique voir cynique, et sous celui de petite fille charmante (Uniquement auprès de Ayumi) se cachait une tigresse qui aimait jouer avec sa proie, et c'était moi sa proie.
J'avais découvert son coté là hier soir en allant me coucher avec elle, je tairai cependant les détails exactes de ce qui s'est passé, c'est confidentiel comme le dirait Mikuru.
Et là justement elle était en mode joueuse, et ça je ne l'avais calculé qu'à partir du moment où elle avait prit la parole, son regard était passé de celui d'un tueur à gage à celui de la dominatrice sexuelle.
Je peux vous dire qu'à ce moment là, j'avais hâte qu’elle trouve l'antidote pour qu'on puisse retrouver nos corps d'adultes et enfin entamer les choses sérieuses, et fonder notre petite famille de barjots.
Dû moins si elle voulait vraiment retrouver son corps d'adulte, après tout sa seconde enfance semblait lui plaire, et je ne voudrais pas la forcer à faire quelque chose qu'elle ne veut pas, même si ça m'embêterait un peu personnellement car je n'ai vraiment pas besoin d'une seconde enfance moi. Serais je près à souffrir pour rester auprès d'elle ? Seulement si la Vie le veut, et elle aussi c'est une dominatrice tendancieuse.
Ai s'approcha donc de moi à pas de Lynx, et sans que je puisse ne serait ce lever le petit doigt, la voila qu'elle se retrouve sur moi, me paralysant complètement. Elle aurait sorti un pic à glace et m'aurait poignardé, ça aurait été fini du Manga pour moi, du Manga tout court.
Heureusement à la place de me tuer, elle approcha son visage d'ange psychopathe vers mon oreille pour me susurrer des paroles qui ne conviennent pas à un jeune public.

"Est ce qu'un enfant de 7 ans ordinaire me ferait mouiller ma culotte à ce point là ? Non, seulement toi, parce que tu n'es pas un enfant ordinaire, tu es un adulte, et moi aussi.
- Tu ne m'apprends rien.
- Alors laisse moi t'apprendre cela..."

Je ne voyais plus que ses yeux fermés à même pas 1cm des miens, sa langue entra dans ma bouche pour saluer la mienne. Franchement ce serait faux cul de ma part de dire que j'ai regretté de ne pas avoir fini avec Ran. J'aurais raté une occasion en or si j'avais pas eu l'illumination divine, et là j'aurais été bon à être appelé "Metentei Aho".
Je n'osai imaginer ce qu'elle pourrait faire dans son corps d'adulte, si seulement je pouvais avoir mes appareils fonctionnels, mais non ce en fut pas le cas.
Mais avant de tourner dans le Hentai Pédophile, un toussotement vint nous interrompre dans notre baiser, c'était le chauffeur qui en avait eu marre de nous attendre éternellement.

"Désoler de vous déranger, mais on nous attend et si on ne part pas maintenant, on risque d'être en retard."

Il avait raison, on se remit en position "normal" puis nous nous levâmes pour aller le rejoindre.

"Je cherchais juste un bouton que j'avais perdu derrière lui, annonça comme excuse Haibara pour pipeauter un mensonge.
- Ouais, j’enchaînais sur la même excuse bidon, et ses lèvres ont glissé accidentellement sur les miennes, voila quoi.
- Prenez moi pour le dernier des imbéciles, je ne vous dirai rien. Bref, on y va."

Une fois le dos tourné, nous le suivîmes tout en nous lançant de regards en ricanants à voix basse pour pas qu'il nous entende, nous étions de vrais gamins sur ce coup là.
Nous arrivâmes en le suivant à sa voiture, garée devant le portail d'Agasa, il ouvrit la portière arrière pour nous faire monter.
J'aurai pu me mettre devant mais j'avais envie d'être auprès d'Haibara, je me sentais plus fort à ses cotés, j'espérais que ce soit réciproque.

POV 3ème Personne

Une voiture noire, garée quelques mètres derrière la Subaru 360, c'était une Renault Kadjar aux vitres parfaitement teintées. A l'intérieur se tenaient deux personnes, un homme et une femme, le premier avait 19 ans et la deuxième 1 an de moins.
Le type mal rasé était complètement en mode posé avec les pieds croisés et allongés sur le tableau de bord, il était le copilote car il n'avait pas le permis et ne se foulait pas pour essayer de l'avoir.
Physiquement, il faisait 1m73 pour 75 Kg, étant enrobé car il ne faisait pas tant de sport que ça malgré le métier qu'il exerçait. Ses cheveux châtains clairs étaient presque rasés, il était du groupe sanguin A+ et il avait les yeux verts. Il portait des lunettes pour la vue puisque il était myope, il avait un gros nez, un grand front et des petits yeux cernés. Il avait l'accent français de base mais pas alsacien malgré qu'il soit né à Strasbourg.
Au niveau de sa personnalité, il était assez cynique, il aimait blaguer en utilisant un humour soit jeu de mot/absurde, soit avec ceux qu'il considérait comme des vrais amies, un humour plus ironique/sarcastique/noir. Dû au fait qu'il soit gémeau, il pouvait être un jour super content et rigolard puis le lendemain très triste voir dépressif. Donc un personnage un peu dur à cerné mais qui, ça ceux qui le connaissent bien le savent, était gentil même si il pouvait agir comme un connard sans le vouloir, et pensait aux biens des personnes qui lui sont chers avant tout le reste.
Pour son code vestimentaire, c'est noir. Il y avait toujours du noir dans ses vêtements, c'était rare qu'il porte une autre couleur. Ses vêtements faisaient des fois références à des groupes de rock ou à des symboles gothiques/métalleux. Il était d'ailleurs tout le temps en jogging, ce qui lui donnait une certaine souplesse, qui était elle même accentuée par le fait qu'il était entrain d'apprendre actuellement le Jeet Kune Do, le seul art martial qu'il veuille vraiment faire.
Il s'entendait bien avec celle qui était au volant de la caisse et qui était entrain de gribouiller des notes dans son carnet. Et malgré son caractère assez asocial, il arrivait à bien s'entendre avec elle et ils discutaient pas mal de jeux vidéos ou d'animés, des domaines de Geeks on va s'en dire.
En parlant d'elle, c'était une jeune femme de 18 ans, mesurant 1M58, pesant 52 Kg et ayant le même groupe sanguin que son ami. De longs cheveux épais bruns foncés tombaient sur ses épaules qui paraissaient fragile comme le reste de son corps, ce qui n'était en vérité pas le cas. Ses yeux marrons très foncés comme ses cheveux étaient envoûtants et ses fines lèvres dégageaient une sensualité inédite et chaleureuse. Elle était mignonne.
Pour ce qui de ses traits de caractère, elle est solitaire, romantique, joyeuse, flemmarde, matérialiste, perfectionniste, rêveuse, inattentive, avec un mauvais sens de l'orientation qu'elle avait en commun avec Naru.
Elle porte souvent des lunettes pour cacher son regard des autres, mais comme elle était avec Max, il n'y avait aucun problème. A part ça, elle avait un tee-shirt noir sans manche, un jeans tout aussi noir, et des spartiates, noirs bien sur !
Son acolyte n'était d'ailleurs pas insensible au charme de ses doigts de pieds ornés de verni, noir évidemment, et il jetait de temps en temps un regard bandeur envers eux. Il évitait néanmoins de se faire remarquer en utilisant divers techniques, comme par exemple celle du je m'approcha de l'autoradio pour faire genre. Mais c'était pas vraiment une bonne technique, la preuve :

"Encore l'appel de ton fétichisme qui fait effet ?
- Ah tu as remarqué, s'exclama t-il gêné en se grattant la tête avec une main et en caressant son Desert Eagle avec l'autre."

Il reprit néanmoins son air calme, sérieux, et sa voix grave, tout en arrêtant d'attoucher à son flingue tranquillement reposé dans son holster.
La jeune femme, SuperA, avait quand à elle un .44 Auto Mag que Pinou lui avait offert et auquel elle tenait beaucoup, normal vu l'un de ses traits de caractères.
Elle arrêta alors de noter des trucs et rangea son matériel avant de tourner son visage désormais souriant vers son camarade pour discuter un peu avec lui.

" Alors ça va ? Demanda t-elle gaiement.
- Mouais, soupira Pinou, j'aime pas trop le plan venant de notre duo inséparable de Boss. Pourquoi on doit les suivre en filature ? Ça serait plus simple d'aller à leur rencontre une bonne fois pour toute, et régler ça directement, sans histoire. C'est le bon moment en plus, il n'y a personne.
- Ouais mais tu les connais très bien, mieux vaut pas désobéir à leurs ordres.
- C'est bien ce que fait souvent Naru, et il n'a pas de problèmes, ce taré.
- Ouais je sais..."

Le ton descendit, le sourire aussi.
Maxime l'entendit très bien et le comprit en voyant le douloureux visage de sa comparse, tout s’enchaîna très vite dans sa tête, et il n'en vint qu'à une seule et unique conclusion.

"Il t'a encore touché ce connard !
- Maxime...
- Je vais le tuer, et je m'en fous de ce qu'ils me disent les autres, si ils veulent mourir aussi, ils...
- Arrête !"

Silence.
Maxime qui était sur le point d'ouvrir la portière de rage, lâcha la poignet et souffla pour tenter de se calmer. Ce qui était très dur dans les circonstances actuelles, mais il le devait, et elle se devait de lui faire comprendre.

"C'est gentil de vouloir me protéger, mais ça ne ferait que perturber notre mission, et ça c'est le plus impor...
- Non, ta vie est plus importante à mes yeux que tout ceci.
- Maxime...
- Mais tu as raison, si j'allais le tuer maintenant ce serait moi le fautif. Ce malade doit être prit en flagrant délit, et c'est pour cela que je ne te laisserais plus seule désormais tant que cette mission sera en cours, et tant que ce fou sera présent dans la même zone que toi."

Cette gentillesse, c'est ce qu'elle aimait bien chez Maxime, et ses blagues à deux balles habituelles aussi, il essayait toujours de la faire rire, ce qui n'était pas bien difficile il faut dire. Mais elle appréciait ce geste, maintenant il fallait se remettre au boulot, et il y avait de l'activité devant.

"On dirait qu'ils s'en vont enfin, remarqua t-elle.
- Suivons les, annonça Pinou."

Leur voiture démarra, la filature avait repris.

POV Ai Haibara

Nous étions donc en route pour le musée, le soleil était déjà très bas, on ne voyait plus que quelques rayons venant de lui, la nuit revenant nous hanter pour nous tirer dessus dans notre sommeil.
Shin était à mes cotés, silencieux, réfléchissant surement à ce que nous réservait le Voleur Fantôme, dû moins c'est ce que je pensais, mais je ne préférais point interrompre ses méninges.
Subaru était au volant, avec son visage inexpressif, on avait de ça en commun, l'art de ne pas montrer nos sentiments. J'avais beau avoir encore un gout amer dans la bouche pour ce qu'il m'avait fait, je suis très rancunière, il faut l'admettre qu'il était un allié précieux et qu'il en avait bavé aussi. La mort de ma sœur l'avait aussi beaucoup affecté, c'est la seule fois qu'il a perdu contre Gin d'après ce que ma dit Shin, il doit avoir une dent qui le démange depuis ça, et je le comprends.
J'ai aussi perdu face à Gin d'une certaine manière, j'ai même perdu plus.
Ma virginité.
Mon innocence.
Mon bonheur.
Essayant de chasser ses mauvaises penser, je préférai me concentrer sur ce Détective en Culotte courte pour voir si il cogitait toujours.
Et non, il me regardait maintenant droit dans les yeux, avec une pointe de tristesse, et une gêne apparente.
Avait il lu dans mes pensées ? Ou le script ? Je me posais souvent ces deux questions après tout ce temps passé avec lui.
Car il faut dire qu'il arrivait à trouver un coupable instantanément sans indice souvent, je ne savais pas comment il faisait. Mais il n'empêche que là, il m'avait percé au grand jour, il est très fort, c'est pour ça que je l'aime.

"Gin... Prononça t-il d'un ton sec"

Ce pseudo me fit frémir de peur, je repensais à un tas de mauvais souvenirs, dont des mauvais souvenirs trash qui iraient dans la pornographie, ou plutôt le Snuff Movie. Il comprit mon regard, merde si même le grand Kudo parvenait à lire en moi, c'est qu'il était inutile de le cacher bien longtemps.

"Je me suis souvent posé la question, continua t-il de façon hésitante, mais je n'ai jamais osé te la poser jusqu'à maintenant... Quelle est la nature de ta relation avec Gin ? Sachant qu'on parle du type qui arrive à te reconnaître à partir d'un seul cheveu.
- Très bien, soupirais-je, je me doutais bien qu'on en arriverait là un jour. Je vais tout te dire à propos de notre relation. Tout a commencé il y a 2 ans..."

Ah, nous y voila, ce pourquoi vous êtes là lecteurs. Vous voulez en apprendre plus sur la jolie métisse, sur ce qu'elle a vécu en étant enfermée dans l'Obscurité ! Je vais vous conter tout ceci, tout comme je l'ai conté à Shinichi, et à Subaru, ce jour là !
Alors vous le savez, j'ai perdu mes parents étant toute petite, dû moins c'est ce que nous avions cru moi et ma sœur aînée. Et on peut donc dire que j'avais été élevé dans cette Organisation Noire toute ma vie, comme Mowgli a été élevé chez les Loups et Tarzan chez les Gorilles.
Ma sœur a eu plus de chance de ce coté là, ils l'ont laissé mener sa vie à peu près tranquillement, même si elle était surveillée nuit et jour par divers membres anonymes.
J'ai aussi pas mal étudié aux Etats Unis durant mon enfance avant de finalement revenir au Japon à l'age de 13 ans et d'obtenir mon propre nom de code, Sherry, devenant ainsi un membre de haut rang dans la division de développement de médicaments. C'est aussi à cette période là que ma sœur a commencé à fréquenter ce Dai Moroboshi, sortant avec lui. Il fut la principale cause de sa mort puisque que 3 ans plus tard l'Organisation découvrit qu'il était une taupe du FBI, ce dernier réussit malgré tout à prendre la fuite. Les HEN se retrouvèrent donc au final avec cette Akemi Miyano qui est sorti avec un maudit rat, il fallait donc s'occuper de son cas car elle pourrait surement devenir une menace pour eux. Mais si ils faisaient ça, ils me perdaient, donc ils ont tenté d'élaborer un plan pour la tuer et me garder.
Ce qui a vachement réussi, vous l'avez remarqué n'est ce pas ?
Lors de ma dernière rencontre avec elle à l'époque où elle était en plein dans son affaire de braquage à mon insu, elle m'avait conseillé de me trouver un petit ami, un vrai, on y reviendra plus tard.
Elle m'avait aussi parlé de ce Conan Edogawa qu'elle avait rencontré, et qui se comportait comme un adulte. Il faut savoir qu'à l'époque j'avais enquêté sur la disparition d'une de nos victimes de l'APTX 4869, Shinichi Kudo, dont le corps était introuvable. J'avais conclu officiellement à sa mort, alors qu'en vérité j'avais trouvé des preuves qui montraient qu'il avait en fait rajeuni. Je soupçonnai donc ce Conan d'être Shinichi rajeuni, et j'eus la confirmation en voyant l'article de presse de la mort de ma sœur où ce Conan était visible dans la photo de la scène de crime.
Mais ça vous le savez déjà, vous l'avez déjà lu ou vu, je vais maintenant vous dévoiler les coulisses de ma relation avec Gin, alias Anko Yushumizo. Pour cela nous devons remonter jusqu'au 16 Avril 2013, j'avais fêté il y a peu mon anniversaire et j'avais désormais 16 ans, je n'étais pas encore adulte. Je dois bien vous l'avouer que certains grimaçaient de devoir recevoir des ordres d'une "gamine", mais je n'en avais que faire de ceux là, si ils n'étaient pas content, ils pouvaient aller le faire savoir à Rum ou à Anokata. Néanmoins certains m'appréciaient bien malgré mon manque de conversation apparent, mais pour les rares qui osaient s'approcher pour me parler, je leur adressais bien la parole sans animosité, c'était déjà un exploit de leur part.
Parmi ce petite groupe de personne, se trouvait Brandy, un autre génie mais de 25 ans. On nous surnommait Sherry-Brandy pour montré à quel point nous nous étions rapproché.
Ce que je savais de lui, c'est qu'il était dans l'organisation depuis 7 ans, et qu'il avait vite monté pour arriver aussi haut à l'intérieur. Sa mère était une chirurgienne française et son père un architecte japonais, les deux sont morts quand il était enfant, il a été élevé par ses grands parents.
Il ne m'a néanmoins jamais dit comment exactement il a été mêlé aux Hommes en Noirs, mais au moins on s'appréciait. On s'était donc connu quelques jours après mon retour, lors d'une pause café. On avait des goûts similaires, il était en revanche plus bavard et drôle que moi, et il essayait de me faire sourire car lui non plus ça n'avait pas l'air de l'enchanter de bosser ici, mais il n'avait pas le choix d'après ses dires.
Ses yeux anormalement jaunes-orangés et ses cheveux roux en bataille lui donnaient un look inédit, comme moi. Il était aussi un peu efféminé et il portait des boucles d'oreilles ainsi qu'une longue écharpe rose autour du cou, le reste de ses vêtements était en général noir ou violet.
Je vais être honnête avec vous, j'avais développé des sentiments pour lui, et je crois que c'était réciproque, je n'en avais été jamais vraiment sur, avant ce jour.
Ce jour où il est mort, le 16 Avril 2013 donc.
C'était comme notre première rencontre, j'étais tranquillement assise à une table à la cafet, seule, entrain de boire du Café Touba, le dernier a être arrivé chez nous, et j'y avais immédiatement accroché. Adieu Café Viennois, tu me manqueras tant !
Comme d'hab, tout en profitant de la succulence des épices dans ma bouche, je lisais les dernières nouvelles du jour dans le Tokyo Journal, qui était écrit en anglais pour ceux qui ne le savent pas. Je me rappelle encore de la première page de celui ci, c'est pour dire que j'ai une sacrée bonne mémoire.
"Une tête manquante !" que c'était marqué en gros titre. "Tôt ce matin la Police Métropolitaine de Tokyo a retrouvé le corps Makoto Itō, élève du Lycée Kohnan, chez lui, victime de multiple coups de couteaux et avec la tête manquante. Et comme si ça ne suffisait pas, l'un des concierges de l'établissement a aussi trouvé le corps sans vie de Sekai Saionji sur le toit aux alentours de 7 heures, elle serait morte en fin de soirée. Son corps a été retrouvé le cou tranché et l'utérus scalpé par un Duzuki ayant été jeté non loin de là. L'Inspecteur Megure de Première Division nous a informé qu'ils recherchaient actuellement Kotonoha Katsura dont les rares témoins affirment avoir vu a proximité des deux scènes de crimes de soir même... [Voir Page 12]"
Je ne pus malheureusement pas lire le reste, car une belle tête rousse vint s'incruster à ma table, accompagné de sa bonne humeur et d'un Cappuccino bien chaud. Il avait sa petite moustache qui commençait à repousser, et les joues un peu rose en me regardant de bas en haut, me faisant rigoler dans mon fort intérieur.

"On dirait que c'est la première fois que tu me vois Philippe, lui faisais je remarqué.
- Oh désolé, répondit il un peu embarrassé, c'est juste que tu es très belle dans cette robe noire, c'est la première fois que je te vois en robe."

En effet, sous ma blouse de scientifique, se trouvait une robe que j'avais reçu de la part de Karl Lagerfeld lui même, c'est un ami de ma famille que j'ai pu ne voir que peu de fois, c'est surtout Akemi qui a la chance de le voir.

"Oui, lui confiais je, c'est un cadeau d'un grand couturier allemand vivant actuellement en France.
- Je vois, ça te va comme un gant.
- Contente que ça te plaise, j'en prendrais note."

Il continua de sourire bêtement, si seulement je pouvais être aussi souriante, et encore on va dire que c'était l'époque un peu joyeuse de ma vie au sein des Corbeaux.
Mais d'un coup son regard changea du tout au tout, il regardait quelque chose derrière moi, inquiet, une grande peur l'envahissant, je le sentais.
Moi, naïve que j'ai pu l'être à l'époque, je lui avais posé LA question évidente.

"Philippe, qu'est ce que tu regardes ? Lui demandais je innocemment.
- Ne te retournes pas, me murmura t-il pour que seule moi l'entende, ils sont 8, ils viennent me chercher. Tu dois savoir que mes sentiments pour toi étaient fort, et que tu dois rester brave après mon départ. Ne les laisse pas te corrompre, écoute ta sœur, et je suis sur que mes collègues trouveront un moyen pour toi de t'échapper. Adieu Shiho."

Il s'approcha de mes lèvres pour déposer le seul et unique baiser, très court, que j'eus de lui avant qu'un type ressemblant à un gorille mais muni de lunette de soleil vint l'attraper par le col et le tirer en arrière. C'était ma première rencontre avec celui qu'on connaissait sous le pseudo de Vodka, et qui était la secrétaire de Gin qui arrivait juste derrière, l'air menaçant fixé sur Brandy.

"Emmène le, ordonna t-il d'une voix froide et grave.
- Bien Aniki, répondit son toutou avant de s'éclipser avec Brandy qui me regarda une dernière fois avant d'être extirpé de la salle.

Son regard était celui du condamné, je ne pouvais pas le laisser se faire emmener. Je me levai d'un bond pour pouvoir accourir à se rescousse, mais une poigne très forte m'empêcha d'aller plus loin, c'était celle de l'homme aux longs cheveux argentés.

"Si vous tentez quelque chose, commença t-il de façon neutre, nous serions obligé de vous liquider."

C'était malheureusement inutile de lui désobéir car je me ferai forcément tuer et j'y gagnerai rien, je devais suivre les dernières paroles de Philippe et rester en vie. Même si je ne savais pas pourquoi ils l'avaient emmené.
Ce type lâcha finalement mon bras et commença à partir quand il fut rejoint par un autre homme, très grand, surement 2 mètre, et qui était vêtu comme eux. Il s'adressait à lui avec un dialecte typique du kansai.

"Gin, Pisco veut t'voir, à propos de t'sais quoi.
- Quel abruti... Merci Tequila, je vais aller aider ce vieil homme."

Ils s'éloignèrent, les autres types étant venu avec eux faisant de même, me laissant presque seule avec une poignet de scientifiques qui essayaient de ne pas se faire remarquer.
Je repris place à ma table, regardant d'un air vide ma tasse à moitié vide, tout en essayant de faire le point de ce qui venait d'arriver sous mes yeux.
Ça m'avait laissé avec un gout amer à la bouche.
Le lendemain, à peu près à la même heure, soit 10H45, je pris à nouveau une pause café au même endroit que d'habitude. La routine quoi.
J'attendais donc patiemment en lisant le journal, que Brandy vienne me rejoindre comme il le faisait d'habitude. Mais il ne vint jamais, me laissant seule, car tout le monde était finalement reparti bossé quand sonna 11H00.
Moi je restais là en espérant qu'il revienne. Que la journée d’hier ne soit qu'un mauvais rêve. Mais rien. Personne n'arriva.
La seule chose qui me restait, c'était ce journal, qui me paraissait désormais dénué d’intérêt. Les gros titres faisaient référence à l'affaire d'hier : "Avancement dans l'Affaire Kohnan !", je pris alors le temps de lire ceci. Je ne l'avais pas encore fait, et franchement je pouvais le lire de façon très lente. Brandy n'était plus là donc évidemment le boulot pouvait aller se faire foutre au moins aujourd'hui !
Et j'étais seule, seule avec juste cette poupée Good Guy que quelqu'un avait oublié sur la table à gauche de la mienne.

"La police a fait du bon boulot, notamment grâce à l'intervention d'un jeune Détective de 15 ans, Saguru Hakuba, fils du Surintendant Général de la Police Métropolitaine de Tokyo. En effet grâce à ce dernier ils ont pu établir la chronologie des deux meurtres, et ils ont d'ailleurs conclus à deux coupables différents. Nous allons donc vous résumé la version de la police. Makoto Itō et Kotonoha Katsura sortaient ensemble depuis très peu de temps, alors que quelque temps auparavant il avait emballé plusieurs filles à la va vite dont Sekai Saionji qui était très en colère d'avoir finalement été jeté comme un vulgaire chiffon. Elle décida de se venger en allant dans l'appart de Makoto quand Kotonoha n'était pas là et l'assassina de plusieurs coups de couteau de cuisine avant de s'enfuir avec l'arme. Plus tard dans la nuit, Kotonoha envoya un SMS à Sekai pour la retrouver sur le toit du Lycée. Une fois là-bas, elle l'égorgea pour venger la mort de son copain et prit la fuite après son acte. Ses empreintes ont été retrouvés sur la scie ayant servi au meurtre. Quand au couteau du premier crime, il a été retrouvé près du corps de Sekai avec ses empreintes dessus et avec encore du sang de Makoto sur la lame. Pour ce qui est de la tête du jeune homme qui est introuvable, des preuves indiques que Kotonoha se serait servi de sa scie pour la découper et l'aurait actuellement en sa possession. Le Surintendant Matsumoto a déjà lancé avec l’approbation de ses supérieurs, un mandat national d'arrêt contre Kotonoha Katsura, sa photo est disponible dans cette article, si vous la voyez, veuillez contacter la Police au plus vite."

En effet, il y avait la photo d'une lycéenne aux cheveux longs et soyeux qui descendaient jusqu'à l'entre-jambe, ils étaient violets comme ses yeux. Elle avait une poitrine plantureuse, un physique pale et mince qui contrastait par rapport au détail d'avant. Je la plains la pauvre, elle n'a fait que venger son petit ami même si c'était surement dans un accès de folie vue qu'elle a emporté la tête.
Je me demande si il existe un Monde Parallèle ou ces 3 personnes ont pu finir ensemble dans une relation à trois avec une pointe de bisexualité ? Oh je me fais des films. Même la Poupée ne saurait pas me répondre. Tiens d'ailleurs, elle avait déjà le regard tourné vers moi tout à l'heure ? Surement, j'avais pas dû faire bien attention.
Oh non, qui vois je entrain d'entrer dans mon humble demeure !? Ce connard qui a emporté mon ami qui aurait pu devenir mon petit ami ! Et en plus il vient vers moi d'un pas calme, il ose ! J'avais envie de lui jeter un verre à la gueule, mais je conclus vite que c'était une idée de merde, je ne gagnerais pas, seule face à ce type là, sans bénéficier de l'effet de surprise du moins.
Il prit place à ma table, à l'endroit même où Philippe s'était assis la veille, il ne manquait pas de culot le salop !
Tiens, il semble dégager un peu de tristesse dans son regard, aurait il de la compassion envers mon égard ? Mouais, je me méfie, je préfère le laisser commencer la conversation.

"Désoler pour votre Boyfriend, il...
- Il est mort je me doute, le coupais je, et je peux savoir pourquoi vous l'avez tuer ?"

Cash. J'allais droit au but.
Il ne semblait même pas surpris et prit le temps de s'allumer une clope, une Jiloise Caporal d'après ce que je pouvais voir sur le paquet qu'il avait brièvement sorti pour le remettre dans son long manteau noir. J'ai pu aussi apercevoir l'espace d'un instant, sa mâchoire carnassière qui n’aspirait guère confiance. Il devait avoir dû mal à demander l'heure à quelqu'un, je pense qu'en général ils prenaient la fuite.
Mais bon, il ne faut jamais jugé quelqu'un que sur son apparence physique, parce que moi sous mon physique d'ange, se cache une petite diablotine.

"C'était une taupe, un rat comme je les appelle, et il y en a de plus en plus au sein de notre organisation.
- C'était un rat ?
- Oui, de ce que l'on a pu obtenir en info avant qu'il ne se suicide dans sa cellule, c'est qu'il serait un agent de la DGSE française, connu sous le pseudonyme de Rockyll."

Ça explique donc ce qu'il m'a dit avant d'être emmené, c'était un espion... C'est pour cela qu'il m'a dit de rester forte et de continuer à me battre. Et donc ceux qui devraient venir un jour me chercher seraient alors d'autres agents ? J'aimerais bien y croire, mais j'ai dû mal à croire qu'on me sortira du 9ème palier de l'Enfer.

" Il y a 5 mois, continua t-il tranquillement, nous avons aussi trouver un rat du MI6 qui était infiltré dans notre branche chargé du développement de logiciels informatiques. Celui que vous avez vu hier me parler, Tequila, s'en est occupé vu que c'est son boulot.
- Et pourquoi un des plus hauts gradés vient parler à une pauvre dame en deuil comme moi ? Demandais je sarcastiquement.
- Pour vous réconforter.
- Je n'ai pas besoin de réconfort."

Il baissa la tête, il semblait être un peu déçu de ma réponse, ça faisait bizarre. Lui qui était si froid et calme, le voir commencer à dégager des émotions liés à la tristesse changeait la façon de voir son personnage.

"Vous savez, tentais je de répondre pour atténuer l’atmosphère, j'ai déjà entendu parlé de vous. Gin, c'est ça ?
- Oui.
- Vous êtes de la Surveillance Général, c'est la première fois que j'ai une conversation à quelqu'un de ce niveau, il faut une première fois à tout. Merci quand même d'avoir tenté de me réconforter, vous n'étiez pas obligé."

Je tentais de sourire pour montrer que je n'étais pas une grosse salope de première. Il releva de son coté sa tête, esquissant à son tour un sourire que seule moi pus en profiter. Un vrai sourire honnête et gaie de la part de Gin, c'est presque aberrant tellement ça peut surprendre celui qui ne s'y attend pas.

"Vous êtes toujours là à cette heure ci ? Il me demanda poliment.
- Oui, et vous pouvez m'appelez Sherry, c'est mon nom de code.
- J'ai déjà entendu parler de vous, en bien. D'accord Sherry, on se reverra alors, je suis dispo à cet horaire là.
- Bien."

Nous nous quittions donc pour cette journée là, mais ce ne fut que le début d'une longue relation très compliquée. Nous continuions à nous voir donc les prochains jours pour parler d'un peu de tout et de rien, la pluie et le beau temps. De son boulot, du mien. Nous nous entendions plutôt bien, il arrivait même à me faire oublier la récente mort de Rockyll, et ça, ça me faisait un bien fou.
Le 28 Avril de cette même année là, soit deux semaines plus tard, nous nous étions retrouvé comme à notre habitude à la même table pour entamer notre discutions quotidienne. Et aujourd'hui, on tapait droit dans le surnaturel.

"Tu as entendu parler de la classe 3 - 3 du collège de la ville de Yomiyama ? Il me demanda en se donnant un petit air effrayant.
- Non, répondis je en entrant dans son jeu, pourquoi ?
- Le frère de Vodka est mort en ayant été dans cette classe qui serait maudite.
- Maudite ? Dis m'en plus.
- A ce qui parait, les élèves de cette classe, leurs professeurs et leurs familles auraient tendance à mourir dans de mystérieuses circonstances, et seulement les années où il y a un élève de trop. En effet certaines années, un élève supplémentaire se trouve dans cette liste, mais la mémoire des autres personnes serait comme altérée et personne n'arriverait à savoir qui serait cette personne. Ce qui est sur c'est que c'est forcément une des personnes mortes précédemment à cause de la malédiction. Et l'année dernière c'était le frère de Vodka qui était revenu d'entre les morts, c'est ce qu'il m'a dit.
- Et le Boss t'a demandé d'enquêter là dessus je suppose ?
- En effet, tu sais qu'Anokata est fasciné par tout ce qui approche la vie et la mort."

Je voulus formuler une réponse intéressante à sa remarque, mais à la place, j'ai mangé la table, qui était délicieuse au passage. J'en avais même le nez en sang juste après ça, ce qui par contre déplu beaucoup à Gin qui se leva, les dents serrés, pour faire face à la personne qui avait poussé ma tête contre la surface dure en métal.
C'était un jeune homme blond avec un sourire narquois qui nous regardait de haut et qui prit la parole d'une voix grave et rauque.

"Je t'ai manqué Gin ?
- Berumotto, tu veux que je te tranche la gorge !?"

Cette personne passa la main au niveau de son cou pour finalement enlever ce qui était en vérité qu'un masque en latex très bien réalisé je l'admet. Par contre c'est pas parce que c'est bien, que ça donne le droit de me casser le nez !
Vous connaissez tous Vermouth n'est ce pas ? Ce fut donc ce jour là que je la rencontrai pour la première fois. Une belle rencontre !
Libérant ses longs cheveux blonds, proche d'être plus blanc que ceux de Gin. Elle nous zieuta de façon méprisante, surtout pour moi, alors que pour Gin c'était un regard défieur à son encontre.

" Alors, pesta t-elle, tu ne me présentes pas à ta nouvelle pute ?
- Dégage Berumotto ou tu vas vraiment le regretter.
- C'est bon, pas besoin de monter sur tes grand chevaux, je voulais juste voir pour quel genre de thon tu m'avais quitté. Hé Calvados, on se tire !"

Un homme en imper noir, avec des lunettes de soleil et une casquette tout aussi sombre sur la tête, vint vers nous en sifflotant la chanson des Sept Enfants. Il traînait un fusil à pompe derrière lui comme si c'était un simple sachet de course, je reconnaissais le modèle de l'arme en plus. Franchi Spas 12, arme italienne très utilisée dans le monde entier, donc pas surprise de le voir en manier un.
Il s'approcha de la blonde antipathique avec un sourire de charmeur à 2 yens.

"Tu as eu ce que tu voulais ? Lui demanda t-il.
- Totalement, on peut s'en aller maintenant."

Et ils disparurent de notre vu, comme la poupée avait disparu l'autre jour à la fin de notre conversation. On pouvait enfin avoir un peu de paix.
Gin prit un des quelques mouchoirs restant dans son paquet bleu et m'épongea le nez qui commençait à sécher, j'avais un peu mal mais c'était pas horrible non plus. Même si j'avais envie de lui faire bouffer ses cheveux à l'autre blonde.

"Je suis désolé Shiho de ce qui vient d'arriver.
- Ce n'est pas ta faute Anko... C'était ton ex c'est ça ?
- Oui, je te l'avais dit que c'était un cas à part.
- En effet, tu avais raison sur ce point, quelle salope."

Il semblait apprécié cette insulte à l'encontre de cette Vermouth.
N'empêche si j'en crois les dires de cette dernière, Gin l'aurait quitté pour moi ? Il m'avait pourtant dit qu'ils avaient déjà rompus quelques temps avant de me rencontrer. Qui était dans le vrai ? Je ne sais pas.


Dernière édition par WAF le Mer 18 Mai - 17:04, édité 29 fois
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MessageSujet: Lost Memory   Paf le chien - Page 9 Icon_minitimeDim 8 Mai - 8:18

Ils étaient que 4, normalement c'était faisable de les battre.
L'un d'entre eux s'approcha de moi à 1 mètre à l'heure pour tenter de me tabasser avec son déambulateur, mais comme j'étais quand même assez futé, je le lui pris de ses mains.
Il tomba alors au sol et gigota dans tous les sens pendant 10 secondes avant de finalement mourir, son corps disparaissant et laissant place à 30 PTAS.
Je réussis à les ramasser directement en passant dessus pour rejoindre ma deuxième cible à peine plus loin, sous mon air fragile se cachait une fille plutôt forte.
Le deuxième vieillard avait un fusil à pompe dans la main mais il avait la tremblote et donc il tira à coté en essayant de porter atteinte à ma personne et il fut propulser contre une tige en métal qui sortait du mur pour s'y retrouver empaler.
Ouch ! C'était pas beau à voir !
Heureusement ma précieuse alliée s'en sortait bien de son coté, elle était loin d'être aussi douce que la fleur qu'elle symbolisait.
Elle s'approcha avec un regard de sadique qui me rappelait celui qu'Haibara avait quand elle avait annoncé à Conan qu'Agasa était mort, ce qui était en vérité totalement faux.
Le 3ème vieux, un irlandais vu les fringues qu'il portait, du vert qui pique les yeux avec du trèfle à gogo, pissa dans son froc en voyant la grande faucheuse aller dire bonjour alors que pourtant c'était pas les Sims ici.
Il se colla contre un mur, ne pouvant plus échapper à Elle.
Elle s'approcha suffisamment près de lui pour lui faire sentir le souffle de sa respiration, le mien était coupé devant cette scène.
Son regard de tarée bien à elle tout en léchant des yeux le Couteau Bowie, même si je pouvais sentir qu’elle se retenait de le lécher pour de vrai.
Et finalement sans faire signe du départ, la lame alla fendre la gorge du pauvre type qui voulait juste faire une partie, mais bon le Bridge c'est le Mal !
Violette retira son ami de la gorge du mec à moitié mort et commença à ricaner comme une certaine Lucy d'un seinen pas vraiment joyeux. Mais sans que je n'ai l'ai vu venir, et elle non plus, un pied vint lui éclater la face et l'envoyer valser dans le décor comme dans un shonen lors d'un duel habituelle. Une épaisse couche de fumée vint recouvrir la zone d'impact qui prenait une bonne partie du mur où elle avait atterri et elle semblait vouloir y rester vu que rien n'y bougeait.
Il ne restait plus que moi.
Moi seul face au dernier débris sur ma route.
Le dernier ennemi ressemblait à un vieux maître typique Kung Fu, il s'était d'ailleurs dans la position traditionnelle pour dire qu'il allait me péter la gueule dans la seconde qui allait suivre.
Mais je ne pouvais pas mourir ici et maintenant, ni laisser Violette crever.
J'allais devoir affronter ce vieux fou asiatique à moi seul, et j'allais surtout devoir utiliser de mon intelligence pour développer une stratégie pour tenter de le vaincre.
Mais quelle stratégie ?


Dernière édition par WAF le Ven 13 Mai - 8:01, édité 5 fois
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MessageSujet: Le Roi des Asocials   Paf le chien - Page 9 Icon_minitimeMar 10 Mai - 20:09

Sous un fond de Manhattan-Kaboul, je tapotais sur mon bon vieux clavier avec pas mal de traces chelous qui montraient que je l'utilisais depuis un moment et comme un malpropre en plus. Il y avait une vieille tache de ketchup datant de Mathusalem sur la touche Verr num tandis que la silhouette auparavant blanche qui pourrait autant s'apparenter à du lait qu'à du sperme, au choix, glissait du E jusqu'au C. C'était à ce demander comment il faisait pour marcher encore correctement, et je ne parle pas des nombreuses fois où j'ai recraché de l'eau par le nez après avoir failli m'étouffer en avalant de l'eau avec ma gourde.
Maxime Moulin, le seul mec au monde à s'étouffer avec de l'eau plate.
Je suis vraiment un cas unique sur cette planète bleu qui se meurt.
On était le Vendredi 13 Mai, l'aprem à 14H30, dans moins de deux heures, je devrai repartir pour mon cours de LELE avec en thème Shakespeare.
Mais là actuellement je répondais à un commentaire de ce cher Naru, que je voudrais rencontrer en vrai pour voir à quoi il ressemble, qui est d'ailleurs l'auteur d'une des premières fictions que j'ai lu ce forum de Fanfic Fr, à savoir Ai VS Ayumi la guerre du coeur. Avant je lisais quasiment que sur Fanfiction.net, le site de référence des fanfictions, où j'ai mis en favori un tas de fictions même des très hot comme celle où Tsukune de Rosario + Vampire couche avec toutes les gonzesses du manga, ouah !
Je n'étais pas seul dans ma chambre, hé oui ! Juste à coté de ce cher Pinou qui ne servait comme d'hab à rien, je devrais plutôt centrer à l'avenir sur mes 3 autres chats, se trouvait ce cher Stive avec un i qui sirotait son verre de Pepsi avec une jouissance jamais vu auparavant pour une telle action.
Il attendait que je finisse ma tache, ce qui fut finalement fait.
Naru s'était plaint qu'il était en manque de fiction, il faudrait qu'il aille en désintox, et je lui avais répondu d'aller voir mes vieilles fictions. Quoi ?
Vous vous attendiez à que je l'envois chier ? Vous feriez sérieusement ça à quelqu'un que vous appréciez ? Si oui, faut vous faire soigner les gars !
Ceci fait, je poussai un petit coup contre mon bureau pour partir en arrière avec mon fauteuil noir qui s'amusait occasionnellement à descendre tout seul dans aucune raison.
La musique s'était terminée, je pouvais enfin parler à mon bro qui était maintenant face à moi, avec son verre à moitié vide.

"Alors Stive, tu veux faire quoi en vidéo aujourd'hui ? Darksouls 2 ?
- Non, je suis pas trop chaud aujourd'hui.
- On pourrait alors discuter, tu es comme mon frère tu le sais, alors ça va bien de ton coté ?
- Hé bien... Hésita t-il, j'ai quelque chose mais je t'en parlerais quand j'en saurai plus, pour le moment je préfère garder ça pour moi."

J'aimais pas trop quand il me cachait ce qui le tracassait, je le considérais en même temps comme le frère que je n'ai jamais eu, la personne la plus digne de confiance à mes yeux. Mais bon c'était peut être pas vraiment réciproque, ce n'est pas un asocial comme moi, il a pas mal d'"amis", enfin des potes on va dire. Des vrais amis, ça tu ne les reconnais que quand tu es dans le pétrin. Moi personnellement, j'ai connu tellement de traître que je suis maintenant obligé de dormir sur le ventre pour éviter d'avoir mal.
Ça n'arrange pas mon coté asocial, ça et aussi ma timidité qui certes a régressé avec le temps, mais reste principalement présente que je suis en face d'une fille que j'aime.
Ça me fait penser, le nombre de râteaux que je me suis pris dans ma vie, j'ai presque 19 ans et encore puceau. Bon on me dit que j'en trouverais bien une un jour, mais ceux qui me disent ça ont eu la chance qui sourit de leur coté, même Stive au final même si c'est très récent. Et franchement j'ai besoin de quelqu'un à qui me confier, Stive c'est pas la peine, lui même ne le fait pas, mes parents encore moins, et un psy même pas en rêve !
J'ai pas vraiment prévu de porter la culotte dans le couple, après j'aime principalement des femmes forte dont une d'ailleurs actuellement, mais ça on va y revenir dans quelques lignes. Et les taches ménagères ça me dérange pas trop, même si j'ai deux mains droites, et que en général je range comme une patate, ouais c'est pas gagné.
Bref, je ne sais pas comment, mais l'autre accro au pespi avait dû lire ce que je vous écris car il enchaîna sur ce sujet là, en me posant l'inévitable question.

"Et sinon, tu as réussis à trouver une petite amie ?
- Non toujours pas..."

Non, comme j'ai dis je suis le roi des râteaux, elles n'ont jamais voulu. Soit parce qu’elles ne m'aimaient pas voir me détestaient pour une obscure raison. Soit elles étaient déjà en couple. Je n'ai encore jamais eu le coup de la lesbienne, ou vraiment très rare, le coup de je suis une lesbienne en couple et je te hais pédé !
Après c'est vrai que je ne suis pas vraiment attirant avec ma tronche d'handicapé mental, ou de punching ball comme on m'avait dit une fois il y a longtemps. Ou encore surtout avec le fait que autant en présence d'une amie avec qui je m'entends bien mais où c'est tout, pas de sentiments amoureux, je peux faire le gros relou avec de la drague à deux balles. Autant qu'avec une fille dont je suis vraiment amoureux, j'ai le cœur qui s'étrangle, je transpire le Niagara et j'ai autant de tact que François Hollande bourré entrain de se faire griller sur une chaise électrique.
En gros, une situation typique venant de moi, et vrai pour l'occasion, c'est :
On était la fin d'un cours de français, je voulais vraiment à tout prix révéler ce que je ressentais pour une jolie adolescente de deux ans de moins que moi. Je m'approche de sa table alors qu'elle range ses affaires, et...

"(Insérer le nom de la personne de votre choix).
- Oui ?
- Je t'aime.
- Ah... Désolé, j'ai déjà un petit ami.
- OK."

Et je suis parti aussi rapidement que je suis venu, moins de classe tu meurs.
Donc bon tout ça pour répondre à Stive que :

"Mais j'ai quelqu'un en vue."

Ah bah oui, je vous avais dis que j'y reviendrais sur ça.
D'ailleurs le dessin que vous avez pu voir au début de page représente cette personne que l'on appellera Sombre Bonnoir pour taire son vrai nom, elle se reconnaîtra si elle lit cela un jour.
Après vous pouvez aussi l'appeler Cyril Hanouna ou Gertrude Mouchkipète, c'est vous qui voyez, vous en être libre. Vous pouvez d'ailleurs m'appeler "Gros Con", ça me touchera énormément.
Ah Sombre, dés que je lui ai adressé la parole pour la première, j'ai tout de suite eu le cœur qui s'est emballé et je me suis sentis bien. Ce qui était ironique, sachant que j'étais sur quelqu'un d'autre à ce moment là, quelqu'un pour qui ça avait été vraiment le coup de foudre mais où s'est reparti très vite. D'ailleurs c'était pour m'approcher de cette personne que je m'étais adressé à Sombre qui était son amie. Ah la Vie s'amuse avec nous !
Mais pour Sombre, c'est différent, ça fait d'ailleurs des mois et des mois que je l'adore toujours autant, même si il y a eu un moment de détachement, mais nous y reviendrons, ayez un peu de patience voulez vous.
Sa voix grave, ses goûts vestimentaires, sa coupe de cheveux, ses yeux de félins et son caractère m'ont plu de plus en plus, et aujourd'hui je l'adore.
Mais il y a un hic, vous vous doutez bien, sinon on en serait pas là, hein !?
Je me suis renseigné à l'époque et elle est déjà avec quelqu'un, et ça, ça me bloque direct de le savoir. Parce que franchement à quoi ça sert de continuer ? J'ai pas envie d'être le bâtard qui pique la petite amie d'un autre ! Je ne suis pas tombé aussi bas franchement, même si on peut tomber encore plus bas, et ça non plus même pas en rêve.
Après vous allez me dire que je pourrais lui dire pour être fixé, mais bon je sais où ça va déboucher. Franchement déjà que de base avec mon coté "Gneugneu", je n'ai presque aucune chance, mais là mon bateau s'est fait couler par la Marine Anglaise. En plus j'ai toujours l'art de blesser ceux qu'au contraire je ne voudrais pas blesser.
D'ailleurs, si ça se trouve, cette fiction va être blessante alors que s'en est absolument pas le but, mais bon après je ne suis qu'un bon à rien, je le sais.
Et un Connard, on me le répète souvent, j'ai d'ailleurs la désagréable sensation d'être né pour être un connard, ce qui me donne envie de me jeter par la fenêtre pour éviter de nuire à autrui.
Et c'est là que le serpent se mord la queue, puisque j'aurais justement besoin d'une petite amie pour me dire que non, je peux réussir à faire le bien, je peux être sympa dans la vie. Quel cercle vicieux...
Autant dire que pour Sombre, je me suis dis que c'était mort, donc j'ai essayé de voir ailleurs sans grande conviction, pour au final n'avoir aucun résultat. Ne me laissant que me ronger de mon intérieur en contemplant celle que j'aime mais où c'est foutu d'avance.
Alternant les moments où je suis super optimiste à ceux oui je suis limite dépressif, les deux faces de la pièce du Gémeau.
Pour ceux qui voulaient voir ce que je pensais de moi même, ils sont servis.
Autant dire que Stive qui par un incroyable talent, avait réussi à lire ce que j'écris, posa sa main gauche sur mon épaule droite.

"Courage, tu dois lui dire, si ça se trouve on t'a dit de la merde, elle n'a pas de petit ami. Et puis même si c'était le cas, au moins tu seras fixé.
- Tu crois que ça changera ma souffrance, je préfère encore avoir au moins un peu d'espoir...
- Ça te fera du bien.
- Je n'en suis pas aussi convaincu que toi, j'ai plutôt l'impression que ça va faire encore plus mal que les autres fois...."

Pardon....
Je m'arrête un moment, les larmes sortent...
Ça fait bizarre de me confier de la sorte, à l'écrit c'est plus facile qu'en vrai, surtout pour un imbécile comme moi.
Dieu que je me déteste !
Allez, on reprend.

"Mais bon, je vais essayer, à la fin du cours de LELE.
- Bien, bonne chance Maxime."

C'était tellement touchant que ça aurait pu être vrai.
Téléportons nous donc au grand final de cette course qui durait déjà depuis trop longtemps, la fin du cours de Littérature En Langue Étrangère.
La belle Sombre était entrain de ranger ses affaires dans son sac à dos noir, c'était la seule fille de la classe à avoir un sac à dos, je devrais peut être penser à avoir un sac à main plus tard.
C'était le moment que j'eusse choisis pour intervenir, ayant déjà tout dans mon sac, j'avais tout anticipé.
Il fallait que le lui dise, il fallait que ça sorte, au moins après ça je pourrai soit me loger une balle, soit enfin connaitre un amour réciproque.
Je m'approchai de la table, essayant de souffler pour évacuer le stress qui était entrain de me gagner, c'était le bon moment.
Elle remarqua ma présence et sembla s'interroger sur ce que je lui voulais, heureusement je pris l'initiative de commencer avant elle.

"Sombre.
- Ouais ?
- Je... Je pfffffffffffff !"

Se prenant une rafale de postillons dans la face, elle contre-attaqua en me cognant la tête avec son sac qui résonna comme un marteau sur mon crane.
Je sortis alors de mes songes, car bien sur ça n'est jamais arrivé !
C'était le fruit de mon imagination débordante, et quand je m'en rendis compte que ça n'avait pas été réel, c'était déjà trop tard.
Elle était partie, elle et la majorité des élèves, j'étais resté là comme l'idiot que je suis, à me faire des films pessimistes.
Finalement je décidai de me retirer, silencieusement, pour aller me lamenter chez moi, seul, désespéramment seul.
Je serai toujours seul...
Personne ne m'aimera !
Qui peut bien aimé une merde comme moi !?
Personne.
La réponse est personne.
Ou prouvez moi que j'ai tort.
Je l'attends cette satanée preuve, pourtant elle semble bien bloqué dans son casier, et elle n'est pas prête d'arriver.
Néanmoins je ne sais pas si je suis fou, ou si c'est ma facette optimiste qui le veut, mais je garde toujours au fond de mon cœur, une lueur d'espoir.
L'espoir de l'être aimé qui sera mon égal, l'espoir que je ne sois plus le Monstre de Frankenstein, l'espoir... Ah l'espoir !
On peut toujours rêver.
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MessageSujet: Re: Paf le chien   Paf le chien - Page 9 Icon_minitimeMar 17 Mai - 14:14

Les jours passèrent ensuite, et on commençait à vraiment sortir ensemble, Gin et moi. Il m'avait révélé ses sentiments pour moi, et j'avais fait de même, car c'est vrai, je l'aimais. Comme j'ai pu aimer Brandy auparavant.
Le 5 Mai, lors d'une chaude journée, ma sœur organisa une rencontre avec moi, c'était l'occasion de lui en parler.
Nous nous étions retrouvé dans le Café Columbo à Beika pour discuter un peu, et j'étais vite parti sur le sujet que je voulais, à savoir ma relation amoureuse. Je lui avais tout déballé, mais j'avais remarqué au passage que dés que j'avais prononcé le mot Gin, ses poils s'étaient hérissés. Quand j'eus fini de tout dire, je lui laissais un petit instant pour souffler avant d’enchaîner par une question.

"Alors Onēchan, qu'est ce que tu en penses ?
- Hum, démarra t'elle hésitante, c'est bien que tu ais trouvé quelqu'un pour toi.
- Il y a un problème ? Lui demandais je, un peu inquiet, elle n'avait pas l'air dans son assiette.
- C'est juste que, ce Gin avec qui tu sors, Dai m'en a déjà parlé.
- Et ?
- Il ne m'en pas dis du bien, loin de là. Pour lui, c'est un sociopathe sanguinaire, pervers et sadique. Il le considère comme l'un des ses principaux rivaux avec aussi un homme se nommant Bourbon. Il ne voulait en aucun cas que je ne croise la route de ce Gin, car cela pourrait signifier ma mort."

J'avais dû mal à croire ma gentille et innocente sœurette, ce qui était différent d'en temps normal où je la croirais sans broncher. Même si c'est vrai que Gin pouvait faire peur de prime abord, j'avais appris à le connaitre, et il était sympa en vrai. Je me demande d'où ce Dai sortait de tels âneries, mais bon ça me découragera en aucun cas.

"Tu as tort, affirmais je fermement, il n'est pas comme ça.
- Je ne fais juste que te dire ce que mon petit ami à dit.
- Hé bien, il a tort, et c'est plutôt de lui que tu devrais te méfier."

Un froid s'était abattu sur la table suite à mes mots, nos tasses étaient désormais gelés, et seuls les conversations ambiantes se faisaient entendre sans s'arrêter. J'étais peut être allé trop loin, ou peut être pas, allez savoir !
Même la chimie ne saurait l'expliquer par une équation toute simple.
Une voix s'éleva finalement dans ce Café bondé, mais elle ne venait pas de nous, seulement d'un inconnu.

"Bon ça suffit Eri, je rentre !"

Je vous laisse imaginé la tronche de ce cher Kudo quand il avait compris de qui je parlais, de quoi accrocher à son mur Facebook. Et en effet, je vis un adulte moustachu vêtu d'un costard bleuté passer assez rapidement à coté de nous, suivi de près par une adolescente avec une corne sur la tête qui était formé par ses drôles de cheveux bruns. Quelle ironie de croiser ces personnages là dans ce Flash-back que je vous raconte ! Et c'est pas fini, dû moins pour cette scène oui, passons à la suivante !
Suite à cette conversation avec ma sœur, nous étions un peu en tension, elle ne semblait vraiment être du même avis que moi sur Gin, comme je n'étais pas du même avis qu'elle sur Rye. On était donc dans une impasse.
Mais pas le temps de réfléchir sur ça, le devoir m'appelait.
En effet, on m'avait donné une mission à moi et Gin, oui vous ne rêvez pas !
Notre mission avait lieu lors de la célèbre fête annuelle de l’Île de Bikuni, aussi surnommé l’Île des Sirènes dû à une vieille légende parlant d'une femme ayant mangé un jour de la chair de sirène et ayant depuis reçu l'immortalité. Je ne m'étais pas vraiment renseignée en détail sur cette histoire, ces vieilles superstitions n’intéressaient pas mon esprit scientifique et terre-à-terre. Mais bon la fête en question avait lieu dans le Sanctuaire Shinto de cet archipel où la vieille femme dont parlait la légende s'occuperait d'un tirage de trois numéros. Et les 3 gagnants remporteraient chacun une Flèche de Dugong, un porte bonheur qui permettrait d'obtenir la jeunesse éternel.
Je me demandais comment le Boss pouvait croire à de tels sornettes, mais si au moins ça me permettait de passer du bon temps avec Gin, ce serait bénéfique pour moi.
Nous avions donc fait nos bagages et nous nous étions rendu sur l'îlot en question pour pouvoir nous inscrire à cette sorte de loterie. Nous avions eu le droit nous deux à un morceau de bois chacun avec le numéro qui nous correspondait dessus. J'avais le numéro 48 et lui le 69.
Il ne nous restait plus qu'à attendre la nuit pour aller assister à cette cérémonie, ce que l'on fit sans problème. Au moins dans cet endroit je pouvais respirer un peu, en présence de mon petit ami en plus, ça changeait de l'odeur des produits chimiques du labo. Rien ne vaut un peu d'O2 pour mes poumons surchargés en SO2 et N2O3.
Il y avait pas mal de monde durant cet événement, mais Gin resta près de moi, même si il faut être honnête, il n'y avait quasiment pas de chance que nos ennemies nous trouve ici même. On s'était d'ailleurs inscrit sous nos vraies noms dans la liste, voila pour la petite anecdote.
Les tambours roulèrent sous les coups, c'était le signe que le spectacle allait enfin débuter, mon cœur était serré. Je n'y avais pas pensé, mais je dirais quoi si je venais à gagner ? Je suis un peu asociale donc parler devant tant de gens, ça fait bizarre. Mais je me disais que ce serait surement pareil pour Gin si c'était lui qui aurait le bon numéro, on forme une sacrée paire nous deux.
Je vous passe quelques étapes du rituel. La fameuse Mikoto Shimabukuro, la vieille dame de 200 ans si vous préférez, avait fait apparaître les résultats par la biais du feu qui je dois le reconnaître était une bonne prouesse technique, bien joué !
Bref les numéros furent le 7, le 48 et le 106. J'étais surprise que ce soit moi qui ait gagné, Gin esquissa un sourire et s'approcha de mon oreille discrètement.

"Tu es une gagnante Shiho.
- Je dois tenir ça de mes parents."

Ah si seulement ils étaient encore vivant pour voir ça ! Mais bon, une prêtresse arriva pour nous demander de nous rendre dans 1 heure à la cascade de la sirène pour nous remettre les prix à nous trois les gagnants de cette loterie. D'ailleurs je crois que cette prêtresse était une descendante de la vieille femme, je crois que les gens l'appelaient Kimie, mais je n'en suis plus sur.
Arrivée à l'heure prévue par le temps, nous retrouvions cette jeune prêtresse qui une fois que tout le monde fut rassemblé, s'adressa à nous.

"Maintenant, que les trois personnes chanceuses s'avancent...
- J'en fais parti ! S'écria un homme à lunette qui avait un visage bien plus gros que son corps.
- Moi aussi ! Confirma une femme à priori quelconque."

Je ne préférais pas faire mon intéressante et je m'avançai tranquillement vers la prêtresse pour lui montrer ma plaque en bois, ce qui lui permis de confirmer que j'avais bien gagné une des flèches. Anko m'observa en silence, il semblait fier que j'eusse gagné, et pas que pour la mission, ça l'aurait plus déçu si ça avait été lui le gagnant.
Deux valets vinrent ramener les flèches qu'elle nous passa dans l'ordre des numéros tout en citant nos noms nom à voix haute.

"N°7, Takahashi Ryoichi, merci de votre participation !
- C'est Atsuko qui va être contente, j'ai fais ça pour elle !
- N°48, Miyano Shiho, merci de votre participation !
- De rien.
- N°106, Asai Narumi, merci de votre participation !
- Mon père serait fier de moi si il était encore vivant !"

Shinichi avait fait une de ces têtes à ce moment là du récit que je vous conte. A priori, ces noms, il les connaissait bien. Il me dira de quoi il en retourne que j'aurai fini mon speech qui n'est plus très très long.
J'allais donc retrouver mon mec chargé positivement pour le serrer dans mes bras, j'étais vraiment heureuse même si je ne l'avais pas montré devant tous ces inconnus, mais lui il en avait le droit.
Ça semblait le ravir, il lui vint alors une idée de génie.

"On pourrait peut être passer à l'étape supérieur, qu'en penses tu ?
- Ça me parait être une bonne idée, déclarais je toujours souriante."

La nuit que nous avions ensuite passé à l’hôtel fut chaude, très chaude. Après cette nuit ce qui était sur c'est que j'étais plus vierge, mais nous avions eu une relation protégée bien sur, vous me voyez avec un enfant à cet age là ? Ce qui est sur, c'est que c'était une expérience inoubliable, et je crois que Shin ne s'en remettra pas non plus d'apprendre que ma première fois fut avec Gin, et de façon consentante en plus. Que des chocs pour lui, le pauvre, je l'avais laissé se remettre un peu de ses émotions avant de passer à la partie que vous attendiez tous depuis 100 lignes. Le jour où tout à basculé... Ou plutôt une nuit d'ailleurs, c'était la nuit du 13 Mai au 14 Mai 2013...
Je devrais vraiment faire de la TV, je suis sur que je peux narrer les histoires aussi bien que le grand Alfred Hitchcock !
Ce soit là, vers 22 heures environs, nous étions allé dîner dans un petit restaurant français... Oh taisez vous les gueulards du fond ! Il se nommait "Merde en Boite", ce qui me fit rire vu que contrairement aux autres personnes qui venaient là, je comprenais ce qui était marqué. Drôle de sens de l'humour ces français, cocorico ! Hum...
Ce restau se situait dans la charmante ville de Nishinomiya, c'était la première et dernière fois que j'y mettais les pieds, mais je m'en souviendrais toujours de cette bourgade.
Je m'étais vêtue de la fameuse robe noire que j'avais mis le jour de notre rencontre, et pour Gin, il était vêtu d'un smoking blanc qui m'avait fait pouffer de rire quand je l'avais vu dedans. C'est comme voir Johnny Hallyday faire du rap, c'est... Il n'y a pas de mot pour décrire cette sensation de grand n'importe quoi qui traverse nos neurones à ce moment là. C'est une explosion de densité purement chimique comme je le dirais dans mon jargon.
Et en parlant de produits chimiques, j'avais commandé une "choucroute", ça s'écrit bien comme ça je crois. Et pour Gin ce fut du bœuf bourguignon, miam miam ! Le dîner se passa super bien, je vous laisse même un extrait de notre conversation pour que vous profitiez une dernière fois de notre couple avant la rupture.

"Et là Vodka s'est pris le coin de la porte en essayant de suivre Kir, il est tombé dans les pommes, et tout le monde était mort de rire, même moi de l'intérieur. Ce gars me fera toujours autant rire, je ne sais pas si je dois le considérer comme un frère ou pas. Est ce que tu serais près à tuer ton frère, ou plutôt ta sœur dans ton cas, si on t'en donnait l'ordre ?
- Non, je préfère mourir que de tuer ma sœur.
- Alors c'est que Vodka ne doit pas avoir autant d'importance que ça pour moi, car je serais près à la sacrifier sans problème.
- Tu dis ça comme si c'était normal.
- Dans mon boulot, c'est normal, c'est la route que j'ai choisis, et je ne suis pas près dans sortir."

Son discours était touchant, même si il pouvait sembler inhumain, je sentais très bien que ce n'était pas le cas, et qu'il ne prenait pas autant de plaisir qu'il le montrait, à faire ce qu'il faisait. Mais avant de pouvoir pousser la réflexion plus loin, son portable se mit à vibrer dans sa poche. Il s'en rendit compte et une expression de surprise mêler à... de la peur... vinrent fusionner dans son regard avant de reprendre son masque naturel de quand il est au boulot.

"Je reviens, c'est un appel du Boss.
- D'accord, j'espère que ce ne sera pas long."

Il se leva donc de sa chaise et partit en direction des W.C. pour hommes, me laissant seule, seule et perplexe. Il me cachait quelque chose, c'était sur. Il avait prit sa voix qu'il prenait quand les choses étaient graves. Et puis ce regard qu'il a eu quand le téléphone à vibrer, même si ce fut très rapide, c'était bien celui de quelqu'un qui avait quelque chose à se reprocher.
Mon instinct, mes atomes, neutrons et autres protons me poussèrent à le suivre jusqu'à l'antre des mauvaises odeurs. Une fois les jambes de mon coté, je pus lever pour m'y rendre, passant à coté d'une table avec un jeune couple étant là aussi pour passer leur soirée ensemble.
Le mâle avait un regard blasé, des cheveux lisses bruns foncés qui allèrent bien avec ses yeux, d'ailleurs qu'est ce que les personnages en ce moment ont tous à avoir cette couleur là ? Je digresse pardon ! Et pour l'adolescente, c'était pareil, avec des cheveux un peu plus long qui allaient jusqu'aux épaules, et un ruban orange nouée sur la tête. Elle semblait assez bavarde, énergique et joyeuse. Ces deux semblaient donc pas mal opposés, comme le Yin et le Yang.
Après les avoir assez observé, j'entrai silencieusement dans la gueule du loup, en veillant à ne pas me faire voir car tout le monde trouverait ça louche, une fille qui entre dans les toilettes pour hommes.
Une fois dans le repaire de la crasse, je pus entendre la voix d'Anko qui résonnait en ce lieu saint pour les mouches, il parlait au téléphone avec une personne dont je n'entendais pas là voix. Je pus alors suivre ce qu'il disait, et attention les révélations.

"Non, elle ne semble rien savoir sur Rockyll. Dois je arrêter la mission, ou bien la tuer ?"

Ce mot, "tuer", fut comme une balle me transperçant le cœur, provoquant une fission de mon amour pour lui. L'enfoiré ! Ma sœur avait raison après tout ! Il s'était foutu de ma gueule depuis le début ! Ses sentiments, c'étaient du bidon ! Je n'en crois pas mes oreilles !

"Je continue la surveillance, bien, à plus Boss."

Il raccrocha, se préparant à retourner finir le repas à mes cotés. Mais il fut surpris de me voir juste devant lui en se retournant. J'avais la rage à pleine dent, et il n'allait pas s'en tirer aussi facilement, peu importe les conséquences ! Il devra payer le prix pour avoir souiller mon intérieur en me faisant croire qu'il m'aimait !
Il eut un petit soubresaut en me voyant, puis tenta de garder son calme pour rester de marbre, ne montrant aucune émotion dépasser ses défenses.

"Espèce de connard !!! Ce fut la seule chose qui vint à ma bouche à ce moment là.
- Shiho...
- Ne m'appelle plus par mon prénom, tu n'es qu'un étranger pour moi maintenant, GIN !
- Sherry, écoute moi...
- Ferme là ! Je ne veux plus jamais te revoir !"

Je voulus partir, mais une main m'en empêcha, une poigne très forte serra mon bras et me fit grimacer. Malgré ça je tentais le tout pour le tout pour me traîner hors de ce merdier, mais il m'en empêcha à me prenant et en me collant contre le mur. Je pus alors voir son visage, le visage d'un sociopathe sanguinaire, pervers et sadique. Comment ai je pu être aussi naïve ? Mais il était déjà trop tard...
Il me bloqua la bouche avec une de ses mains et l'autre descendit sa braguette. Ne pouvant crier, et ne voulant pas voir son engin, je préférais fermer les yeux, pensant que ce qui allait se produire serait alors moins douloureux pour ma pauvre personne.
Non. Pas du tout !
Ce fut même pire car j'imaginais la situation dans ma tête, et dieu que mon esprit est débordant d'imagination !
Le seul truc que je n'avais pas vraiment prévu, c'est l'arrivée inopinée d'un chevalier en armure blanche, ou plutôt du jeune homme blasé de tout à l'heure. En effet au milieu du viol, j'entendis la porte s'ouvrir et puis une voix s'élever.

"Hé, lâchez la tout de suite !"

Il allait se faire buter ce con ! Quoique, les autres personnes dans le restau avaient du l'entendre crier. C'est peut être pour ça que Gin se dégagea à la va vite, en remontant sa tirette avant de prendre la poudre d'escampette en bousculant mon sauveur au passage. Ce dernier se précipita sur moi, non pas pour finir le travail, ce serait vraiment pas ma journée si c'était le cas, mais plutôt pour voir si j'allais bien...
Si j'allais bien, comment tu veux que j'aille bien après ça !?
Heureusement il évita cette question débile et tenta de trouver des mots plus francs.

"Calmez vous, chuchota t-il doucement, il ne vous fera plus de mal.
- Vous avez tort...
- Pardon ?
- Ce n'est pas fini, ça ne peut pas finir...
- Mais...
- Vous ne comprenez pas ! Haussais je le ton. Si vous tentez de m'aider, il vous tuera tous ! Ils vous tueront tous !!!"

Désespérée, je le poussai hors de mon chemin pour fuir, fuir ces gens qui voulaient m'aider, sans savoir le danger qui planait sur leur tête, passant à coté d'un serveur et de la copine de ce type pour me rendre vers la sortie.
J'avais abandonné le peu d'espoirs qui me restait de vivre une vie sympa, tout ça était derrière moi maintenant. Personne ne pourra rien faire pour moi, je resterai prisonnière de ces Corbeaux pour l'éternité...
Telle est ma vie.

POV Shuichi Akai

Pauvre Shiho, c'était encore pire que ce que j'avais pu imaginer d'après les dires d'Akemi... Je me demande comment elle a fait pour ne pas s'empoisonner avec ses substances suite à ça.
Ce taré était encore plus atteint que je ne le pensais...

"Le lendemain matin, continua t-elle au bord des larmes, je suis allée chez ma sœur à Tokyo et je lui ais tout raconter avant de tomber en pleure sur elle. Voila l'histoire, et il faut savoir que je n'avais plus souri pendant 2 années consécutives, jusqu'à ce que je te rencontre enfin, Shinichi Kudo."

D'après le rétroviseur du milieu, le gamin semblait vraiment ému par ce que lui avait dit la princesse de la chimie, il bégaya même ses prochains mots.

"Shiho, tu es vraiment impressionnante..
- Comment ça ? Demanda t-elle intriguée.
- Réussir à rester aussi gentille et sympathique après tout ce qui t'es arrivée, c'est un vrai miracle.... Tu le savais ça Akai-san ?
- Oui, Akemi me l'avait dit quand je lui ais rendu visite ce jour là, je m'en souviens encore parfaitement."

Je vous la raconte ? Allons y, il nous reste encore un peu de temps.
J'étais donc venu avec mes longs cheveux de l'époque chez ma copine que j'aimais vraiment même si à la base, elle devait être juste un outil pour le plan du FBI. Le but étant de se rapprocher de Shiho pour avoir des infos, mais ses récentes aventures avec Gin l'ont éloigné de nous, ce qui fut un peu contraignant.
J'eus néanmoins la surprise de voir en arrivant cet après midi là, ma petite amie avec une mine attristée, limite déplorable, il avait dû de passer quelque chose de grave. Elle me laissa entrer, et à peine la porte fut fermée que j'ouvris la mienne.

"Qu'est ce qui se passe Akemi ?
- Ah... Tu as remarqué la "joie" sur mon visage.
- Quelqu'un t'as fais du mal ?
- Non pas à moi... Mais à Shiho, si.
- Merde, soupirais je, c'est Gin c'est ça ?
- Oui, d'après ce qu'elle m'a dit, elle a appris qu'il lui avait menti depuis le début sur ses sentiments et il l'a ensuite violé dans les toilettes avant que quelqu'un n'arrive pour le faire partir. Elle est rentrée ce matin en larme, et là elle dort dans ma chambre en ayant pris des somnifères.
- Il fallait s'en douter avec lui, j'aurais dû faire quelque chose.
- Tu ne pouvais rien faire, ils t'auraient fait abattre avant que tu n'es pu lever le petit doigt.
- Je vois que tu les connais bien maintenant, après tout ce qu'on t'a dit sur eux.
- En effet, malheureusement..."

J'avais envie de buter Gin, mais Black le voulait vivant, pour ses informations, ça m'énervait beaucoup. Et malheureusement quelques temps plus tard, je perdis ma couverture dans cette Organisation grâce à Camel.
La vengeance n'était pas pour tout de suite, revenons donc dans le présent.
Ai et Conan m'avaient écouté attentivement, j'avais fais moi aussi un bon effet pour l'ambiance dans la voiture. Plus personne ne savait quoi dire, et finalement ce fut le détective qui pensa à changer de conversation en premier.

"Nous ne devrions pas être déjà arrivé au Musée ? Me fit il remarquer.
- Oui, mais j'ai dû prendre de nombreux détours pour semer nos poursuivants.
- Quoi !? S'écrièrent ils tous les deux.
- Qui ça !? Demanda le binoclard.
- Je ne sais pas, mais ils nous suivaient depuis notre départ dans une voiture noire aux vitres teintés.
- Les Hommes en Noirs, ajouta Shiho complètement figée par la peur.
- Pas sur. Pas sur..."

On aurait plus dit une voiture gouvernementale, et je m'y connais bien sur ce sujet. Même si après tout, je pouvais me tromper.
Mais j'espérais pouvoir me fier sur mon instinct sur ce coup ci.
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WAF
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MessageSujet: Re: Paf le chien   Paf le chien - Page 9 Icon_minitimeMer 18 Mai - 21:00

POV Ai Haibara

Les Hommes en Noirs nous auraient retrouvé ?
Comment !? Est ce parce que ce génie que j'ai à coté de moi est de moins en moins discret ? Surement. Je l'avais pourtant prévenu mais il ne m'a écouté que trop tard.
Nous sommes mort...
Calme toi Shiho, tout va bien se passer.
Je ne dois pas retomber dans ma parano habituelle, même Akemi détestait quand j'étais comme ça.
Allez, je dois faire confiance à Subaru, et même à mon petit ami. Il est quand même plus fort pour me protéger que pour éviter qu'on se fasse repérer.
Je ne sais pas si c'est vraiment censé rassurer ce que je viens de dire, mais je le dis quand même.
Mais est ce vraiment eux ? Ça pourrait, mais Akai semble douter.
Mais j'aurai dû mal à voir qui d'autre voudrait nous suivre en filature ? La CIA ? Le FBI ? Non, sinon notre chauffeur l'aurait su et nous l'aurait dit. Le PSB ? Possible, mais pourquoi ? Conan m'a dit que le seul membre qu'il connait d'eux, c'est Amuro, même si ils semblent être au courant de pas mal de choses sur nous.
Sinon ça pourrait être une autre Organisation ? Des mafieux classique, style les Yakuzas ou les Triades ?
Des fans de Detective Conan ? Non, qu'est ce que je raconte moi ?
Et qui c'est qui me tire mon tee-shirt là ? Ça va le déchirer merde, ça vaut cher !
Ah c'est juste Shin, pourquoi il fait ça ? Tiens, on est à l'arrêt ?

"On est arrivé Mademoiselle Miyano, dit il d'un grand sourire niai."

Ah c'est pour ça ! N'attendons pas plus longtemps, je ne veux pas rester seule alors que ces autres personnes pourraient revenir.
Vous l'aurez compris, je descendis donc du même coté que Kudo-kun qui était sorti en premier et se contenta de me tenir la portière avant de la refermer après mon passage. Nous étions donc finalement arrivé à ce musée qui semblait grand vu de là où je me trouvais.
Ah putain mes yeux ! Des flashs, je vois plus rien !
C'est vrai, j'avais oublié un petit détail... Les journalistes !
On était encore dans une zone public, nous n'étions pas encore dans le périmètre de sécurité autour du bâtiment. Il fallait donc se dépêcher de nous y rendre, avant qu'une balle perdue vienne se loger dans nos petites têtes décervelées.
Malheureusement ces vautours étaient trop nombreux et j'étais complètement aveuglée par la puissance de leurs appareils, j'avais l'impression de m'appeler Stevie Wonder.
Et le plus mauvais dans tout ça, c'est justement qu'ils me prenaient en photo, on peut autant dire que c'était mort pour éviter de passer inaperçu auprès des HEN. Surtout que je risquais de finir en première page, donc ils ne pouvaient pas me rater, à part si ils s'appelaient tous Ray Charles, mais je ne pense pas.
Même si je ne sais pas pourquoi, ça me rassurait d'y croire à cette connerie là, ça m'évitait de penser au fait que le couperet risquait de tomber sur nos têtes, à moi et mon entourage. Donc Gilbert Montagné Power !!!
Bon, même si ils étaient tous aveugles comme des taupes, il y en avait un qui même coincé 100 mètres sous la neige en Alaska arriverait à me retrouver pour moins que ça, c'était Anko.
Pire qu'un fan hardcore d'Elton John... Ma mère aimait beaucoup ce musicien d'après Akemy, elle avait même la panoplie complète de ses chansons. Du même celles qu'il avait déjà faites à l'époque, c'est vrai qu'il continue toujours sa tournée. En même temps les rockeurs continuent toujours jusqu'à leurs morts, ils ont ça dans le sang.
Si jamais je venais à survivre par miracle jusqu'en 2017, il faudrait que je vois le prochain Kingsman, le virtuose du piano jouera dedans en plus.
Tiens, c'est encore Shin qui me tire mon tee-shirt pour me faire sortir de mes pensées, il semblait lui aussi comprendre les enjeux, et il s'approcha de mon oreille pour me glisser des instructions.

"Reste collée à moi, j'ouvre le passage et Akai nous couvre. OK ?
- D'accord."

Je m'accrochai donc à mon chevalier sans armure qui me guida sur le chemin de la lumière pour éviter les ombres mortelles sur le chemin. Je fus pendant ce laps de temps, comme happée hors de cette dimension que l'on connait tous sous le terme de "Réalité".
Était ce un moyen pour mon esprit d'échapper à cette douleur intense que me provoquait chacun des flashs sur moi, tels des carreaux se transplantant sur ma peau de cire, et de son.
Ce qui est sur c'est que peu importe où je me trouvais, que ce soit sur l'Axe Z ou dans le Monde Merveilleux des Bisounours, je devais rester concentrée sur une seule chose. Ne pas lâcher Conan Edogawa.
Ne pas le lâcher, non surtout pas malheureuse ! Si tu le lâches, tu meurs. Et il n'y a pas de continue ou de retour au point de contrôle pour te sauver la mise. Même si j'aurais bien aimé pouvoir charger une partie, en particulier la sauvegarde du 16 Avril 2013, quand j'étais avec Brandy.
Je lui aurais dit de fuir avec moi, et que peu importe ce qui nous arrive, ça ne pourrait, je ne pense pas, être pire que ce que m'a fait vivre Gin ensuite.
Si ça se trouve on aurait réussit à échapper aux innombrables plumes des corbeaux virevoltants au dessus de nous, se confondants avec les aigles leur tournants autour. On aurait surement atteint le premier avion pour aller... Je ne sais pas moi...
A Paris !
Ville de lumière, de l'amour, de la mode et de la haute cuisine. On y aurait coulé des beaux jours dans une belle Démocratie, nous changeant des rouages de cette Dictature dont le gong sonne plus meurtrier au fur et à mesure que le temps passe. Les corps s'accumulent, le sang devient eau de vie, le ciel devient sang, la terre devient sang, la vie ne devient qu'un nuage de sang sur lequel on nage sans jamais atteindre l’horizon. On espère pouvoir un jour tomber, et atterrir de pied ferme sur un magnifique champs, où les vaches meuglent, où les coqs se battent légalement, où les cochons se roulent dans la boue avec les enfants, où le vieux fermier laboure sa terre dans une vie de dur labeur qui lui permet néanmoins d'exercer sa passion.
MOI, ma passion, c'est la chimie ! Et je l'exerce pour quoi !? Pour faire des sales choses, pour rajouter encore plus de sang à l'addition !
Pour qui !? Pour des gens qui se croient tout permis, qui croient que l'argent est leur Dieu, et que comme tous ces fanatiques qui s'explosent un peu partout dans le monde, il faut déverser du sang pour le rendre content, le Dieu de l'Argent !
Je dis MERDE !
MERDE à tous ces connards qui m'ont pourri la vie, qui m'ont retiré tout ce que j'avais de plus cher !
Mes Parents ! Philippe ! Ma Grande Sœur !
Qu'est ce qu'ils vous avaient fait pour qu'ils méritent ça !? Hein !? Et pourquoi ne pas m'avoir tué plus tôt !? Au lieu de me faire souffrir comme vous continuez à me faire souffrir aujourd'hui !
POURQUOI !!!? Je voulais juste vivre en paix, avec ma famille, mon petit ami... Pourquoi... Pourquoi me violer dans tous les sens comme si je n'étais qu'une simple poupée gonflable à vos yeux ? Vous ne valez pas mieux que ces Nazis tant méprisés par les gens pour leurs ignominies !
J'ai l'impression d'être une pauvre jeune femme juive à Auschwitz dont on s’efforce à aspirer toute énergie vitale jusqu'à qu'il n'y reste plus que les os sur la peau.
Laissez moi au moins me diviser par zéro, que je puisse aller les rejoindre là-haut, si le Paradis existe bien. Je ne sais plus où donner de la tête au niveau des croyances.
Heureusement j'ai toujours des anges bienveillants qui tentent de me prouver que non, ma petite Shiho Miyano, tu as encore ta place parmi les vivants.
Ils sont bien gentils, mais je crois que ma vie est déjà bien foutu comme ça, je voudrais y croire, mais j'ai dû mal. Si seulement l'Organisation Noire commençait à chuter, là je commencerais à être contente, mais non, ils restent stables, et c'est bien ça le problème.
On s'est arrêté ?
Ah oui, en rouvrant les yeux, je pus constater que nous avions passer le barrage de police qui était là pour tenir éloigner les passants et journalistes. Heureusement nous étions autorisés à être de l'autre coté, et nous n'étions pas les seuls.
En effet, je pouvais voir depuis ma positions, la forme enrobé reconnaissable à des bornes à la ronde d'Hakase, entouré par les enfants avec qui il était entrain de discuter. Subaru était quand à lui entrain d'arriver vers leur position pour les saluer et surement leur signaler que nous étions enfin arrivé. Il était temps en effet, le soleil n'était déjà plus visible à cette heure ci.
Ce qui était visible par contre, c'est la grosse tête de mon détective juste en face de moi, nos nez étant collé l'un contre l'autre. Il me regardait dans une sorte de transe hypnotique avant de finalement commencer à se marrer en caresser l'arrière de son crane avec sa main droite.

"Tu peux me lâcher maintenant, c'est bon.
- Ah ouais pardon, m'exclamais je en retirant mes mains de son dos, j'étais un peu ailleurs.
- Je l'avais remarqué, dit il avec grand sourire, si tu avais pu voir la tête que tu faisais, c'était mémorable.
- Ouais ouais ouais, allons voir les 3 marmots pour voir ce qu'ils vont nous inventer pour vaincre le Kid."

J'avais bien clarifié la suite logique des événements qui était d'aller voir nos amies les Littles Detectives, ainsi que la personne que je considérais un peu comme mon père et aussi mon fils en même temps, d'ailleurs ce vilain garnement de 50 ans a encore touché au frigo en douce. Preuve de sa culpabilité  : Il avait encore du Nutella sur la moustache. Il aura le droit à une bonne correction avant d'aller se coucher.
Pour la suite illogique pour ceux qui veulent la savoir, ce serait de faire deux groupes de un pour aller tituber en pleine ligne de mire tout en chantonnant "Happy Together". Attendant que la flamme de la vie se fasse souffler en un coup de vent, ou plutôt par la bouche de ces hommes de l'ombre.
Je préférai la première alternative. Nous allions donc les rejoindre, et quel ne fut par leur enthousiasme sur leur visage en nous voyant arriver. Pour Ayumi-chan et Tsuburaya-kun évidemment. Agasa eut une grosse frayeur, et se rendant compte de son erreur, il tenta de faire disparaître la preuve en s'essuyant la moustache avec son index tout en faisant semblant de cogiter sur quelque chose. Malin, mais pas assez pour la Irene Adler des temps modernes.
L'autre cas à part était, vous l'aurez deviné, Kojima-kun qui semblait être dans une sorte d'état second. On avait l’impression qu'il aurait pu sauté sur n'importe qui pour essayer de le dévorer tel un ogre zombie démoniaque.
Ce fut la jeune fille qui prit la parole en première, criant presque, le sourire jusqu'aux yeux fermés.

"Ai-chan ! S'exclama t'elle les mains en arrière et la tête en avant. Conan-kun ! Vous êtes enfin là, ça fait un quart d'heure qu'on vous attend !"

Elle disait ça avec une telle joie et une positive attitude inhumaine, dégageant de la bienveillance à notre égard. J'aurais cru qu'elle m'en voudrait plus pour avoir concrétisé avec Conan, faut croire que ce n'est pas comme certaines autres fictions françaises dont je tairai les noms.

"Heureusement, continua Mitsuhiko, une bonne partie des autres invitées sont également en retard, donc ça va encore.
- Moi j'ai faim ! Rugit Genta.
- Tu ne vas pas encore recommencé Genta-kun ?
- Vous croyez que le Kid acceptera de me donner de la nourriture si je lui laisse la pièce en échange ?
- Mais ça ne va pas Genta-kun ! S'énerva Ayumi."

C'était reparti pour une querelle entre eux, Shin était entrain de se marrer de son coté en faisait sa tête de "Ohé ohé !", ce que je pouvais comprendre.
Il n'empêche que je me demandais en qui ce voleur de pacotille se déguisera t-il cette fois ci. En quelqu'un d'inédit, ou quelqu'un dont il a déjà piqué l'identité une fois ou plus ? On verra bien, patience, patience.
Une voix s'éleva, assez proche de nous, une douce voix d'ange. Mais pas d'Ange Sombre comme moi, plutôt Ange Pur comme ma sœur. Oui il n'y pas de doute, c'était bien elle, la fille de l'agence de détective.
Nous nous retournions tous les trois, moi, Kudo et Hakase pour faire face à Mouri-san qui arrivait vers nous, presque aussi joyeuse qu'Ayumi. Juste derrière elle se trouvait Sonoko qui avançait plus calmement, en nous adressant un regard hautain pour essayer de nous faire comprendre que c'était elle, la Reine de la Déduction. Vous entendez ? Ce sont mes petites cellules grises qui sont mortes de rire.
Ensuite nous avions une tête que je n'avais pas vu depuis plusieurs mois, c'était ce Eisuke qui tentait de rattraper sa petite amie sans se vautrer au passage, ce qui relevait du miracle on va s'en dire.
Et pour finir, tout derrière, il y avait Kogoro-san qui avait sa tenue classique et qui ne prit même pas 1 seconde pour nous lancer un regard. Il se contenta de se rendre à l'entrée du musée, devançant donc sa fille au passage.
Je devine que la prochaine phrase allait commencé par "Conan-kun".

""Conan-kun ! S'écria Ran. Tu es bien là avec les autres, et aussi la petite Ai-chan !"

Ah ? Elle m'a remarqué ? Étonnant.

"Ran-nēchan, je vois que tu es venu, en plus d'Eisuke-niichan, avec Sonoko-neechan et l'Oncle.
- Oui en effet, je...
- C'est normal que je sois là, coupa Sonoko, mon oncle Jirokichi est là, et mes parents aussi en prime !"

Génial, ses parents sont là, Conan m'en a parlé même si je n'ai jamais pu les rencontrer auparavant. Il a décrit la mère comme une vipère et le père comme un pauvre petit koala sans défense. Je pense deviner qui c'est qui porte la culotte dans ce couple.
Un ricanement aussi usagé qu'une vieille capote trouvée sur un trottoir en pleine nuit vint nous faire signe de sa présence.

" Ah ah ah ah, ma nièce, heureusement que mon cousin et sa femme sont à l'intérieur en ce moment, ils n'aimeraient pas voir l'expression que tu as en les mentionnant."

La fille de riches sursauta pour voir ensuite débouler au milieu du groupe, le vieux briscard avec un petit sourire provoqueur sur le coin de la gueule.
Il semblait déterminé, convaincu et sur de lui de pouvoir battre le Kid ce soir là. Il avait l’âme d'une personne prête à aller à Jacta Est.
Excusez moi... Bon reprenons !

"Tu ne leur diras rien, surtout pas à maman n'est ce pas !?
- Oui t'inquiète pas, je ne suis pas comme ça moi, et puis elle me fait peur à moi aussi."

Sympa la famille, n'empêche je suis la seule à trouver qu'il a un peu changé de voix depuis quelques temps déjà ce Jirokichi ? Je dois me faire des idées.
Le Eisuke s'approcha alors de nous avec son air hébété qui faisait nettement baisser son charisme d'une vingtaine de points.

"Ran, et les autres, ça ne vous dérangerez d'y aller sans nous, j'ai quelque chose à demande à Conan et son amie, ça ne vous dérange pas ?
- Bien sur que non, répondit Ran sans voir le clin d’œil que son petit ami nous glissa.
- Subaru et Agasa peuvent rester, rajouta Conan, je crois qu'ils sont aussi concerné par ce que tu veux nous demander.
- Ah bien d'accord, fit Eisuke surpris de la réponse.
- Bien, conclut Jirokichi, allons y !"

Le vieillard s'en alla avec les deux lycéennes et les 3 enfants, et pour les flics qui étaient aux alentours, ils étaient assez loin pour ne pas nous entendre. Nous pouvions donc entamer notre conversation privé avec le Frère Hondou.

"Alors Shinichi, comment ça se passe la traque contre l'Organisation Noire depuis mon départ ?
- Hé bien, débuta Conan, ça avance, on s'est fait pas mal d'alliées durant ton absence, on a perdu notre temps à enquêter sur un certain Bourbon qui s'est révélé être une taupe, comme ta sœur, mais pour le PSB. Et là actuellement, on traque Rum, le sous boss de l'organisation.
- OUAAAAAAAHHHHH !!! Géant !"

Tous les flics s'étaient retournées vers nous pendant quelques secondes, bonjour la discrétion, mais d'ailleurs, j'avais une petite question à lui poser.

"Comment t'as su que j'étais au courant de tout ça ? Aux dernières nouvelles, ce cher Kudo ne t'avait rien à dit à mon sujet, vaut mieux pour lui.
- Bah... Hésita t-il. J'ai pas mal entendu parlé de toi au début par le biais de Ran et de Sonoko, même si je ne t'avais quasiment pas vue à l'époque, hé hé hé hé !
- Ça ne répond pas à ma question.
- Oui j'y viens ! Durant mon passage aux Etats Unis, j'ai croisé par hasard les parents de Kudo...
- Oh non... Grogna Shin.
- Et quand je leur ais dit que je savais que Conan égale Shinichi, on a commencé à discuter, et là ta charmante mère...
- Je m'en doutais...
- M'a parlé de cette Ai Haibara s'appelant en vérité Shiho Miyano, ancienne scientifique à la solde de l'Organisation Noire. Elle m'a dit que ce n'était pas de ton plein grès, et que tu as perdu ta sœur aussi, ah et que tu avais le béguin pour son Shin-chan d'amour !
- Ta mère est un cas spécial Shinichi-kun.
- Tu ne me le fais pas dire.
- Elle m'a aussi parlé de votre ami d'Osaka, Heiji Hattori, le Brillant Détective de l'Ouest, qui est au courant de vos identités réels et vous a déjà pas mal aidé contre notre ennemi commun.
- Il doit venir aujourd'hui d'ailleurs pour le cas du Kid, rajouta Kudo.
- En parlant de ceux qui doivent être là, Ran et Yukiko m'ont toutes les deux parlé d'une certaine Masumi Sera, est ce qu'elle est impliquée ou pas ?
- C'est la sœur d'un ami, et oui elle est impliquée, elle sait à propos de nous deux.
- Ah pour finir, ta mère m'a parlé d'un Shuichi Akai du FBI qui a truqué sa mort et qui se fait passer actuellement pour un certain Subaru Okya, il doit venir aussi, vous savez où il est ?
- Je suis là, fit signe de la main Sub, et Sera est ma sœur.
- Sugoye ! Yukiko m'a beaucoup parlé de vous, plus que quiconque !
- Je fais toujours cet effet là.
- Je crois que t'as mère à une touche Shin.
- Tais toi un peu tu veux bien ? Répondit Conan visiblement blasé.
- Et moi ? Demanda innocemment Hakase. Personne ne parle de moi ?"

Cette petite remarque fut tellement bien placée que tout monde eut un fou rire, même moi, devant ce pauvre professeur qui voulait se faire juste un peu présent dans cette conversation à 4.
Ça faisait du bien de rire un peu en ces temps sombre, surtout que je ne le savais pas à ce moment là, mais une Porsche rodait non loin de là.

POV Gin

Sherry... Il est venu l'heure, n'est ce pas ? L'heure d'en finir avec toi, comme j'aurais déjà dû en finir cette nuit là, sur le toit de l'Haido City Hotel. Si seulement j'avais résisté à mes pulsions meurtrières, j'aurais pu soutirer des infos à Pisco avant de l’abattre froidement.
Si seulement j'avais résisté à mes pulsions encore avant, lors de notre dernier dîner au restaurant, nous aurions pu... Non c'est débile !
C'était déjà foutu, foutu dés que le Boss a su pour nous, notre relation, et qu'il m'a ordonné de lui filer tout ce que tu savais sur le défunt Brandy. J'ai jamais autant amèrement regretté d'être son toutou, mais j'étais obligé de le faire... Choisir entre sa petite sœur et sa petite amie, un choix très complexe, dur à trancher.
Mais l'excuse du Boss ne pourra jamais pardonner ce que je t'ai fais subir dans les toilettes de ce restau français, je m'en rappelle comme si c'était hier, tous les détails, les visages. Moi qui les oublie d'habitude.
Je me souviens, quand j'ai décroché le téléphone, et que j'ai entendu cette fameuse voix habituelle, siffloter la chanson aux corbeaux avant de prendre une intonation peut être plus flippante que la mienne, c'est pour dire.

"Alors Gin, j'espère que tu fais correctement ton boulot ? Tu sais que je t'aime beaucoup, sinon tu ne serais pas là où tu es maintenant, donc tu ne m'obligeras pas à faire ce que tu sais, n'est ce pas ?
- Evidemment.
- Bien, alors, est elle de mèche avec ces crétins de la DGSE ?
- Non, elle ne semble rien savoir sur Rockyll. Dois je arrêter la mission, ou bien la tuer ?
- Ah, je vois que tu es objective, tu devines que on y arrivera un jour à ça. Faudra l'éliminer, et qui d'autre que toi est mieux placer pour la faire taire ? Bref je vais te laisser à ton rencard, ne fais pas de bêtises..
- Je continue la surveillance, bien, à plus Boss."

Mon cœur s'était serré à l'idée de l'éliminer, mais je n'avais pas le choix, l'épée de Damoclès était suspendu au dessus de ma tête. Et je ne pouvais choisir qu'en sauver qu'une au final, c'était triste à dire.
Et même si je pouvais arrêter le boulot, pour vivrez avec ma sœur et ma chérie, je ne pourrais pas arrêter mes tendances, mes tendances meurtrières et perverses. Je dois avouer que je n'étais pas un homme bon, je ne méritais pas d'être sauvé, juste de me faire éliminer par le premier venu, si possible par Rye, ce serait une belle fin pour moi. Mon ennemi juré qui m’abat.
Après cet appel, je m'étais apprêté à rejoindre Shiho qui devait m'attendre à sa table. Le problème c'est qu’elle était là, en face de moi après m'être retourné. Et je sentis une profonde haine dans son regard, je ne l'avais jamais vu comme cela, il faut dire qu'elle non plus ne m'avait jamais vu sous mon grand jour.
Dû moins pas à ce moment là, 30 minutes plus tard par contre, c'était totalement différent.
Comme je m'y étais attendu dés l'instant où je l'avais vu là, sa première réaction fut de m'insulter. Je voulais répondre quelque chose, mais elle ne m'en laissa pas l'occasion, me traitant comme un étranger.
Ça m'énervait. Pas elle ! Non !
Moi ! Quel idiot j'étais ! Incapable de faire quoi que ce soit dans cette situation là !
Et malheureusement le pire se produisit, ce qui arrive toujours que je suis très énervé, mes fameuses "absences". Des moments où quand je suis trop en colère, je me défoule et tue ou même viole ce qui me passe par la main pour me détendre, et j'oublie ensuite tout ce qui vient de se passer. Le problème c'est que j'ai beaucoup de mal à contrôler ces moments là, et quand ça dégénère, c'est le plus souvent durant les missions mais là ça passe encore.
Mais cette fois ci, c'est arrivé au pire des moments où ça pouvait arriver.
Quand je fus à nouveau maître de mes moyens, j'entendis quelqu'un me crier :

"Hé, lâchez la tout de suite !"

Je me rendis alors compte que quelque chose clochait, et je pris alors conscience de l'ampleur de mon acte. Shiho était devant moi, plaquée contre le mur, ma main devant sa bouche... Et j'étais en elle, pas de la meilleure des façons qui soit, loin de là.
La peur sur son visage, c'est horrible ! J'ai toujours été un putain de sociopathe qui tuait sa cible même si celle ci était apeurée et me suppliait de l'épargner. Mais là c'était différent.
C'était Shiho Miyano ! Ma Sherry ! Ma Petite Amie !
Je n'avais jamais autant aimé une femme qu'elle, en vérité je n'avais jamais aimé une femme, hormis ma petite sœur, mais ce n'était pas le même amour, je ne fais pas ce genre de relation consanguine.
Et qu'est ce que je voyais !? Ma poupée de porcelaine qui avait le même regard qu'un petit chaton auquel on aurait décapité les parents à coup de pelle devant lui avant de s'approcher de lui avec leur têtes. Je suis doué quand même, j'arrive à faire en sorte de la voir pour la première fois, autant en colère, et puis autant apeurée que ça.
Tout ça le même jour, et ça ne s'est jamais reproduit ensuite ! Même sur le toit enneigé, elle n'avait presque pas peur, juste un peu de colère envers moi se dégageait, mais elle avait tout mis sous scellé dans sa cage thoracique !
Suite à ça, j'ai fuis, abandonnant ma mission au passage, mais je m'en branlais, sincèrement ! Le Boss fut semble t-il ravi d'apprendre notre rupture, l'enfoiré, et moi j'étais à nouveau seul. Vodka ne compte pas, je n'ai pas vraiment autant de relation avec lui que ce que vous pensez, et puis c'est l'un des plus fidèles envers la boite. Si ils devaient envoyer quelqu'un pour tuer ma sœur, ce serait lui. Et pour Shiho, ce serait moi, comme si je n'en avais pas déjà assez fait, et c'est pas ma fille en plus.
Durant les 2 années qui ont suivi, on ne s'est plus parlé, et je l'ai évité, je ne voulais pas lui faire encore plus de mal. Ce qui fut raté avec l'épisode de sa sœur, bordel, et même quand je devais l'emmener à abattoir, on ne s'est pas adressé une seule fois la parole.
Tout ça pour en revenir au présent, c'est à dire moi au volant de ma Porsche, attendant le retour de Vodka qui était parti en éclaireur avec pour consigne de ne pas trop s'approcher non plus, elle semble pouvoir sentir notre présence à une certaine distance.
Notre mission du jour était de tuer Shinichi Kudo et Shiho Miyano durant le cambriolage de ce soir du Kid. C'était la deuxième fois qu'on serait confronté à lui, même si là dernièrement fois il n'était pas vraiment présent, enfin je ne sais pas. C'étaient Vermouth et Bourbon qui étaient sur ce train ce jour là, ils en savent plus que moi sur ça.
Je savais bien que cette missions serait dure, on allait surement devoir éliminer plus que ces deux là, mais ça le Boss s'en foutait, lui qui pourtant prône la discrétion, c'était pas gagné.
La portière s'ouvre, c'est Vodka. Il était enfin revenu, avec son petit sourire habituelle pour me dire que la situation allait dans le bon vent.

"Ils sont entrés dans le Musée.
- Chouette, allons y."

Je pris mon sourire carnassier habituel, cachant ma sensation de morosité au fond de moi même.
Désolé Sherry, je suis obligé d'en arriver là.
Pardonne moi.

POV 3ème Personne

A la terrasse d'un café français, le Miro 81, situé juste à coté de la Banque du Japon et donc non loin du Musée, il y avait une jeune femme de 19 ans qui était entrain de savourer un bon thé vert comme il se doit.
Elle possédait de longs cheveux blonds ondulés, ce qui changeait de la plupart des persos de cette fiction même si elle avait les yeux marrons mais ça personne ne le voyait jamais car ils étaient en permanence fermés comme pour Subaru. Du haut de ses 1m72, elle arborait une carrure assez musclée malgré ses mains et poignets fins. Elle avait aussi un cache œil du coté gauche suite à une balle de 9mm qui s'y était malencontreusement logée durant un gunfight.
Elle est tout le temps heureuse, encore plus que superA, mais a en contrepartie le défaut d'être un peu beaucoup soupe au lait, ce qui lui a néanmoins permis de taper dans l’œil de quelqu'un, au sens propre comme au figuré. Elle est aussi terre à terre et elle s'adapte très bien aux changements.
Dû à sa formation de gymnaste, et à l'entrainement intensif au Krav-maga qu'elle avait reçu, elle arborait un bas de jogging noir comme Maxime, pour une raison un peu similaire, et un tee-shirt sans manche de couleur rouge foncé.
Et alors que tout le monde se demande qu'elle rôle va t-elle bien pouvoir jouer dans cette intrigue, la musique de Game of Thrones se lança, elle venait du Acer posé sur la table et qui lui appartenait. Elle décrocha et mit le portable à son oreille droite.

"Hey Sylkabe ! S'exclama t'elle en bon français.
- Moins fort Mélianne, imagine si on nous écoute !
- Oh ça va, personne ne comprend un traître mot de ce que je suis entrain de dire !
- Bon, le plan se déroule comme prévu ?
- Oui, même si nos deux loulous sont un peu en retard.
- Pourquoi je ne suis pas étonné ?
- Mais bon, "Ils" sont là, et pas seuls en plus.
- Qu'est ce que tu veux dire ?
- On avait oublié un petit facteur important, un minuscule détail primordial pour notre opération, Kaito Kid."

Elle avait dit cela en regardant une Mercedes-Benz W111, tout en noir et entièrement teintée à l’inverse de la Porsche 356 de Gin, qui était stationnée juste devant le Café. Les 4 portières s'ouvrirent, révélant 5 hommes en manteau avec fedora, 4 en beige et le dernier en noir. Celui ci qui semblait être le chef du groupe, avait une moustache en forme de fer à cheval qui permettait de bien l'identifié, et il se tourna vers ses sous-fifres.

"Bon les gars, vous me suivez attentivement, et pas de folies."

Mélianne, qui avait tout entendu comme Sylkabe grâce à un gadget intégré au téléphone, vit les 5 drôles de mecs s'avancer pour aller s'infiltrer dans le Musée avec surement de mauvaises intentions en tête.
L'homme à l'autre bout du fils ne put s'empêcher de soupirer.

"Comme si gérer une seule organisation n'était pas déjà assez compliqué.
- Moi je sens que ça va être fun !"

La cyclope sentait que la soirée ne faisait que commencer, son compère aussi.


Dernière édition par WAF le Lun 23 Mai - 21:36, édité 15 fois
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MessageSujet: Re: Paf le chien   Paf le chien - Page 9 Icon_minitimeSam 21 Mai - 14:07

12 Mars 20XX

Au bord d'une route de banlieue.

Ran Mouri était désormais âgée de 84 ans, ça faisait donc depuis 67 longues années qu'elle attendait le retour de Shinichi Kudo qui l'avait abandonné à Tropical Land et qui n'avait cessé de revenir à la va vite avant de repartir tout aussi rapidement pour s'occuper d'une enquête qui lui a quand même demandé énormément de temps à se résoudre.
Mais elle s'était quand même décidé à l'attendre, refusant les avances du Docteur Araide et de l'Agent Eisuke de la CIA. Et donc depuis plus exactement 60 ans, elle attendait sur ce vieil arrêt de bus à l'abandon dans une ville quasi déserte. De temps en temps des gens passaient par là et venaient la nourrir pour qu'elle puisse survivre, la pauvre créature. Le reste du temps c'étaient les chiens errants et les gros beaufs qui venaient lui uriner dessus en la confondant avec une plante verte.
Et finalement le jour tant attendu arriva en ce début de printemps, alors qu'une petite brise était entrain de lui claquer les rides et les peaux mortes depuis ce matin, une silhouette familière vint apparaître à la lueur du soleil.
C'était lui, c'était bien lui, c'était son Kudo à elle, qu'elle attendait depuis de nombreuses années. Il était toujours aussi beau et fringant, mais surtout jeune, contrairement à elle. Elle tenta à 5 reprises de se relever avant de finalement y arriver, prête à accueillir son prince charmant qui revenait d'une longue croisade contre les Hommes en Noirs.
Il la prit dans ses bras, laissant échapper son petit sourire charmeur, et lui adressa de doux mots d'une voix conciliante.

"Me voila Ran, je suis près à passer le restant de mes jours avec toi, sachant qu'il ne nous en reste plus beaucoup.
- Shinichi, tu n'as pas changé.
- Contrairement à toi, mais tu restes toujours aussi belle.
- Câlin !"

Et ils se firent un gros câlin, mais pas trop fort, pour pas se tuer au passage. Des licornes passèrent en arrière plan, le soleil se mit à sourire, il y avait des arc-en-ciels partout et même des Bisounours qui fumaient du shit.
Mais derrière ce bédo, sa cachait une très vieille Porsche 356A qui maintenant n'était plus qu'un tas de rouille avançant moins vite qu'un clébard lépreux unijambiste.
En son ventre se trouvaient deux hommes de plus de 90 ballais, c'étaient évidemment nos deux Men In Black préférés, et pas l'Agent K et J.
Celui qu'on connait comme étant l'abruti de service, Vodka, avait maintenant une tête de Shar Pei alors que son supérieur n'avait pas changé d'un pouce et était toujours au volant de sa magnifique voiture.
L’homme fripé remarqua alors la scène se passant devant eux.

"Aniki, ce sont plis qui me jouent des tours où c'est bien...
- Sherry... AVEC UN INCONNU !!!!!
- Vous avez demandé un nain connu ? Demanda Grunlek sur la banquette arrière.
- Ta gueule toi ! Vodka prend le volant, je vais m'occuper de tirer !"

Gin décrocha le volant et le passa à son ami, puis il baissa la vitre et sortit son Beretta à l'air libre pour tenter de les fumer.
La voiture quand à elle, en profita pour démarrer et s'avancer leeeeeeeentement mais surement vers les deux cibles. Celles ci voyant le danger arriver, prirent peur.

"Ran, accroche toi à moi !
- D'accord Shinichi !
- Ne bougez pas bandes de salopes ! Cria Gin"

Le vaillant détective fit apparaître un déambulateur entre ses mains, il était désormais armé pour la course poursuite. La Porsche fit rouler ses pneus, l'un après l'autre, au même rythme que les pas du support en métal d'en face.
Cette scène épique était à moitié observée par une jeune femme de 18 ans qui avait pris la place de Ran sur la banc de l'arrêt de bus, maintenant que la place était libre. Elle avait le dernier livre de l'Odieux Connard entre les mains, intitulé "J'aime le Cynisme, c'est ma philosophie de Viesme", qu'elle feuilletait soigneusement avec ses doigts en porcelaine.
Et lorsque le véhicule noir passa devant elle, elle lui fit un croche-pneu, ce qui fait qu'elle se retourna complètement pour finir sur le dos. Shinichi et Ran s'arrêtèrent, pour faire ouf, avant de finalement regretter leur victoire qui fut annoncé bien trop vite. En effet tel le T-800, Gin sortit de la carcasse, intact, et se releva en se dépoussiérant un peu au passage.

"C'est pas cool ça, beugla t-il."

Il braqua son joujou sur eux, préparant à faire feu, sans scrupule.
Le tir survint, un court silence, un liquide commença à couler le long des vêtements des deux lycéens très âgées.
Soudainement une main vint attraper le bras de Gin, celui ci tourna alors le regard vers une sorte de vieux moine barbu typique d'un shonen japonais. Ce qui voudrait dire qu'il est très puissant et très pervers. Ils se regardèrent pendant quelques secondes avant que le vieux maître se mette à hurler très fort avant d'asséner un coup de poing dans le torse de son adversaire qui fut propulser contre un mur, complètement assommé par le coup.
Puis la lumière s’alluma et les rideaux se fermèrent.
Deux hommes se mirent sur le devant de la scène, vêtus de blancs, l'un d'eux étant un peu plus timide de l'autre. C'étaient deux employés du "Nippon Nippaserelle", la Maison de Retraite branchée de Beika, de conception française en plus. L'employé le plus en avant était un Infirmier s'appelant Jan-Jakku qui travaillait ici depuis déjà 5 ans, alors que l'autre s'appelait Jean-Jacques et c'était son premier jour ici en tant qu'Aide-soignant. Les deux hommes se firent bien remarquer.

"Allez fini de jouer, il va falloir retourner dans vos chambres !
- Eu... Qu'est ce qu'ils faisaient ?
- Ah c'est vrai que tu débarques toi ! Bon je vais t'expliquer, tu vois ces deux là bas.
- La femme accroché à l'homme en déambulateur ?
- Ce n'est autre que Shinichi Kudo, le célèbre Détective de l'Est, et elle c'est sa copine, Ran Mouri, la fille du fameux Kogoro l'endormi.
- Je ne savais pas qu'il y avaient des stars ici.
- Ouais tu vois, mais bon les pauvres, ils ont un peu perdu la boule. Et ils passent leur temps à faire comme si ils ne s'étaient pas revus depuis longtemps, j'ai jamais vraiment compris pourquoi, mais en même temps c'est pas trop mon job de comprendre.
- Et le type là bas qui a valdingué contre le mur et qui parle seul ?
- C'était un malfrat qui a fait beaucoup de prison et qui n'avait plus son cerveau en état quand il est arrivé ici, le pauvre. Il passe son temps à parler à un de ses anciens collègues qui est mort depuis longtemps, mais pour lui, il est toujours vivant, et là en plus.
- Ah d'accord..."

L'attention de Jean-Jacques fut alors porté par la jeune femme qui était assise sur une chaise dans son coin, la même qui était dans l'imagination débordante des vieillards, assise sur le banc entrain de lire un livre. Il était impressionné par ses cheveux rougeoyant et mi longs qui réchauffaient son petit cœur ému, il sentit ensuite un coup de coude le sortir de sa transe.

"Hein, t'es d'accord qu'elle est bonne !?
- Ne dis pas ça ! Et c'est qui déjà ?
- C'est une Auxiliaire de vie sociale du nom de Shiho Miyano.
- Ah c'est pour ça que quand je la regarde, je me sens bien..."

Elle ferma d'un coup son livre et se leva, n'adressant pas un seul regard à qui que se soit, puis commença à partir tranquillement avant de s'arrêter au palier de la porte ouverte.
Elle lança alors un regard sensuel derrière elle, en direction du nouveau, qui voulait tout dire, puis elle s'adressa à lui.

"Si ça vous intéresse, vous pouvez me raccompagner, je vous attend dehors."

Puis elle quitta la pièce, Jean-Jacques était rouge comme une tomate et il sentit alors une tape dans le dos.

"Allez ! Va la rejoindre ! Je te couvre, ne t'en fais pas !
- Merci, je vous revaudrai ça !"

Et il partit à son tour, laissant l'infirmier derrière. Celui ci se posait une bien étrange question au fond de lui.

"Je me demande si c'est vrai ce que l'on dit sur elle. Qu'elle posséderait la jeunesse éternelle."

Une sensation de vent frais lui vint dans le dos, il se retourna pour faire face au vieux maître barbu de tout à l'heure qui était vêtu d'une tenue "Security".
Jan-Jakku qui avait eu une peur bleu, ne s'y attendant pas, fut alors soulagé de voir qui c'était devant lui.

"Oh sacré Akai, ne me fait pas peur comme ça ! Toi tu es toujours un drôle, tu le sais ça !? Ça fait quoi, 50 ans que tu bosses ici !? Tu as dû en voir des têtes passer !? Ouais... Hé oh t'es là !?"

Il fit de grands signes avec sa main droite devant le garde qui ne moufta pas sur le moment, mais d'un coup celui ci trancha l'objet volant non identifié devant ses yeux avec sa main droite à lui.
L'infirmier se rendit alors compte qu'il lui manquait quelque chose au bout de son bras et constata la giclée de sang qui fuyait des tuyaux. Il hurla de terreur, tandis que son ennemi poussa un cri encore plus fort mais de taré chinois alors qu'il était japonais.
Akai enchaîna sa victime en lui saisissant les deux narines et en lui arrachant la tête juste avec la puissance du poignet, avant de taper dedans avec son pied pour aller la faire s'éclater comme une tomate contre le mur d'en face.

"Ohrinmisu ! Technique de broyage de crane ancestral !"

Suite à ça, il retourna à son poste ni vu ni connu, tout le monde fut content. Et tout est bien qui finit bien !
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MessageSujet: Mardi 24 Mai 2016   Paf le chien - Page 9 Icon_minitimeMar 24 Mai - 16:40

France; Paris; Plateau du JT de TF1

Il était 13 heures, et 13 heures ça veut dire Jean-Pierre Pernaut. Célèbre présentateur de JT connu aussi dans le milieu de la contrebande comme "El JPP", le trafiquant de Coco de Paimpol. Il était entrain de parler du grand retour de Michael Jackson qui à que non n'était pas mort en fait.

JPP : Et comme l'a souligné notre reporter, Sam Enmairde, tout ceci n'était qu'une vaste blague de la part du Roi de la Pop pour pouvoir être un peu tranquille, mais surtout pouvoir entrer dans le Livre Guinness des records.

Le présentateur n'avait plus de fiches après cela, il se contenta donc de lire le prompteur.

JPP : Nous allons accueillir tout de suite notre invité du jour, un jeune homme connu de l'internet sous le surnom de Pinoulelapin, je vous pris d'acclamer derrière votre écran, Maxime Moulin !

La caméra centrée sur ce cher Max se mit enfin à servir, et ce dernier était en mode poseyyyy comme d'habitude. Il était en slip et chaussettes, les jambes posés sur le présentoir tout en fixant d'un air dédaigneux le vieil homme en face de lui. Il racla même fortement sa gorge avant de lui cracher un mollard homard explosif sur la gueule. Mais il en faut plus pour abattre El JPP ! Et après quelques doigts par ci par là, la conversation put reprendre.

"Bon alors, j'espère que vous êtes ravi d'être sur le plateau de...
- Houla je t'arrête là mon vieux, si je suis sur ce plateau de JT aujourd'hui, c'est parce qu'on m'a filé une grosse somme d'argents pour que je vienne. Sinon je serais allé sur Arte ou M6, voir France 2. France 3 c'est pour les vieux, et Canal, je n'irais là bas que si Bolloré dégage.
- Bon..."

Le vieux binoclard sortit un couteau et le planta sur la table pour faire comprendre qui c'était le Boss ici. En contre-partie, Maxime posa ses Balls devant lui, et Dieu sait qu'elles étaient grosses ses Balls.

"On va discuter calmement, fit comprendre Pernaut.
- Je m'en doute, alors les questions ça vient ?
- Oui. Première question, attendez un peu que le prompteur défile. Quand vous est venu cette passion pour le jeu vidéo ?
- Bah quand elle est venue.
- D'accord. Elle est venue comment ?
- En vélo évidemment, mais comme j'étais pas chez moi, elle a laissé une lettre sur le pas de la porte. Je devais aller la retrouver au parc à 14 heures le soir chez elle."

JPP : Très bien.

"Sauf qu'elle n'était pas là, à la place il y avait Eyto, il m'avait tendu un piège de fourbe de saligot !
- Oh ça alors !
- Et tu sais ce qu'il m'a dit !?
- Paimpol !
- Non "Je suis Juif et sans ami, tu veux un Curly ?"
- On avait dit pas les mamans !
- Ah c'est vrai. Prochaine question.
- Oui ça vient tout de suite, nous allons d'ailleurs faire venir un huissier de justice, Maître Panda, qui va nous l’amener sous scellée."

JPP : Le voila, il arrive.

Un homme déguisé en Panda arriva avec l'enveloppe et la donna au présentateur qui jeta un bref coup d’œil à l'intérieur, avant de mimer le dégoût avec ses rides.

"La nouvelle n'est pas très bonne.
- Ouvrez là !"

Il ouvrit l'enveloppe, il y avait les 100 000 euros dedans.

Maxime : Oh non !

JPP : Oh mais si vous aviez changé de boite quand je l'ai dit !

Maxime : Bref, la prochaine question ?

"J'allais y venir. Est ce vrai que vous êtes un de ces fétichistes des pieds dont on avait vaguement entendu parlé avec l'affaire George Tron il y a quelques années de cela ?
- Oui, et ? Il y a un problème ?"

Maxime se mit debout sur le décor pour fixer son adversaire tel un justicier.

"Non, pas du tout. Ah et dernière question. Quand est ce que tu vas mourir ? Elle vient d'un auditeur, un certain naru..."

Soudain un couteau traversa la pièce et se logea dans le dos de Pernaut, le tuant sur le coup, après coup, après quoi, Maxime descendit de son perchoir pour chercher du regard qui avait lancé le couteau.
Il remarqua seulement maintenant que tout le monde était mort, et surement depuis un moment, donc il devait y avoir forcément quelqu'un qui s'occupait du prompteur et de tout le reste pendant ce temps. Ah non ? C'est juste une grosse erreur scénaristique ? Ah autant pour moi, continuons donc sans plus tarder.
Alors que les violons jouaient en fond pour donner une ambiance flippante, une ombre fit son apparition sur le plateau en applaudissement avec deux couteaux Buck 120.

"Comme on se retrouve Maximilien !"

Maxime : Naru !

Naru : Oh tu gâches mon entrée en scène !

Il jeta l'un des couteaux pour n'en garder qu'un, celui ci s'allongea car il avait menti sur sa date de naissance à la douane ce matin.

Naru : Tu sais pourquoi je suis là ?

- Pour me demander un autographe ?

Psycho : Non, pour mettre un clou au spectacle, et ce clou ce sera ta mort !

Max - Et pourquoi cela ?

N : "Parce que je suis méchant !"

Et à ces mots, il poignarda Maxime à 10 mètres de distance, l'empalant entièrement, et le tuant sur le coup.
Il avait fini par accomplir la sombre prophétie du "Nuage qui bande", et sa mission était désormais : ACCOMPLI.
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MessageSujet: Kung Fu Fighting   Paf le chien - Page 9 Icon_minitimeMar 24 Mai - 19:27

Violette ne donnait plus de signes de vie, c'était vraiment pas bon signe ça.
Et l'autre vieux maître shaolin me fit signe de m'approcher avec ses doigts, juste pour me narguer.
J'avais pas le choix, il fallait que je me dévoile pour pouvoir mettre un terme à tout ceci.
La mission, ramener la clé USB ultra importante pour la mettre à l'abri, était primordiale.
Et c'est pas un pauve type du 3ème age qui m'empêchera de le faire !
Je pris un petit temps en fermant mes yeux, histoire d'isoler mon esprit du reste du monde.
Je devais ouvrir mes chakras pour dévoiler ma vraie puissance.
La puissance du Kung Fu ancestral qui sommeillait en moi.
Hé oui, rien que ça !
Quand je rouvris les yeux, une lueur bleu s'échappa de mon corps, et je pus sentir pour la première fois, une forte crainte dans les yeux du vieillard. Il avait peur de crever le pauvre, et ça pouvait se comprendre. J'eus même le droit à une petite fuite urinaire de sa part.
Mais trêve de plaisanteries, passons plutôt à la pratique.
Le temps se mit à ralentir tout autour de moi, quand finalement mes jambes se plièrent légèrement avant de se propulser en l'air, aussi rapide que l'éclair. Traversant le temps et l'espace, je me retrouvai 1 mètre en l'air, juste devant le vieillard qui ne pouvait plus rien faire à présent.
Il vit alors sa longue et triste vie défiler devant lui à vitesse TVG avant de se prendre un coup de pied de ma part, l'envoyant valser contre la grille qui nous bloquait, explosant celle ci au contact, et finissant en mille morceaux de chair au passage.
Le temps put donc reprendre son cours autour de moi, tandis que je repris contact avec le pavé humide de New York.
Et comme dans tout mauvais film Hollywoodien tout pourri, je ne me servirai plus jamais de cette technique, et il n'y en sera plus jamais fait mention.
Maintenant que le dernier ennemi était mort, je pouvais continuer ma mission.
Je pris la fameuse clé USB qui traînait par terre, et j'eus un drôle de sentiment en la voyant, une sorte de malaise. Mais je préférai ne pas en tenir compte.
Je pouvais maintenant prendre une décision quand à ce que j'allais faire là, au lieu de rester immobile comme une glandue.
Que vais je faire ?
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MessageSujet: Re: Paf le chien   Paf le chien - Page 9 Icon_minitimeMar 24 Mai - 20:58

POV Conan Edogawa

Après notre petit temps de rigolade, il fallait reprendre les choses sérieuses, faire ce pour quoi on était là ce soir là. Essayer de capturer le Kid, mais pour cela, il faut déjà réunir tous les suspects dans une même pièce, pour que je puisse les inspecter avec mes yeux de fouine.
Je le rappelle pour ceux qui dorment entre deux chapitres, nous étions 5 à pénétrer à l'intérieur pour rejoindre les autres.
- Votre fidèle serviteur, toujours présent.
- Ma belle démone présente à mes cotés.
- Subaru Okiya, le mystérieux du groupe.
- Ce bon vieil Agasa, toujours là pour nous aider.
- Et Eisuke, le Sammy Rogers de la bande.
Le Club des Cinq, nous, entra donc dans le Grand Hall où se trouvaient déjà Ran, respirant l'innocence à pleine nez, Sonoko, qui était un peu dans son coin, ainsi que le Vieux qui était entrain de discuter avec le Vieil Homme de la famille Suzuki. Les 3 gosses quand à eux, étaient entrain d'embêter une pauvre employée avec des questions très peu pertinentes sur les différentes pièces présentées à l'accueil. Ça, ce sont ceux dont vous saviez déjà qu'ils étaient là parce que nous les avions rencontré à l'extérieur.
Maintenant présentons un peu les autres, histoire de les remettre dans le bain, en évitant de glisser sur la savonnette au passage.
Il y avait l'Inspecteur Nakamori qui était présent, comme souvent dés qu'il est question du Kid, sauf qu'il n'était pas seul. Il était accompagné de 4 personnes. Le couple Tomoko et Shiro Suzuki en faisait parti, le mari était un peu en retrait tandis que la femme semblait taquiner le pauvre inspecteur au sujet des deux autres personnes présentes. C'étaient deux lycéennes du même age que moi, Ran et Sonoko. D'ailleurs l'une d'entre elle ressemblait beaucoup physiquement à mon amie d'enfance mais avec une coupe de cheveux différente, l'autre avait les cheveux bruns avec des couettes et elle portait une paire de lunettes. Je pouvais l'entendre scander le nom de Kaito Kid, lui faisant des louages, ce qui sembler exaspérer les autres, hormis Sonoko qui fut intriguée, étant elle aussi une fan du Kid.
Le dernier mouton restant était Hattori, qui était seul près de l'entrée, sans Kazuha. Ce détail me turlupina sur le coup, j'aurais pensé qu'elle serait avec lui, c'est rare qu'il parvienne à venir sans qu'elle soit accroché à ses basques. N'empêche qu'il nous remarqua à peine entré en ce lieu et qu'il s'approcha vers nous, les mains dans les poches, la casquette à l'envers, pour venir taper la discutions.
Je vous laisse deviner sa première phrase...

"Oi Kudo !
- Hattori...
- Ah je voulais dire que... Oh mais voila le cousin de Kudo bien sur !"

Il m'impressionnait pas son manque flagrant de discrétion, lui et Agasa formeraient une sacrée paire à eux deux. Mais au moins je pouvais être quasiment sur que le Kid n'avait pas prit son apparence, il n'aurait jamais pu savoir que j'étais Shinichi, et que Hattori fait ce genre de bourde d'habitude. Ça fait toujours un suspect de moins dans la liste.
J'entendis Akai soupirer, sa première rencontre avec Heiji commençait bien, par contre Eisuke avait quand à lui les paillettes dans les yeux. Il se précipita sur mon rival en lui prenant les mains, ce qui surprit Ran qui nous observait de loin.

"Vous êtes bien Heiji Hattori, le célèbre Détective de l'Ouest !?
- Eu... Oui.
- SUUUUUGGOOIIII !!! Depuis le temps que je voulais vous rencontrer !"

Quelle scène épique, je vous le jure. Haibara me fit signe de coude pour que je me rapproche d'elle, elle voulait me murmurer quelque chose à l'oreille.

"Ils sont mignons tous les deux, ricana t-elle, n'est ce pas ?
- Ouais c'est sur, mais pas sur que Ran accepte cela.
- You know nothing Conan Edogawa.
- Tu connais Game of Thrones toi ?
- Oui, tu crois vraiment que je ne regarde que des films dépressifs et des documentaires scientifiques ?
- Ouais je pensais, content de toi que tu as du gout."

Je sentis alors mon pied gauche ds faire violemment écrasé par la chaussure de ma chimiste préféré, car c'est une bonne camarade... Buvons à sa santé ! Oh que ça avait fait mal sur le coup n'empêche, je me suis retenu de pousser un cri.
Puis ce fut noir pour moi, ma vision fut bloqué par quelque chose, ma respiration aussi, et une forte voix résonna au travers de mes tympans.

"CONAN-KUN !!!"

Sera était là, et elle arrivait à se faire autant remarquer qu'Eisuke, c'était un exploit. Je me demande comment elle fait pour être tout le temps aussi joyeuse, il doit y avoir de la Coke de Noel dans l'air moi je dis.
Heureusement pour ma vie, quelqu'un pensa à retirer cette sangsue de plus d'1m60 de moi, et c'était étonnement la dernière personne que je me serais attendu à débarquer comme ça. C'était Saguru Hakuba, le fils du Surintendant Général de la police de notre belle ville, et pour ce que j'en avais vu, c'était un brillant détective, peut être même meilleur que moi.
Oui, je le reconnais, sincèrement, mais ce n'est pas le cas d'Heiji évidemment. Je pus d'ailleurs profiter du fait que ma vue était revenue pour constater que ce dernier n'était pas vraiment content de retrouver le Détective Métis, leur seule rencontre ayant été un peu pimenté, je m'en rappelle encore tellement ça m'avait marqué. Je dois avouer que cette enquête sur cette île m'avait ému, d'ailleurs la majorité des enquêtes qui m'ont le plus ému ont eu lieu sur une île. Même si j'avoue n'avoir regretté qu'après coup, quand mon esprit eut mûri, d'avoir fait arrêter la Détective du Sud, Natsuki Koshimizu. Sa raison était noble, elle cherchait à dévoiler la vérité, comme je le fais, et le seul moyen qu'elle avait d'y parvenir, c'était en commettant un meurtre. Et pour une fois c'est vrai qu'il n'y avait pas d'autres moyens, il n'y avait pas assez de preuves pour pouvoir prouver ses dires devant un tribunal, et faire juger le Détective du Nord, Junya Tokitsu, qui avait caché que sa déduction était fausse. Causant le suicide d'une personne qui eut été accusé d'un meurtre qui n'en était pas un.
La vie est parfois injuste. Je ne sais pas si Hattori et Hakuba ont autant de regrets que moi pour cette affaire là.
Néanmoins l’Oeil de Faucon profita d'être en face du garçon manqué dont il semblait avoir repéré le fait que c'était une femme, oui il faut le noter, c'était pas si courant que ça. Il profita de ça pour commencer à lui faire la cour, ce qui commença par : Je lui prend la main et j'embrasse le dos de celle ci tout en lançant un regard de preux chevalier envers la personne ciblé.
J'eus un moment de gros doute, je me demandais si je ne rêvais pas. Je tournai mon visage vers Haibara qui avait fait la même chose en même temps que moi. nous nous regardions donc comme deux philosophes français du 18ème siècle en pleine Rave party. Puis nous reconcentrions notre attention sur cette scène absurde mais cohérente, la suite le fut tout autant.
Le pauvre Hakuba se prit un coup de genou dans les gencives et tomba à la renverse, la bouche en sang, l'employée de tout à l'heure vint alors voir si il allait bien. Sera affichait son sourire de chat avec la dent qui dépasse avant de conclure son verdict.

"Ce n'est pas le Kid"

Toujours aussi violente, mon Ange Rouge le remarqua aussi.

"J'espère qu'elle ne fera pas ça à tout le monde, quoique, ce serait drôle.
- Arrête un peu, j'ai l'impression qu'on est les vieux du Muppet Show."

Ma remarque la fit éclater d'un fou rire qui surprit tout le monde aux alentours, la quasi-totalité d'entre eux ne l'ayant jamais vu comme ça, ça leur fit tout drôle d'un coup. Remarquant ces regards, elle se calma un peu en se raclant la gorge et en faisant comme si on avait rien vu. Dommage que personne n'ait pu enregistrer ce moment, ça aurait été sympa pour plus tard comme souvenir.
Finalement après cette petite scène, le nom de "Sera Masumi" fut scandé à voix haute par une voix efféminé. Celle d'Eisuke qui lui aussi semblait savoir que c'était une fille, donc il a de meilleurs yeux que moi, parce que ce n'était pas flagrant. Sachant qu'elle était vêtue de la même tenue qu'elle portait lors du dernier cas où elle fut impliquée avec le Kid, et où même celui ci avait été berné. Mais bon en même temps, le coup des toilettes pour hommes, fallait le faire !
Bref il se jeta sur elle, un peu de la même façon qu'elle s'était jetée sur moi 1 minute auparavant, sauf qu'il évita le câlin douteux et lui prit les mains comme si il avait en face de lui, la Déesse Ultime du Lolcat.

"Vous êtes Sera Masumi, demanda t-il plein d’entrain, la Détective Lycéenne !?
- Oui c'est moi, répondit elle gênée en fermant les yeux et en se frottant l'arrière du crane avec sa main droite.
- SUUUUUUUUUUUUUUUUUUGOI !! Je suis Hondō Eisuke, le petit ami de Ran !
- Ah ouais elle m'a parlé de toi ! Je ne savais pas que tu ressemblais à une fille, bon après moi tout le monde me confond en général avec un garçon, donc c'est pas mieux !"

La rencontre la plus dynamique de tout les temps. Ran vint justement s'immiscer entre les deux pour essayer de trouver une place.

"Je suis contente que vous ayez enfin fait connaissance, dit elle niaisement.
- Je peux peut être me présenter aussi ? Surgit une voix d'homme assez joyeuse en apparence."

Un blond élégant au teint beige vint nous rejoindre, vêtu de noir de la tête aux pieds. Je sentis alors Ai se mettre un peu plus en retrait derrière moi, même si je l'avais mis au courant sur la vraie identité de cet agent triple, elle ne lui faisait pas encore confiance.
Tooru Amuro le matin, Bourbon le midi, et Rei Furuya le soir.
Il était aujourd'hui dans son rôle de Serveur Détective, mais vu les doutes qu'on a eu auparavant, j'étais entrain de me demander si il n'était pas là aussi en mission pour l'Organisation. On le verra bien.

"Amuro-san, s'exclama Ran, je ne t'ai pas vu arriver !
- En fait, je suis arrivé en même temps que le Détective Anglo-japonais mais ce qui s'est passé ensuite m'a un peu surpris et je suis resté en retrait.
- Tu devras pensé à t'excuser Sera-chan, affirma Ran un peu plus sévèrement.
- Oui ne t'en fais pas, répondit Sera en croisant les doigts dans son dos."

Quelle menteuse ! Enfin, je ne suis pas le meilleur placé pour dire ça, c'est vrai. Maintenant qu'à priori tout le monde était rassemblé, le vieux Jirokichi attira l'attention de nous tous en nous demandant à haute voix de nous rassembler au milieu du grand hall, devant lui. Il allait surement nous expliquer quel merveilleux plan il avait préparé pour capturer le Kid, et peut être nous présenter un minimum, parce que beaucoup se rencontrent pour la première fois ce soir là.
Une fois tout le monde en place, il prit la parole, d'une voix clairsemée et intelligible malgré son age avancé.

"Bonsoirs jeunes gens, je vous remercie d'être toutes et tous venues aujourd'hui pour m'aider dans la lutte contre cette insaisissable Kid !"

Cette phrase sonnait bizarre à mes oreilles, sachant que c'était le type qui veut toujours être sur la photo en première page qui dit ça, il cachait quelque chose, c'était sur. Mais laissons le continuer à faire le topos.

"Et avant de vous détailler les informations du jour, je vais vous présenter un peu même si vous avez déjà dû un peu le faire entre vous. Ça me permet de bien voir si tout le monde est bien là !"

Il allait faire l'appel, je sentis que certains allaient faire leur show.

"Tout d'abord, nous avons l'Inspecteur Nakamori de la Deuxième Division qui est là comme à son habitude, sauf que cette fois ci il n'est pas seul !
- Oui en effet, répondit un peu embêté, ma fille Aoko est venue avec une amie, comme elle le fait des fois.
- Papa ! Cria la fille ressemblant à Ran. Tu dis ça comme si notre présence te posait un problème !
- Je pense que c'est ça justement, appuya fermement la fille à couettes."

J'avais un sentiment de déjà vu, surement juste une impression.

"Ensuite, nous avons le privilège d'accueillir une Stars, comme moi, j'ai nommé le Détective Kogoro l'endormi !
- En effet, répondit ce dernier très sérieusement, et je pense avoir toutes les compétences pour trouver le stratagème qui sera utilisé ce soir par ce grand voleur, en même temps je suis le meilleur."

Il changea alors subitement de ton en passant sa main gauche derrière la tête et en rigolant comme un demeuré, c'était tout lui.

"Papa !
- Ran, laisse le, tu sais très bien qu'ici c'est moi la meilleure !"

Et elle fit de même que le vieux, ils se valent ces deux là.

"J'ai aussi le plaisir de présenter les fameux Détective Boys de l'Ecole Élémentaire Teitan, dont fait parti le Kid-Killer !
- C'est qui le Kid-Killer !? Demanda Genta à voix haute.
- C'est Conan-kun, lui répondit Ayumi.
- Pourquoi il y n'y en a toujours que pour lui, fit remarquer Mitsuhiko.
- Ta réputation te précède mon petite détective à lunettes, rajouta Ai.
- Ouais ouais ouais, fut mon seul argument à toutes ces remarques."

J'étais quand même surpris de la popularité que j'avais eu grâce au Kid, je devrais le remercier un de ces jours.

"J'ai invité également un éminent savant qui s'est aussi fait connaitre depuis quelques temps pour avoir aidé la Police dans plusieurs enquête. Je veux bien sur parler du Professeur Hiroshi Agasa !
- Merci, c'est gentil à vous de m'avoir fait venir ici."

Franchement, j'avais l'impression d'être aux Oscars.

"Pour en rajouter aux stars déjà présentes, j'annonce que le Metantei de l'Ouest est présent, Heiji Hattori !
- Oi les gars, répondit il en retournant sa casquette."

C'est moi où son retournement de casquette a changé de sens par rapport au début de la série ? Oh je dois me tromper, oui c'est ça, me tromper.

"Tant qu'on y est pour les détectives célèbres, je vais nommer Saguru Hakuba, connu pour avoir résolu plus de 500 cas au Japon uniquement, je ne connais pas encore ses statistiques pour le reste du monde.
- C'est un honneur pour moi d'essayer de tenter encore une fois de mettre un terme aux agissements de mon ennemi juré."

Petit joueur, j'ai fais mieux, et en une seule année en plus !

"En moins célèbre, nous avons l'étudient mystérieux Subaru Okiya, la lycéenne masculine Masumi Sera, et aussi le serveur détective Tooru Amuro !"
- Merci.
- OUAAAAAAAIIIISSSSS !!! Trop cool !
- J'ai des rivaux de choix."

Pendant un instant je me suis cru au cirque.

"Ah, et il y aussi Eisuke Hondou, un agent de la CIA à en devenir.
- Je suis content, on m'a pas oublié !"

Je me demande bien pourquoi il a invité Eisuke, on ne le saura surement jamais, autant que les autres ça a un sens.

"Le Taiko Meijin Shukichi Haneda et le Très Grand Romancier Yusaku Kudo devaient être également de la partie, mais ils m'ont fait savoir leur indisponibilités."

Dommage, au point où on en était, ça n'aurait pas fait grande différence...
Quoique, mon père aurait surement battu tout le monde, donc au moins ça nous laisse une chance de gagner.

"Quand au fils du romancier, le Metantei de l'Est Shinichi Kudo, je n'ai pas reçu de réponse de lui, donc je pense que...
- Désolé pour cela, coupa une voix étrangement similaire à la mienne, j'étais sur une affaire et je viens seulement de me libérer pour prendre ma revanche envers le Kid."

Tout le monde, sauf Jirokichi qui était déjà dans le bon angle, se retourna pour voir une tête que tous connaissent débouler les mains derrière la tête.
Cette personne... C'était moi !
Oui il n'y avait pas d'erreurs, j'avais clairement l'impression qu'il y avait un bug dans la Matrice.
Comment je pouvais être en même temps Conan et en même temps voir Shinichi débarquer comme si de rien n'était ?
Ça n'avait aucun sens !
Le Kid ne peut pas savoir !
Je ne savais vraiment pas où y donner de la tête, surtout que ce regard de frimeur fut principalement en ma direction, comme pour me défier.
Mais pourquoi ?

POV 3ème Personne.

Une goutte, puis deux, puis trois, et finalement plus d'une dizaine vinrent s'exploser sur le pavé de la route jonchée de policiers en armure, près à bastonner le Célèbre Voleur si il venait à faire son apparition. Rares sont ceux qui n'étaient pas habillé de cette façon peu amicale. L'Inspecteur Adjoint Konno en faisait parti et il était l'un des subordonnés direct de Nakamori, et un de ses hommes de confiance.
Il se trouvait à ce moment là près de l'entrée principale, et il marchait vers le barrage policier qu'avaient passé nos héros précédemment. Il arriva en évitant pas mal de flaques naissantes, jusqu'aux quatre officiers chargés de couvrir cette position là en question.
Il toussota un peu pour leur faire signe de sa présente, lui permettant de leur adresser quelques mots ensuite.

"Nakamori-keibu veut que vous soyez sur vos gardes, l'heure approche, le Kid ne devrait pas tarder à faire parler de lui, donc guettez toute personne suspecte, compris ?
- Compris ! Lui répondirent ils."

Ils reprirent leur position lambda pour contrôler la foule en face d'eux, mais Konno qui avait un meilleur regard qu'eux, remarqua une silhouette floue arriver à moyenne vitesse. C'était une voiture, celle ci vint se mettre au pied d'un lampadaire, lui donnant un peu de blanc sur son noir de base. Il vit deux personnes en sortirent, celles ci étaient en pleine conversation, dans une langue étrangère qu'il mit un temps à reconnaître. C'était du français.
Mais ils semblaient agir étrangement pour être de simples touristes venues admirer le Kid. C'était vraiment louche tout ça.
Il fronça les sourcils, et adressa la parole à l'un des gardes en particulier pour lui donner une instruction en privé.

"Surveille ce couple qui parle en français, ce pourrait être le Kid et son assistant.
- Bien Konno-keibu-ho."

L'adjoint de Nakamori tourna des talons pour faire un tour ailleurs, le flic en tenue lourde fit alors le boulot qu'on venait de lui confier, garder ce couple à l’œil. En parlant de ce couple, ils étaient encore entrain de discuter entre eux, tous les deux assis sur le capot de leur véhicule de fonction. Le faisceau du lampadaire formait une auréole autour d'eux, c'était mignon à voir, et ça remontait un peu le morale de cette FIC.
Pinou était actuellement entrain de louer le brillant sens de l'orientation de son amie SuperA.

"Franchement, vu comme on était parti, on aurait dû arriver au petit matin.
- Je t'ai déjà dit que c'est ce GPS qui m'a mis dans le doute.
- La prochaine fois, insista t-il, je conduis !
- Même pas en rêve, contesta t'elle, même ma chatte conduit mieux que toi, avec ses petits coussinets !
- Tu peux me rappeler comment on a fait pour venir à parler de chatte ?
- Alors là, aucune idée !"

Max se marra un bon coup tout en regardant brièvement derrière Cécile qui était à sa gauche, il vit alors quelque chose qui lui fit rire jaune, et contre toute attente, il se rua sur sa collègue pour l'embrasser fougueusement.
Elle ne s'opposa point à son geste, malgré la surprise que ça avait suscité. Elle se laissa faire, pour être franc, elle l'avait souhaité depuis un moment déjà, mais n'y avait point mis le premier pas.
Le jeune homme se laissa aussi consumer par cette tentation qu'il avait disséminé en celle qu'il aime, et il ferma les yeux pour l'apprécier à sa juste valeur. Ne prêtant plus attention au danger qu'il avait remarqué, de toute façon au pire ils crèveraient d'une très belle façon, les coudes serrés, les bouches aussi.
L'onde de mauvaise augure que Maxime avait repéré était connu dans l'univers DC sous le nom de Korn, mais il n'était aussi clair que la liqueur.
Portant sa tenue habituelle à casquette et lunettes qui lui permettait de passer incognito, il avait son attirail qui était rangé dans l'étui à violon qu'il se trimbalait dans le dos.
Il avait repéré, tout comme Konno, ces deux drôle de personnages qui venaient d'arriver sur le devant de la scène pour nous jouer une Comédie Romantique, mais pourtant c'était une Tragédie Romantique qu'ils avaient prévu. Il s'était donc contenté de les observer, au sein de la foule, pour voir si ses soupçons étaient vrais, ce qu'il espérait pour pouvoir ajouter un peu de piment à la sauce. Il remarqua de ses bons yeux de sniper invétéré, le bref regard que lui lança le français en son honneur, puis assista à cette scène touchante sans exprimer la moindre émotion sur son visage. Pourtant dans son esprit, il s'en était passé des choses.
Ce regard, et cette tentative de fausser les pistes, ne prouvaient qu'une chose, son flair avait vu juste. Il contacta Gin et les autres grâce à son oreillette bien cachée, pour leur informer de ce propos.

"Les Coqs Gaulois sont là.
- Génial, s’exclama Vermouth d'un ton amusé.
- Vermouth reste dans ton rôle, rouspéta Gin, et Korn retire toi. On va les laisser entrer dans notre toile, de toute façon il y aura surement des victimes collatérales ce soir.
- Compris, finit par dire Korn en laissant échappé un vif accent new-yorkais."

L'Homme en noir sonnant américain décida d'écouter son supérieur hiérarchique, et quitta la Pièce, pour revenir dans une prochaine Scène, et peut être encore dans un prochain Acte.
Le Policier de tout à l'heure, lui, resta fidèle au poste, en ce rinçant l’œil sur ce jolie couple qu'on lui avait demandé de surveiller. Ces derniers ne s'étaient pas arrêtés, et ils n'avaient pas envie de s'arrêter, c'était plus fort qu'eux.
Mais dans la pénombre, un sourire blanc et dévastateur apparut, il semblait regarder lui aussi les deux européens, mais pour d'obscures raisons.
Son regard noir perçait la distance les séparant, sa casquette noire l'empêchait d'être reconnu par ses pairs, et ses mains serraient étroitement les deux plaques militaires liées à son cou.
Il prit alors une voix grave, rauque et puissante pour se parler à lui même à voix basse.

"Cécile Colomb, tu seras bientôt mienne, et ce n'est pas ce Maxime Moulin qui m'en empêchera. Mais comme je suis quelqu'un de très sympa quand j'en ais envie, je vais te laisser le temps de cette mission pour lui faire ses adieux, tu ne le reverras plus ensuite, je peux te l'assurer. Et ce n'est ni Paul ni Camille qui pourront m'arrêter... Ils ont trop peur de moi pour oser faire quelque chose...
- Anata wa genkina saidesu ka ?"

Cela semblait être une question en son honneur, mais n'étant pas très familier de la langue japonaise comme vu durant son remplacement de Kobayashi-sensei, il ne sut donc pas quoi répondre. La question venait de ce policier qui avait l'air de vouloir être la stars aujourd'hui, ce qui fut peut être sa grande erreur. A moins que ce soit le fait d'être allé importuner un sociopathe qui n'avait rien demandé.
Ce qui est sur, c'est qu'il disparut aussi vite qu'il était arrivé, sans personne pour le remarquer, et le sourire démoniaque s'en fut allé dans le même temps. Un mauvais présage se dessinait dans les nuages pluvieux de cette froide nuit.


Dernière édition par WAF le Lun 30 Mai - 21:21, édité 20 fois
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